unisie: voici pourquoi la Troika a fait tuer 9 soldats tunisiens - TopicsExpress



          

unisie: voici pourquoi la Troika a fait tuer 9 soldats tunisiens au mont Chaambi Troika III Apres l´assassinat de Mohamed Brahmi(1), pour la première fois depuis l´indépendance de la Tunisie, le peuple tunisien, la société civile, les syndicats, le patronat, et tous les grands partis d´opposition sont tous unis derrière une revendication non négociable: la dissolution de l´assemble nationale! C´est une situation quasi inédite dans l´histoire de la Tunisie: aucune dispersion politique, ni dans le but, ni dans la méthode. Même quelques jours avant la chute de Ben Ali, il y avait des discordances au sein des forces vives de la Tunisie. L´opposition basée à Londres, à Paris, et au Qatar demandait au peuple tunisien «d´abattre»(2) pour eux la dictature. L´opposition basée a Gammarth a suivi l´appel du 13 janvier(3) pour une sortie pacifique de la crise, pas forcement pour une sortie immédiate de la dictature. Et la rue tunisienne scandait son pacifique «dégage, dégage, dégage»(4), la dictature devait être dégagée sans abattre qui que ce soit, les tunisiens n´aimant pas trop la violence gratuite. Inutile de rappeler que c´est la rue tunisienne qui l´a emporté… Mais aujourd’hui hui, après le 3eme assassinat politique en 10 mois, toutes les forces vives du pays sont unies et exigent sans faillance la dissolution de l´assemblée nationale. Face à cette situation inattendu, pour briser cette union, la Troïka essait la violence (5) contre les Sit-ineurs pacifique du Bardo (6), (7), (8) puis la corruption des députes(9). Aucun résultat. Donc dans un ultime essaie de diviser l´opposition et de briser le Sit-in du Bardo(10), (11), la Troïka, fait tuer 9 soldats tunisiens, pour ensuite exploiter un moment de grande émotion(12) et négocier un gouvernement d´unité nationale et d´englober ainsi l´opposition. Ou en alternative faire semblant de à céder à un gouvernement de technocrates. Mais dans tous les cas, la Troïka veut préserver son pouvoir, l´assemblée nationale. En effet, même si il y a un gouvernement de «technocrates», après le prochain assassinat politique dans 2-3 mois, le gouvernement de technocrates devra démissionner, et le pouvoir reviendra à la Troïka. Ce que la Troïka vous donne avec la main gauche, elle vous le reprend avec la main droite, tout en vous giflant de la main gauche après! Les 9 soldats tunisiens tués au mont Chaabi, n´étaient pour la Troïka que des «cartes» dans un jeu de poker politique, qu´elle a «abattu» pour tenter de conserver son pouvoir, et comme toujours pour gagner du temps(13). Revenons un instant sur les evenments du mont Chaambi . Ce lundi 29 juillet 2013, 9 Soldats tunisiens ont été tués dans une embuscade, 3 d´entre eux ont été même égorgés(14). La réponse de la population de Kasserine a été prompt, le soir même les bureaux de Ennahda ont été incendiés(15). En effet, aucun tunisien ne croit vraiment que c´est un hasard(16) que 2 jours après que plusieurs dizaines de milliers(17) de citoyens aient exigé sans relâche en conséquence au meurtre de Mohamed Brahmi, la dissolution et de l´ANC et du gouvernement, que après la démission de plus de 71 députés de l ANC qui demandent la dissolution de leur propre lieu de travail, que miraculeusement des méchants terroristes islamistes en plein mois saint de ramadan se mettraient à planifier des embuscades aussi sophistiquées pour tuer des soldats tunisiens, des musulmans, dans un pays musulman en transition démocratique, gouverné par des islamistes. Les démentis bi-mensuels du courant salafiste(18) et de AQMI(19) concernant leur implication dans des actes de terrorisme contre l´armée tunisienne ou contre des hommes politiques tunisiens sont connus des tunisiens depuis l´assassinat de Chokri Belaid. Surtout, dans le contexte des événement du mont Chaambi, le tunisien a remarqué que toute de suite après que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki aient enfin obtenu ce qu ils voulaient, c´est a dire le départ du général Rachid