- " Ce métier, elle y est venue par conviction féministe précoce. «Très jeune, j’ai été claire sur le droit à l’avortement, la pilule, l’égalité salariale. De façon plus ou moins consciente, j’ai pensé qu’en étant sage-femme je pourrais travailler pour les droits des femmes. Le militantisme, je l’exerce par mon métier.» " - «On passe pour des capricieux, mais ce n’est pas du tout ça. Notre impression, c’est que c’est la fin des Lilas. La fin de ce qui fait notre spécificité.» Cette spécificité, elle la décrit comme «une approche plus respectueuse du choix des femmes. La grossesse n’est pas une pathologie. On a tendance aujourd’hui à surmédicaliser, alors que dans 80 % des cas il n’y a pas de complication. Aux Lilas, on s’attache à permettre aux femmes de comprendre ce qui leur arrive et de choisir, autant que possible, leur façon d’accoucher. On essaie de ne pas les infantiliser, de ne pas les déposséder de leur propre accouchement».
Posted on: Thu, 01 Aug 2013 18:27:09 +0000
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