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Équipe Coderre: transports et toit pour le Stade Denis Coderre. Karim Benessaieh La Presse lapresse.ca/actualites/elections-municipales-2013/201310/23/01-4702845-equipe-coderre-transports-et-toit-pour-le-stade.php Il a donné quelques précisions sur des enjeux locaux, se disant notamment en faveur dun toit permanent pour le Stade olympique. Mais cest 400 millions, ce nest pas simple, il faut être réaliste. Même appui prudent à linversion du flux de pétrole demandé par Enbridge. Je suis daccord, mais je ne signe pas de chèque en blanc. Je veux dabord des réponses. Une réponse possible à la recherche et laccès éventuel à ces 400 millions pourrait être, je le souhaite – vu la connaissance du nouveau prochain Maire de Montréal sur les réserves insoupsonnées qui gisent au sein des montagnes dHaïti dont il parle si bien dans un quotidien Montréalais. En Haïti, raconte métaphoriquement M. Denis Coderre cest comme dans la mythologie grecque. On y rappelle quun jour, Sisyphe osa défier les dieux de lOlympe. Pour le punir, ceux-ci le condamnèrent à rouler éternellement un rocher jusquen haut dune colline et à le voir sans cesse débouler en bas avant davoir atteint son sommet et quil fallait ainsi la faire remonter indéfiniment. Voilà pourquoi, conjurer ce sort aujourdhui constitue un défi que des investisseurs montrélais, à grand renfort de la plus moderne technologie de pointe pourraient tirer profit bien audelà des 400 millions nécessaires pour leur Métropole et faire aussi progresser Haïti. Comment ? Voilà ce que disent des experts (Agence Science-Presse, le 24 mars 2013.14h04) : sciencepresse.qc.ca/actualite/2013/03/24/lor-seisme Au Moyen âge, on croyait à une mystérieuse pierre philosophale capable de transformer le plomb en or. Des géologues viennent de trouver un équivalent... dans un tremblement de terre. Jusqu’à 80% de l’or de la planète pourrait s’être formé à l’occasion de séismes, écrivent-ils dans une étude parue récemment dans Nature Geoscience: plus précisément, dans un moment-clef du séisme, qui ne dure qu’une fraction de seconde, lorsque des fissures se créent dans la croûte terrestre, à quelques kilomètres de profondeur. L’énergie libérée (une chute de pression) est alors telle que l’eau contenue dans la roche s’échappe en un éclair. «Les minéraux se cristallisent presque instantanément», résume Nature: et ce qui reste derrière, ce sont des résidus riches en minerais, dont l’or. Quand on pense que selon son rythme habituel tous les deux cents ans le séisme en Haïti laisse des milliers de sinistrés. Des survivants entrain de marcher sur de lor! Il faut remonter assez loin dans le temps pour cerner en Haïti ce goût de l’inédit... et le comprendre quelque peu. En rétrospective, dès la découverte d’Haïti par Christophe Colomb toute une trame d’Histoire s’est jouée pour l’occupation ou la conquête de ce pays. D’abord par les Espagnols, ensuite par les Français. La conquête espagnole Pour la conquête espagnole ce furent de longues démarches. Une longue aventure en mer. Une incroyable odyssée ! Quelle ténacité ! Christophe Colomb, le 12 octobre 1492, soixante-dix jours après son départ de Palos en Espagne, accoste à lune des îles Bahamas, Guanahani, qui devint San Salvador. Tel un Sauveur ! Après tant de périls. Tant de péripéties. Tout au cours de cette traversée. Jusqu’au jour où le 26 octobre Colomb et son équipage découvrirent Cuba. Bientôt, le 6 décembre 1492, voici un havre, une baie. Selon le calendrier chrétien, en lhonneur du saint du jour, ce havre de paix fut dénommé Baie de Saint-Nicolas. Ainsi à partir de là, hier comme aujourd’hui d’une manière ou d’une autre, quelque chose d’incroyable et d’ineffable se passe dans cette terre qu’on appelle Haïti. Le mot «Ayti» dans le langage du peuple amérindien qui habitait cette île signifie «Terre de montagnes». À ce propos, quelqu’un, dans un texte publié dans le Quotidien Le Devoir du mois de janvier 2011, parlait d’Haïti et de son peuple comme quelque chose qui ressemble à une légende. Selon lui, c’est une version haïtienne du «Rocher de Sisyphe». Oui, dit-il, le Mythe de Sisyphe que Camus qualifie dultime héros absurde. Camus y établit pourquoi la vie, malgré labsurdité du destin, vaut la peine dêtre vécue. Comme si en Haïti il s’agit toujours de faire rouler une énorme pierre jusqu’au sommet d’une haute montagne, que cette pierre à chaque fois se remet à redescendre et qu’il faut