Ammar, en d ´autres termes enfin une «armée garantie»(20) pour Ennahda, soudain par miracle plus aucun incident au mont Chaambi! Mais maintenant que le «gouvernement» tunisien est une fois de plus au bout du rouleau, maintenant que le peuple tunisien n´a plus peur des salafistes et encore moins des LPR du Bardo, maintenant que le peuple tunisien tient tête à «l´appareil sécuritaire parallèle» de Ennahda, viendraient des mercenaires jihadistes capables d´égorger des soldats faire leur apparition? Mais quel hasard, quel timing! Adolf Hitler ne voulant pas initialement faire de la politique mais être peintre, je soupçonne Rached Ghannouchi d´ avoir initialement voulu être metteur en scène ou chorégraphe au théâtre de Tunis! Mais on a du le refuser, donc comme Adolf Hitler, Rached Ghannouchi s´est replié sur la «politique»! En ce qui concerne l´acte de terrorisme du mont Chaambi du 29 juillet 2013, venu au moment opportun pour les membres de la Troïka, tout le monde a compris que c´est plutôt une n-ieme manœuvre cynique et criminelle de la Troïka, même pas politique, pour à la suite du meurtre de Mohamed Brahmi, comme à la suite du meurtre de Chokri Belaid, obliger l´opposition et le peuple tunisien à se soumettre et de suivre un agenda politique bien fixé à l´avance par Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafer. D´après les ballons d´essaie des valets de service, Lobna Jribi(21) qui parle au nom de Mustapha Ben Jaafer, Hedi Ben Abbes(22) qui parle au nom de Moncef Marzouki et de Samir Dilou(23)qui parle au nom de Rached Ghannouchi, il s´agit d´obliger l´opposition de revenir sur son exigence de dissoudre l´ANC, donc d´abandonner le peuple tunisien dans son Sit-in du Bardo, ensuite de rejoindre la Troïka dans un gouvernement d´unité nationale, donc de partager avec la Troïka l´échec économique et politique des 2 dernières années, et bien sur en tant que parti au pouvoir de s´abstenir de tout travail d´opposition!!! En clair, si la Troïka réussi son coups, en Tunisie, le Sit-in du Bardo sera avorté, c est comme si Mohamed Brahmi n ´aurait jamais été tué, et la cerise sur le gâteau, il n´y aura plus d´opposition en Tunisie, que des partis au pouvoir! Donc l´invention de la dictature consensuelle! Donc, 9 Soldat morts, dont 3 égorgés, trop cher payé pour une «manœuvre politique» aussi géniale? Pour Lobna Jribi, Hedi Ben Abbes, Samir Dilou, Rached Ghannouchi, Mustapha Ben Jaafer, et Moncef Marzouki sûrement pas, ça les maintient eux et leurs camarades au pouvoir, et leur garantit toujours des milliers, pour certains des dizaines de milliers de dinars (24) par mois. Sans compter que ces «gens» pourront toujours compter sur leur immunité parlementaire et esquiver les plaintes judiciaires (25) qu´ils ont accumulé les 18 derniers mois pour détournement de fond, malversation, fraude et pour certains complot contre la sûreté de l´état. J´expliquerai pourquoi cet acte de terrorisme ne peut pas avoir eu lieu sans la volonté ou sans la complicité du «gouvernement» Tunisien, donc de la Troïka. Il faudra aussi comprendre pourquoi est-ce que depuis l´été 2012, la Troïka essaie désespérément d´entraîner l´opposition dans un gouvernement «d´unité nationale». Enfin, via vidéo, je redonnerai la parole au professeur en droit constitutionnel Jawaher Ben Mbarek(26), pour montrer comme avec ces manœuvres d´assassinats politiques suivies de «gouvernement de technocrates» proposé par Hamadi Jbeli après l´assassinat de Chokri Belaid, ou ce gouvernement «d´unité nationale» proposé par la Troika après l´assassinat de Mohamed Brahmi, le parti Ennahda arrivera dans 1 an, donc Juillet 2014, à définitivement posséder tous les rouages de l´état et asseoir sa dictature. On s´en lasse pas: youtube/watch?v=AjuGzBZoMdE I – La Troïka au pouvoir est impliquée dans les événement du mont Chaambi a) L´opération du lundi 29 juillet 2013 n´est possible qu´avec l´aide d´agents infiltrés dans l´appareil sécuritaire tunisien. Sans être un expert militaire, mais ayant suivi la rébellion des irakiens dans le triangle sunnite contre les