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sonia/ et je fini ça : Quelques règles bénéfiques 1°- Commettre des péchés ne justifie nullement le délaissement des bonnes actions Commettre des péchés, quels qu’ils soient, ne doit en aucun cas pousser une personne à s’éloigner des pieux musulmans, ou à délaisser les bonnes actions qu’il est susceptible d’accomplir, notamment les obligations, et surtout la prière. Prétendre le contraire n’est qu’une ruse satanique. Il faut, certes, se repentir comme il se doit. Par contre, même si les péchés nuisent au coeur, et ternissent la foi, les commettre ne constitue pas une raison valable pour « couper » du coeur les sources du bien, autrement le mal prendra forcément le dessus. En effet, le maintien des bonnes actions donne un certain équilibre, car elles exhortent à s’éloigner des mauvaises pratiques et empêchent de récidiver. D’ailleurs, délaisser les obligations constitue d’autres péchés qui enfonceront d’avantage la personne qui agit ainsi. Le prophète -Paix et prières soient sur lui- a dit : « Fais suivre la mauvaise action par une bonne, cette dernière l’effacera »[Assahiha : 1373]. 2°- Ne pas s’imposer des pratiques au dessus de ses propres capacités Les pratiques qu’Allah préfère le plus sont celles qui sont maintenues continuellement aussi modestes soient-elles. D’autre part, le prophète -Paix et prières soient sur lui- a informé que cette religion est inébranlable, et qu’il faut y rentrer avec douceur. Tu ne dois donc pas t’imposer des pratiques au dessus de tes capacités, tu dois plutôt favoriser la progressivité et la continuité. De ce fait, ton choix doit porter sur les solutions et les pratiques les plus simples et les plus accessibles pour toi. 3°- Le respect des priorités Sache que tu dois donner aux oeuvres un degré de priorité selon leurs importances, car toutes ne sont pas du même niveau, ton intérêt à leur égard doit -donc- en dépendre. La règle est que les obligations sont plus importantes que les actes surérogatoires. Les obligations elles-mêmes ne sont pas toutes de la même importance, et il en est de même pour les surérogations. Mais ceci ne doit nullement être à l’origine d’un délaissement des actes surérogatoires, par exemple, sous prétexte qu’ils sont moins importants que les obligations. Le prophète -Paix et prières soient sur lui- a dit : « Allah -Le Très Haut- a dit : Le serviteur ne peut mieux se rapprocher de moi qu’avec ce que je lui ai ordonné d’accomplir. Aussi, il ne cesse de se rapprocher de Moi avec les actes surérogatoires jusqu’à ce que je l’aime… »[El Boukhari]. Les péchés, à leur tour, ne sont pas tous du même niveau, bien qu’ils soient, dans leur totalité, plus mauvais que les actes détestables, qui sont eux aussi de différents niveaux. (ceux qui évitent les plus grands péchés ainsi que les turpitudes et [qui ne commettent] que des fautes légères)[L’étoile : 32]. De même, ceci ne doit en aucun cas justifier le fait de faire des actes détestables, encore moins des péchés, même minimes, en argumentant qu’ils sont d’un degré inférieur comparés aux péchés majeurs. Et ainsi de suite. Et ce, parce que, au jour du jugement dernier, toute bonne action, qu’elle soit à l’origine une obligation ou une surérogation, sera mise sur la balance du côté des bonnes actions. Par contre, les péchés seront mis du côté opposé. Et le sort de la personne dépendra de quel côté la balance penchera. Quant aux actions détestables, et même si leurs auteurs ne seront pas punis pour les avoir commises, elles peuvent banaliser les péchés, rapprocher d’eux, pour ensuite inciter à les commettre. Effectuer des actes détestables est comparable au fait de monter sur « une planche à roulettes » dans une pente. Une fois dessus on est emporté, et on commence à descendre à faible allure. Mais au fur et à mesure, la vitesse s’accentue et devient vite non maîtrisable. On finira donc dans le ravin des péchés, dans lequel un péché en appel un autre, et ainsi de suite. Ceci ressemble à l’effet « boule de neige » ! Au début, ils (les actes détestables) paraissent insignifiants, mais au fil du temps, ils prennent de l’ampleur, et deviennent plus conséquent. Pour conclure cette règle, il convient de souligner qu’elle sert surtout en dernier recours et dans un cas extrême, comme par exemple, si une personne doit indéniablement faire un choix entre un acte surérogatoire et un autre obligatoire, elle doit donc privilégier l’obligation. 4°- L’importance des actes surérogatoires et des bonnes actions Les actes surérogatoires et les bonnes oeuvres complètent les obligations accomplies de manière imparfaite, elles affermissent la foi, s’additionnent aux bonnes actions et rapprochent d’Allah. Le prophète -Paix et prières soient sur lui- a dit : « … Si le serviteur a accompli sa prière d’une manière incomplète, Allah -Le Très Haut- dira : Regardez si mon serviteur possède des prières surérogatoires afin de compléter le manque dans ses obligations. Et ainsi sera le reste de ses actes »[Sahih Ibn Majah : 1173]. Aussi, il faut favoriser les pratiques les mieux récompensées, et saisir les occasions dans lesquelles elles sont décuplées. Telle que la lecture du Coran, le tasbih, la quête de la science, la prière, le jeûne… Ainsi que le Ramadan, ses dix dernières nuits plus particulièrement, les premiers jours de dhou el hijja, le dernier tiers de la nuit… D’autre part, si le musulman n’arrive pas à pratiquer les adorations surérogatoires les plus méritantes, il peut lui être bénéfique de faire celles pour lesquelles son âme a un penchant, et qu’il y trouve son aise, mais ceci ne concerne pas les obligations qu’il doit impérativement accomplir. 5°- Toujours faire plus dans la mesure du possible Une fois que le musulman arrive à maintenir une pratique un certain temps, et qu’il se sent capable de faire plus, il ne doit pas s’en priver, en se limitant à ce qu’il fait déjà, sauf s’il craint de s’en lasser ou de se surcharger. 6°- La guidé, les bonnes oeuvres et la récompense sont toutes des bienfaits d’Allah Enfin, le musulman doit avoir la ferme conviction que tout ce qu’il peut entreprendre n’est qu’une cause pour l’acquisition et le maintien de la foi, car en fait il ne pourra faire que ce qu’Allah lui a permit de faire, et l’a aidé à réaliser. Aussi, la foi résultante n’est, elle aussi, qu’un généreux don de nôtre Seigneur -Plein de bonté-. Allah -Le Majestueux- guide le musulman, l’aide à mettre en oeuvre les bonnes actions, ensuite Il le récompense généreusement. (Il n’appartient nullement à une âme de croire si ce n’est avec la permission d’Allah)[Younous : 100]. (Il en est parmi eux qui font du tort à eux-mêmes, d’autres qui se tiennent sur une voie moyenne, et d’autres avec la permission d’Allah devancent [tous les autres] par leurs bonnes actions)[Créateur : 32]. Le prophète -Paix et prières soient sur lui- a dit : « Allah -Le Très Haut et l’exalté- a dit : Une bonne action est décuplée dix fois ou plus… » [Assahiha : 128]. Il a dit également -Paix et prières soient sur lui-: « Vos oeuvres ne vous feront pas rentrer au Paradis, ni vous sauveront de l’enfer. On dit : Même pas toi, ô messager d’Allah ?! Il répondit : Même pas moi ! Sauf si Allah me comble de Sa bonté et de Sa miséricorde »[Assahiha : 2602
Posted on: Tue, 08 Oct 2013 07:07:41 +0000

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