indéfiniment la faire remonter. Pour notre part, remontons aujourd’hui plutôt par la pensée vers cette terre apparemment absurde mais jadis si merveilleuse, si florissante et si fertile qu’ alors elle s’appela «Hispaniola» ou «Petite Espagne». Après cette découverte, Christophe Colomb repartit bien vite vers la Grande Espagne. Il voulait témoigner de sa belle trouvaille, renouveler son indicible allégeance à la Reine Isabelle de Castille. À 1493 remonte son deuxième voyage vers Hispaniola. Alors il créa Isabella, première ville de l’Occident en abord du Nouveau Monde. Vite, Christophe Colomb et son équipe s’y installent. Avec astuce, il maîtrise et, petit à petit, élimine les cinq «Caciques» qui dirigeaient le pays. En moins de vingt-cinq ans de travaux forcés infligés à ces amérindiens afin dextraire lor des mines, en plus de la brutalité de l’esclavage, les maladies importées par les conquérants, ces populations indigènes dépérirent. Vient alors Nicolas Ovando, successeur de Christophe Colomb dès 1503. Il s’affaire à importer des Noirs dAfrique. Pour remplacer les autochtones décimés. Alors, des esclaves noirs sont transportés vers Hispaniola. Du Dahomey, dès 1517, viennent la plupart des Noirs. Avec l’autorisation de Charles Quint, roi d’Espagne et de l’Amérique espagnole, connu sous le nom de Charles Ier, c’est la traite des Noirs. Elle commence à Santo-Domingo. Là, se situe le port de départ de la colonisation du Nouveau Monde. Tant qu’à importer, pourquoi pas aussi quantité de chevaux, de bovins, de porcins. Bien vite laissés, quant à eux, en liberté. Car les espagnols, pour leur part, ne s’intéressaient qu’à une chose abondante, bien précise et bien précieuse, l’or. Bientôt, vers 1530, ayant épuisé en grande partie les réserves d’or dans l’Ouest du nouveau pays, les Espagnols se rabattent sur la partie orientale de lîle. Celle qui recèle aussi son pesant d’or. La colonisation française Ote-toi que je m’y mette - comme dit la sentence - d’ailleurs bien française. Ce qui fut dit fut fait. Bientôt les français occupèrent la partie occidentale de lîle. Mais à la fin du XVIe siècle, à leur tour, des flibustiers français, exilés aux Antilles pour fuir les guerres civiles en France, la persécution religieuse en Europe ou la pression économique des autorités royales, s’établirent au nord, sur l’île de la Tortue. Ils firent des incursions périodiques sur la « Grande Terre », celle qu’on appelle aujourd’hui Haïti. Vers1625 des Français s’installent dans la partie nord-ouest. Progressivement ils se rendent vers le sud. Ce sont les Boucaniers, les Chasseurs d’animaux: ces bestiaux abandonnés par les espagnols et devenus sauvages. Leur viande est mangée; leur peau vendue en cuir. Bientôt, en France, voici l’époque de Colbert, ministre en métropole. En 1665 il nomme Bertrand Daragon sous l’emprise de qui la colonie prit son essor. Première capitale de la partie française, destinée à devenir la future Saint-Domingue, surgit alors le Cap-Français, ville érigée en 1670. Avec l’accession au trône espagnol dun petit-fils de Louis XIV, le Duc dAnjou Philipe de France en 1700, lEspagne renonça à la possession de lensemble de lîle et accepta la présence française dans sa partie occidentale. Celle qui devint alors la colonie de Saint-Domingue (future ou «foutue» Haïti) selon les gouts. Officiellement, en 1777, la France proclama sa souveraineté sur cette partie du territoire de lîle. Sur ces entrefaites voilà le Traité de Ryswick, 1697. Parce que, au trône espagnol, siège bien le petit-fils de Louis XIV de France, soit le Duc d’Anjou Philippe de France, en 1700. Sous son empire la partie occidentale de l’Ile d’Hispaniola devient officieusement d’abord, ensuite officiellement en 1777, la colonie de Saint-Domingue. Voilà donc, soi-disant dessinée comme étant une destinée, cette «Foutue Haïti» qui nous occupe et nous absorbe passionnément. Cest là que se passe quelque chose d’intrigant et d’inédit dont grand-père garde le secret et semble en parler avec plein de métaphore quand il dit à propos de sn fils aîné bien aimé : «L’or c’est lui» ! Cest là que se passe quelque chose d’intrigant et d’inédit dont grand-père garde le secret et semble enparler avec plein de métaphore quand il dit à propos de sn fils aîné bien aimé : «L’or c’est lui» ! Lucien BONNET bombardopolis.ca contact-canadahaiti.ca
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 02:57:38 +0000

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