américains, ayant suivi la rébellion des «talibans» contre l OTAN en Afghanistan, et surtout ayant suivi les opérations de l´armée tunisienne à Soliman en 2006/2007, je peut affirmer qu´il n est pas possible pour des terroristes «soit disant en cavale», poursuivis depuis fin mars 2013, de surcroît à pieds dans la foret, en sous nombre et sans essuyer aucune perte, de tuer 6 soldats dans un convoi, en capturer 3 autres pour les égorger, sans connaître à l´avance: l´itinéraire de ces 9 soldats, leur nombre précis, leur équipement et leur armement, et l´emplacement exact du reste des troupes qui pourraient leur prêter main forte en cas de retentissement de coups de feu ou en cas de demande de renfort! Voila c´est dit! C´est comme ça… En Irak, les rebelles sunnites étaient chez eux, sur leur propre terre, et malgré le soutient de la population locale, ils n arrivaient qu´a tuer 2-3 soldats américains par embuscade terrestre… Rarement plus de 4 et selon mes souvenirs jamais 9 d´un coup. A Soliman, en raison de la dictature, les infos quant au nombre exact des pertes chez notre armée n´étaient pas fiables, mais on savait au moins qu´il y avait régulièrement des liquidations, et plus significatif encore, il y avait beaucoup d´arrestations. Tuer des ennemis, que ce soit à bout portant ou à distance, c est une chose, mais les capturer vivant ou les pousser à se rendre, c est un art beaucoup plus difficile, une véritable preuve de supériorité tactique et stratégique. Mais au mont Chaambi depuis mars, aucune arrestation de terroristes, même pas une liquidation, bien que les photos des terroristes «soit disant en cavale» ont été divulguées. Les pertes humaines sont du coté de l´armée, et du coté de l´armée uniquement! C´est un déséquilibre atypique et suspect. Il est clair que non seulement les terroristes sont protégés, mais aussi qu´ils disposent d´informations exacts quant aux mouvements de l´armée tunisienne. Sinon une embuscade comme celle du 29 juillet ne seraient pas possible. Les terroristes n´arriveraient pas à placer leurs mines exactement la ou ils soupçonnent que des véhicules militaires les percuteront(27). Les terroristes n´arriveraient pas s ´échapper du périmètre «soit disant sécurisé» à chaque fois que ça les démange, et surtout ils n´arriveraient pas repénétrer ce périmètre «soit disant sécurisé», pour s´en échapper à nouveau(28)! b) Tous les actes de terrorisme contre nos soldats au mont Chaambi depuis le mois de mars ont eu lieu «grâce» à l aide de «l´appareil sécuritaire parallèle» de Ennahda Le premier à déceler la complicité d´éléments infiltrés dans l´appareil sécuritaire de l´état, etait un journaliste/ blogueur tunisien. Peu de temps après, c´est la confirmation. Kapitalis révèle(29): «L’information est à prendre avec les réserves d’usage : le député d’Ennahdha Walid Bennani(30) a été la dernière personne appelée au téléphone par Khalifa Yahyaoui, le suspect arrêté en relation avec les jihadistes de Jebel Châmbi». Bien sûr, avec le ministre de la justice Nadhir Ben Ammou entièrement soumis à Ennahda(31), (32), il n´y pas eu d ´enquête! Pire encore, les 3 suspects, même attrapés en flagrant délit d´aide aux terroristes ou en possession de matériel compromettant(33), ont été relâchés(34)… En plus d´un soutient jurdique de la part des membres de la Troika ou proches d´eux, les terroristes benificient d´un «soutient moral». Dali Abou monte au crenau pour demander aux forces de l´ordre de respecter les droits de l´homme dans leur poursuite des terroristes(35). Mehrezia Laabidi en tant qu´interprete sera plus fine, elle exigera des forces de l´ordre d´agir dans “le cadre de la loi” contre les terroristes. Donc si on traduit la phrase de madame l´interprete on obtient: «Soldats, ne faites rien ou vous risquez la prison si le terroriste porte plainte contre vous, avec comme Avocat Dali Abou…» Les soldats dénoncerons clairement un «terrorisme politique»(36), et appelleront les politiciens, donc le gouvernement de la Troïka, d´arrêter de jouer avec leurs vies et avec le pays. Le général Ammar, fonction