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ÉNERGIE ÉOLIENNE VS BARRAGES DHYDR0 -QUÉBEC - LE PRIX DU KILOWATTHEURE EST COMPÉTITIF SI LA FAÇON DE CALCULER SON COÛT NEST PAS BIAISÉE. IL FAUT CESSER DE COMPARER LES COÛTS DÉNERGIE ÉOLIENNE AVEC CEUX DES BARRAGES DHYDRO QUÉBEC. CRÉONS ÉOLE QUÉBEC ET COMPARONS SES COÛTS AVEC DAUTRES PRODUCTIONS ÉOLIENNES À TRAVERS LE MONDE. EN 2015 LÉNERGIE ÉOLIENNE VA REPRÉSENTER 8,5% DE LÉNERGIE TOTALE PRODUITE AU QUÉBEC La guerre à l’éolien : pourquoi ?19 août 2013 Réal Reid -15 août 2013 | Jean-François Samray - Président-directeur général, Association de la production l’énergie renouvelable du Québec | Actualités économiques- Saulnier et Reid : “L’éolien au cœur de l’incontournable révolution énergétique”, éditions MultiMondes 2009, pages 341 à 350, Le prix du kilowattheure éolien est compétitif par rapport à celui des autres formes de production si la façon de calculer son coût n’est pas biaisée. LES PRIX: - La période d’amortissement est un élément déterminant du prix. En se permettant une période d’amortissement allant jusqu’à 120 ans pour ses centrales hydroélectriques, Hydro-Québec peut générer des kilowattheures à bas prix. Il en serait de même pour l’éolien si on lui accordait une telle période d’amortissement. Or, les contrats signés avec les parcs éoliens dictent un amortissement sur 20 ans. Un siècle de différence, ça change considérablement le résultat ! Faites le calcul avec votre hypothèque. -En achetant de l’électricité produite par les parcs éoliens, Hydro-Québec obtient certes de l’électricité, mais également des crédits environnementaux pour la production d’énergie verte. Ces crédits peuvent être revendus sur les marchés américains voisins à un prix pouvant atteindre 6¢ le kWh. En ne maximisant pas leur valeur, on gonfle indûment le prix de l’éolien. On commettrait le même raccourci comptable si on additionnait au prix de la bière le coût de la consigne pour la bouteille. Le prix du kilowattheure éolien est compétitif par rapport à celui des autres formes de production si la façon de calculer son coût n’est pas biaisée. SURPLUS : En 2008, on s’était déjà engagé à acheter environ 10 TWh d’électricité éolienne, Pourquoi en 2009 avoir lancé le projet hydroélectrique La Romaine, pour une production additionnelle de 8 TWh par année, alors que la crise économique était déjà bien installée et que le gaz naturel se vendait déjà sous les 4 $/MMBTU sur le marché américain. Le projet hydroélectrique de la rivière Romaine doit être mis en dormance. Ce projet de 8 TWh au coût d’environ 10 ¢/kWh avec des espoirs de vente à l’exportation de 3 ¢/kWh résultera en des pertes de 560 M$/année au Québec. De même, les projets d’harnachement de petites centrales hydrauliques sur des chutes faisant partie du Patrimoine Québécois devraient être abandonnés. Convertir à l’électricité ce qui reste de chauffage au mazout et au gaz dans les secteurs résidentiels et commerciaux, absorberait les surplus. Le potentiel d’un tel programme serait la réduction de 2 G$/année de sorties de capitaux du Québec; la réduction de 9,1 MT par année de gaz à effet de serre et Hydro-Québec pourrait vendre ses surplus aux consommateurs québécois à 7,78 ¢/kWh (8,56 ¢ avec la TVQ) plutôt que de les brader à 3- 3,5 ¢ à l’exportation. Un tel programme serait sans coûts additionnels aux consommateurs COÛTS : En 2013, Hydro-Québec prévoit payer de 8 à 13,3 ¢/kWh pour l’énergie éolienne provenant de l’appel d’offres éolien de 2000 MW lancé en 2005, pour un coût moyen de 8,7 ¢/kWh. Pourquoi des prix si élevés alors que des projets similaires aux USA donnent des coûts de 5 à 6 ¢/kWh avant subventions, aussi bas que 2 ¢/kWh après subvention2. Au Québec, on a déterminé les emplacements des projets éoliens d’après ce que le réseau de transport pouvait accepter sans problèmes, ensuite on a choisi les projets à partir du moins cher en montant pour combler les 2000 MW. En agissant ainsi, on a négligé la variable la plus importante : la qualité de la ressource, ce qui a résulté en des projets beaucoup trop chers. Au Texas et en Californie, l’État a mandaté la construction/modification du réseau de transport pour aller chercher la ressource éolienne là ou elle est excellente. Au Texas, un projet de 6,9 G$ pour la construction de près de 5800 km de lignes à 345 kV incluant des améliorations/mises à jour d’une douzaine de postes, permettra de récolter la production de 18 500 MW de capacité éolienne. Le coût de capital de ce projet est de l’ordre de 0,6 ¢/kWh. Si on appliquait le même genre de planification au Québec : construire/modifier le réseau de transport pour aller chercher l’énergie éolienne (à la Baie James) là où la ressource est excellente, le coût serait de l’ordre de 5,6 à 6,6 ¢/kWh, rendu à Montréal plutôt que le 8 à 13 ¢/kWh des projets actuels! ledevoir/economie/actualites-economiques/385140/regarder-en-avant lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4740
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 00:21:17 +0000

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