oblige, ne confirmera les accusations de ses hommes qu´en message «crypté». Dans son intervention sur la chaîne de télé Ettounsya(37), (38), (39), (40), il insistera sur 3 points: 1) la situation au mont chaambi est la même qu´à Soliman, mais que 2) la Tunisie manque de renseignements généraux, et que 3) la Tunisie risque la somalisation. En message «décrypté» ça signifie: 1) l´armée tunisienne peut facilement vaincre ces terroristes comme elle l´a fait dans le passé à Soliman, mais 2) cette fois-ci le ministère de l´intérieur ne donne pas les informations pour réussir la mission. Et le point 3): le but de ce gouvernement c´est justement d´affaiblir l´état et ses institutions, pour laisser une «sécurité parallèle» prendre le dessus. Pour le lecteur surpris d´une telle constellation armée / ministère de l´intérieur, il faut rappeler que depuis qu´elle est au pouvoir, la Troïka ne cesse de prolonger l´état d´urgence dans le pays(41). Quelle en est la conséquence? L´armée tunisienne est soustraite au ministère de l´intérieur. C´est le ministère de l´intérieur qui contrôle l´armée et qui dirige les opérations. Tout passe par le ministère de l´intérieur, les informations sur les terroristes (emplacement, nombre, armement, équipement), comme les informations sur nos troupes (emplacement, nombre, armement, équipement). Ici toute le monde aura compris que les «mouchards» qui révèlent aux terroristes les itinéraires des véhicules de l´armée pour placer les mines et ne toucher qu´eux, ce sont les membres du tristement célèbre «appareil sécuritaire parallèle(42)» d´ Ennahda. Ici toute le monde aura compris que les «mouchards» qui révèlent aux terroristes l´emplacement des soldats, pour qu´ils puissent s´échapper du périmètre de sécurité et y revenir quand ils veulent, ce sont les membres du tristement célèbre «appareil sécuritaire parallèle» d´Ennahda. Et enfin, ici toute le monde aura compris que les «mouchards» qui ont le lundi 29 juillet 2013 révèlé aux terroristes l´itinéraires des 9 soldats isolés, leur nombre, leur équipement, et l´info que les renforts seraient trop éloignés pour leur venir en aide, ce sont les membres du tristement célèbre «appareil sécuritaire parallèle». Celui qui en doute, qu´il se fie aux révélations du syndicat de la sécurité républicaine(43). Les noms des «mouchards potentiels» du «système sécuritaire parallèle» d´Ennahda, sont même révèlés au grand public(44). Donc même si les jihadistes qui ont tué nos 9 soldats le lundi 29 juillet 2013, serait des étrangers, par exemple des chinois, des Sri-Lankais, des australiens, des péruviens, des mexicains, donc des «parties étrangères» comme aime le dire Nouredine Bhiri pour tenter de brouiller les pistes, au plus tard depuis l´intervention du syndicat de la sécurité républicaine, on sait en Tunisie que les terroristes sont guidés, au vrai sens du terme, par le «système sécuritaire parallèle» d´Ennahda implanté au ministère de l´intérieur. Donc c´est comme je l´avais indiqué au début, nos 9 soldats ont été «sacrifiés», par la Troïka ce lundi 29 juillet 2013. c) La responsabilité de Moncef Marzouki et Mustapha ben Jaafer dans les actes de terrorisme contre nos soldats au mont Chaambi. Si j´impute cet acte de terrorisme, à la Troika, au trois partis, Cpr, Takatol et Ennahda, pas seulement à Ennahda, c´est que dans l´exigence du peuple tunisien de la dissolution de l´ANC et du gouvernement, c´est toute la Troïka qui est visée. Et dans «l´exploitation» de cet acte de terrorisme, à savoir la proposition d´un gouvernement d´unité nationale et du maintient de l ANC, tout la Troïka y est impliquée: Lobna Jribi au nom de Takatol, Hedi Ben Abbes au nom du CPR, et Samir Dilou au nom d ´Ennahda . Dans un si grand moment d´émotion, Ni le CPR, ni Takatol, ne se retirent de l´ANC, ils s accrochent désespérément au pouvoir… Ce n´inspire vraiment pas confiance… Au contraire, ca nourrit la suspicion même chez leur propres partisants… Mais l´élément essentiel qui fait que j´impute ce crime aux 3 partis CPR, Takatol, et pas seulement aux maîtres du «système sécuritaire parallèle» implanté au ministère de l´intérieur, à savoir Ennahda, c´est la complicité juridique, administrative et politique de Moncef Marzouki, chef du CPR et de Mustapha Ben Jaafer, chef du Takatol qui a mené à cet acte de terrorisme. Je m´explique: si on est dans cette constellation insolite, où l´armée est soustraite au ministère de l´intérieur, donc à «l´appareil sécuritaire parallèle» d´Ennahda, c´est que l´état d´urgence est sans cesse prolongé depuis le 23 octobre 2011. Or depuis les premières élections libres du pays le 23 octobre 2012, l´état d´urgence n´a plus lieu d´être. Les élections ont eu lieu dans le calme, il y a de facto un gouvernement légitime validé par les urnes, accepté par le peuple, soutenu par la communauté internationale, et muni d´institutions sécuritaires qui fonctionnent. L´orage du vide institutionnel provoqué par la révolution est passé… Donc pourquoi est-ce que l´armée tunisienne sécuriserait toujours des bâtiments à l´intérieur du pays, si depuis le 23 octobre 2011, c´est le boulot de la police? Pourquoi l´armée est-t-elle dégradée à jouer les gardiens de bâtiments, de parking, et autres? Comme l´expliquait si bien le le feu Chokri Belaid avant d´être assassiné, la mission de l´armée consiste essentielement à assurer la sécurité des frontières nationales et de combattre le terrorisme(45). Si la Troïka au pouvoir prolonge sans cesse l´état d´urgence pour soustraire l´armée au ministère de l´intérieur, c´est pour contrôler l´armée nationale et en disposer comme un jouet. C´est une décision purement tactique, en rien sécuritaire. Le prolongement injustifié de l´état d´urgence, qui donne Ennahda tous les rouages sécuritaires, sont validés par les signatures de Mustapha Ben Jaafer et de Moncef Marzouki(46). Donc ces deux derniers sont légalement complices de la situations qui fait que «l´appareil sécuritaire parallèle» d´Ennahda au ministère de l´intérieur puisse guider et protéger les terroristes au mont Chaambi pour tuer nos soldats chaque fois que le gouvernement tunisien a besoin d´une diversion, d ´un choc national et ensuite appeler à l´unité nationale bien rangée et bien scellée derrière la Troika. En Tunisie on aime poser la question: a qui profite le crime? Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafer ont beaucoup profité ces 18 derniers mois! Ne serait-ce qu ils ont reussi à se maintenair jusqu´à ce jour, Samedi 03 aout 2013, à leur poste, respectivement de président transitoire de la république et de président de l´assemblée constituante, alors que le mandant de l´assemblée a pris fin le 23 octobre 2012! Atteindront ils leur but supreme(46) de se maintenir jusqu´a juillet 2014 pour definitivement assoir une dictature? Beaucoup de “diversions”, de “choc nationaux”, de bléssés et de morts devront compléter ceux des 18 derniers mois pour qu´ils y arrivent… Tout porte à croire que Moncef Marzouki à l´age de 69 ans et Mustapha Ben Jaafer à l´age de 73 ans sont prets à le faire subir au peuple tuinsiens(48). Moncef Marzouki est même plus impliqué que Mustapha Ben Jaafer dans ce «terrorisme politique» comme l´ont formulé les soldats de l´armée tunisienne. En effet, pour justifier le prolongement l´état d´urgence, et donc garantir à Ennahda le contrôle de l´armée, Moncef Marzouki gracie régulièrement des pédophiles(49),(50), assassins (51), des terroristes(52), des violeurs(53) pour justifier un état d´urgence. En français, on dit: «se donner les moyens de réussir»! On parle de 25.000 criminels qui ont été lâchés sur le peuple tunisien les 18 dernieres mois. Marzouki, lui il ne risque rien au palais de Carthage…. Ses filles Myriam(54) et Nadia Marzouki (55) ne risquent rien à Paris non plus, le ministre de l´intérieur francais Manuel Valls ne tolérant pas l´émigration clandestine de criminels sur son territoire! II – Le piège récurent du gouvernement d´unité nationale Une stratégie récurrente de Ennahda, c est de neutraliser son opposition en la corrompant et la discréditant à l´intérieur de son propre gouvernement. Stratagème qui fonctionne à la perfection, aujourd’hui il ne reste plus rien des «partis historiques d´opposition», le CPR, Takatol et Joumoury. Revenons en arrière, toute de suite après les élections du 23 octobre 2011, Ennahda a proposé d´inclure l´ancien PDP (56) et l ancien PCOT (57) au pourvoir. Et depuis juillet 2012, tous les mois, Ennahda appelle à l´unité nationale, de préférence une «unité nationale» bien rangée derrière Rached Ghannouchi… Mais surtout tous les 6 mois elle appelle a un gouvernement «d´unité nationale» bien sur sous le commandement d´un premier ministre d´Ennahda, donc soumis à Rached Ghannouchi. a) Gouvernement d´unité nationale, plus d´opposition, le peuple est isolé. L´effet immédiat d´un gouvernement d´unité nationale, c´est que par un coup de baguette magique la Troïka ne fera plus face à une opposition féroce, l´opposition elle sera avec elle dans le gouvernement. Donc la Troïka aura les mains libres pour continuer ses abus contre le peuple tunisiens, Ennahda pourra continuer à mettre la main sur tous les rouages de l état. Et surtout le peuple se trouvera isolé, seul et impuissant face à sa «classe dirigeante» surpuissante qui détient toutes les manivelles du pouvoir. Le peuple se soumettra pour plusieurs mois à la nouvelle dictature, une dictature multi-parti. b) Partage de l´échec économique, politique et morale grâce à des ministères minés La soumission du peuple à cette nouvelle dictature multi-parti, ne sera que temporaire. Pour cannibaliser ses futurs concurrents a moyen et a long terme, Ennahda qui gardera le premier ministère et ses infiltrés dans l´administration, offrira des ministères minés. Et les ministères minés seront minés de telle sorte à éradiquer dans l´esprit des tunisiens, les points forts de ses concurrents. Un exemple soft de ministère miné, c´est de d´accorder le ministère de l´emploi au front populaire, à ces gens qui aiment tellement «la dignité pour tous», le «travail pour tous». Mais bien sûr, les fonctionnaires infiltrés de Ennahda multiplieront les grèves, les déstabilisations sécuritaires orchestrée par Rached Ghannouchi et ses «enfants» empêcheront un climat d´investissement favorable. Les directeurs généraux récemment nommés par Ennahda bloqueront tout activité dans le privé, les LPR iront manifester devant le ministère, bref désenchantement ou plutôt canibalisation politique du front populaire. Un exemple hard, vicieux et extrêmement probable de ministère minés, et qui entre tout a fait dans la stratégie d´assassinats politiques de Ennahda, c´est de confier le ministère de l´intérieur a Nidaa Tounes, tout en gardant son «appareil sécuritaire parallèle». Ce gouvernement «d´unité nationale» prévu que pour une courte durée, un ministère de l´intérieur de nidaa Tounes ne pourra pas révoquer les 2.000 nominations et centaines de promotion partisanes. Donc «l´appareil sécuritaire parallèle(57)» sera toujours en place, les assassins de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi seront toujours libres, les assassinats politiques se poursuivront. Et c´est la que Ennahda fera assassiner un quatrième opposant politique. Peut être les irréductibles du front populaire qui voulaient pas rejoindre le gouvernement d´unité nationale, mais le scénario le plus probable pour neutraliser a très long terme Nidaa Tounes, c´est d assassiner une femme(58) alors que Nidaa Tounes a le ministère de l intérieur. C´est le célèbre une pierre, 3 pigeons, exercice que la Ennahda maîtrise à la perfection. Ennahda se «débarrasse» d´une opposante gênante, elle intimide a très long termes les femmes donc 50 % de la population , et surtout elle se «débarrasse» définitivement de son concurrent, le parti le plus populaire en ce moment, elle se débarrasse de Nidaa Tounes. A quoi ça sert de voter Nidaa Tounes si ils arrivent même pas a protéger une femme? Et oui… Avec l´”appareil sécuritaire parallele”(59) d´Ennahda toujours infiltré au ministère de l´intérieur, les assassinats politiques se produisent meme sous un ministre de l´interieur bien intentionné et “de la maison”. N´oublions pas que l´assassinat de Mohamed Brahmi a eu lieu sous Lotfi Ben Jeddou(60), un juge n´appartenant ni au mouvement Ennahda, ni au CPR ni à Takatol. Et monsieur Lotfi Ben Jeddou n´avait surement pas l´intention de d´enclencher une carrière d´assassin l´age de 50 ans… Il a tout simplement été “roulé”(61) et utilisé… Et si Ennahda a reussi à rouler dans la farine, un procureur de la République et juge d’instruction agé de quand meme 50 ans comme Lotfi Ben Jeddou, elle pourra rouler dans la farine n´importe quel ministre de l ´intérieur de Nidaa Tounes. Donc ce gouvernement «d´unité nationale», seulement 2 ministère minés, permettront à Ennahda de se débarrasser de toute l´opposition en moins de 6 mois. Et pour les «RCDistes» ou «destouriens», il y a le projet de loi de «l´ immunisation de la révolution»(62) dans les tiroirs. Donc la question se repose: après 3 assassinats politiques en moins de 10 mois, 2 décennies de terrorisme dans les années 80 et 90, est-ce trop cher payé que de compléter son «score» par 9 soldats, 9 pour se débarrasser de toutes l opposition pour les 10 prochaines années? Au lecteur de juger… Une pensée à toutes les victimes des frères musulmans, de leurs maîtres américains(63), de leurs amis franco-socialiste(64), et de leurs valets Cpristes et Takos… Dans l´exploitation politique des 9 soldats tunisiens «sacrifiés» par le Troïka, et c´est le cas de le dire, d´autant plus que 3 d entre eux ont été égorgés comme l´animal que les tunisiens sacrifient le jour de l´aid, il y a la revendication extrêmement bizarre de la Troïka de conserver a tout prix l ANC. Pourquoi conserver une ANC coûteuse, impopulaire et incapable, si de toute facon ce gouvernement «d´unité nationale» doit préparer des élections pour le mardi 17 décembre 2013 selon Washington, lapsus selon Ali Laaredh? Pourquoi meme les franco-socialistes s´acharnent à garder une institution aussi inutile que l´ANC juste pour les 4 prochains mois? III – ANC reste souveraine, donc la Troïka conserve le pouvoir pour l´éternité a) L´ANC doit rester pour que la Troïka revienne au pouvoir après la chute prématuré d´un gouvernement miné Si Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafer veulent a tout prix conserver l ´ANC jusqu’à au mardi 17 décembre 2013, donc encore 4 mois, c´est qu il savent à l avance que ce gouvernement «d´unité nationale» ne parviendra jamais à organiser des élections législative ni dans 4 mois, ni dans 6 ou 9 mois. Dans un article précédant (65), j explique que ni Ghannouchi, ni son parti, ni Moncef Marzouki, ni son parti, ni Mustapha Ben Jaafer, ni sont parti, ne sont en campagne électorale! Pas de meeting, rien! Ils ne sont pas préssés! En effet, tous les membres de la Troïka ont accumulé les 2 dernières années des plaintes judiciaires pour fraude, malversation, détournement de fonds et complot contre la sûereté de l état. Ils sont vraiment pas préssés de voir leur immunité parlementaire levée! Ali Laaredh, l´homme qui est si pressé d´organiser des élections le mardi 17 décembre 2013(66), qui n a même pas la patience et la courtoisie d´attendre le dimanche 22 septembre 2013, est passible selon l article 72 du code pénal tunisien de la peine de mort(67) pour avoir constitué un «appareil sécuritaire parallèle». Ali Laaredh n´est pas pressé de mourir sous la démocratie, et les autres membres de la Troïka ne sont pas pressés d´aller en prison sous la démocratie pour détournement de fonds publiques et autres comme je l´ai indiqué. Tout le monde aura compris que si la Troïka insiste pour conserver l´ANC les 4 prochains mois, c´ est que le gouvernement «d´unité nationale», ne parviendra jamais à organiser des élections législatives. Il y aura un 4eme assassinat politique, ou plusieurs assassinats politiques, et ce gouvernement «d´unité nationale» devra tôt ou tard démissionner. Et qui aura le pouvoir après cette démission? Bien deviné, l ANC, donc de nouveau Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaafer! C´était exactement le cas après le meurtre de Chokri Belaid! Hamadi Jbeli, selon l´ecrivain Samy Ghorbal le visage humain de l islamisme(68), selon ses camarades de route le poseur de bombe de Sousse et de Monastir(69), a démissionné, mais a passé le témoin à Ali Laaredh. Le pouvoir est resté dans «la famille». Et entre temps, Ennahda a gagné du temps, beaucoup de temps et a placé 2.200 nahdaouis aux postes clés de la république… b) Le seul but de la Troika depuis le 23 octobre 2011, gagner du temps pour mettre la main sur tous les rouages de l´état. Le professeur en droit constitutionnel Jawaher Ben Mbarek, qui a l´avantage d´être aussi perspicace qu´éloquent(70), l´explique si bien dans cette émission de télé: tout ce que Ennahda fait, tout ce que Marzouki et Mustapha Ben Jaafer cautionnent, n´a que 1 seul but, gagner du temps, gagner du tempe et encore gagner du temps. Le but c´est d´infiltrer l´administration tunisienne, et passer de 2.200 hauts cadres dirigeants islamistes à 4.000 d´ici 1 ans, et ceci sur un total de 5.900 cadres dirigeant en Tunisie. Si Ennahda y parvient, c´est tout l´etat tunisien qui lui appartiendra, les élections ne joueront plus aucun rôle. Lien: youtube/watch?v=AjuGzBZoMdE Ici et seulement ici on pourra pas accuser Rached Ghannouchi, de double discours, dans sa vidéo fuitée(71) avec ses «enfants» salafistes, il dit clairement: «avant on possédait une mosquée, maintenant on possède tout un état! Je repose ma question: 9 soldats tués, est-ce trop cher payé pour avec un gouvernement d´unité nationale miné et détruire l opposition pour les 10 prochaines années? 9 Soldats tués c´est trop cher payé pour après l échec programmé d´un gouvernement d´unité nationale ou de technocrates, reprendre le pouvoir après avec une ANC intact? 9 soldats tués est-ce trop cher pays, pour gagner comme ça encore 1 an au pouvoir et avec 4.000 nahdaouis infiltrés sur 5900 posséder tout l état tunisien???? Au lecteur de juger… Conclusion: dissoudre l´ANC, c´est le seul moyen d´arrêter les assassinats politiques et d´enclencher un processus démocratique irréversible Le seul point ou je me permet d´insister auprès du lecteur: mobilisez vous pour dissoudre l´ANC. Tant qu l´ANC existe les assassinats politiques et le terrorisme contre nos forces de l ´ordre continueront! Bien sûr, puisque en ultime recours, après une grande émotion nationale, le pouvoir reviendra toujours à l´ANC, le pouvoir reviendra toujours à la Troïka, le pouvoir reviendra toujours entre les mains de Rached Ghannouchi, de Moncef Marzouki, de Mustapha Ben Jaafer. Le crime profitera donc toujours à Rached Ghannouchi, à Moncef Marzouki et à Mustapha Ben Jaafer et à tous leurs ministres, à tous leurs cadres, puisque ils pourront rester au pouvoir. Mais si l´ANC est dissoute, il y aura plus d´assassinats puisque le pouvoir ne reviendra pas aux mains de la Troika, pas aux mains de Rached Ghannouchi, ou aux mains de Moncef Marzouki, ou aux mains de Mustapha de Ben Jaafer. Ils ne pourront plus profiter du crime, donc il y aura plus de crime… Si le 23 octobre 2012, l´opposition et l´UGTT se seraient ralliés au peuple pour dissoudre l ´assemblée après l´expiration de sa légitimité, Chokri Belaid ne serait pas mort, puisque la Troïka n´ aurait pas eu de filet de sécurité pour que Hamadi Jbeli passe le témoin à Ali Laaredh et que Mustapha Ben Jaafer et Moncef Marzouki et tous les membres de la Troïka gardent leurs postes et leurs avantages… Si le 6 février 2013, l´opposition et l´UGTT se seraient ralliés au peuple pour dissoudre l´assemblée, Mohamed Brahmi ne serait pas mort, puisque la Troïka n´aurait pas eu de filet de sécurité pour penser à proposer un gouvernement d´unité nationale, tout en préservant leur pouvoir législatif, leur 2.200 nominations dans la fonction publique, leur appareil sécuritaire parallèle, et bien sur Mustapha Ben Jaafer et Moncef Marzouki n´auraient pas eu un filet de sécurité pour garder leurs postes jusqu’à´aujourd’hui… Cette fois-ci , arrêtons les meurtres impunis, allons jusqu´au bout, arrêtons l´ANC!
Posted on: Sun, 04 Aug 2013 11:52:22 +0000

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