- Nicolas ferry, oui c’est un personnage mais il ne fait pas - TopicsExpress



          

- Nicolas ferry, oui c’est un personnage mais il ne fait pas partie de mon univers et ce n’est pas un gnome, encore que … on pourrait se poser des questions à son sujet ! Il pourrait très bien s’intégrer dans la famille d’une des races de créatures sans âme, des génies à formes humaines mais sans esprit. Mais sa taille ne correspond pas (encore trop élevée). On pourrait penser à un croisement d’humain et de Lémures, ces fils de la terre qui vivent sous les montagnes. Mais bon, le mieux sera de le qualifier de dysfonctionnement de la nature humaine. Il est né trop petit. » « Nicolas Ferry est né le 11 mars 1741 à Champenay dans la principauté de Salm dans les Vosges. À sa naissance, il mesure vingt-quatre centimètres. Il est si minuscule que ses parents le font dormir dans un sabot rembourré de paille. Sa bouche est trop petite et sa mère ne peut pas l’allaiter. Alors, il tête une chèvre naine qui lui sert de nourrice. L’enfant atteint de nanisme acquiert une grande réputation. Beaucoup de gens se déplacent dans la région pour venir l’admirer. Stanislas qui entend parler de lui, demande à voir cet enfant. Il est tellement enchanté par l’envergure de ce petit bonhomme qu’il demande à son père de lui confier Nicolas pour l’éduquer et lui tenir compagnie. Nicolas a cinq ans et Stanislas va le surnommer « Bébé ». En l’appelant ainsi Stanislas va, du même fait, introduire ce nom de « bébé » pour la première fois dans la langue française. Bébé se révèle en personnage changeant, parfois rieur et farceur et d’autrefois irascible et coléreux. A la moindre contrariété, il pique des crises et envoie valser la belle vaisselle de Lunéville. En fait, Nicolas n’a pas bon caractère. Il possède même de nombreux défauts : il est entêté, gourmand, paresseux, coléreux et jaloux. Personne ne peut le faire obéir quand il a une idée dans la tête. Il fléchit seulement quand on lui promet un cadeau ou une friandise, surtout les pastilles à la bergamote dont il raffole, tout comme son maître. Personne dans le château n’ose rabrouer Nicolas Ferry. Pour calmer sa colère, le bon roi Stanislas cède à tous ses caprices. Stanislas le trouve même amusant. Il lui fait tailler des habits de toutes les couleurs et toutes les façons. Dans une pièce du château, il lui fait même construire un hôtel en bois d’un mètre de haut. Quand il est en colère Nicolas s’y réfugie pour bouder. Il a aussi fait fabriquer une petite calèche, tirée par quatre chèvres afin que « Bébé » puisse parader en se promenant avec son attelage dans les allées du parc. Nicolas est très farceur et profite de sa petite taille pour se cacher partout. Il joue à cache-cache avec le roi qui s’inquiète de sa disparition et envoie toute la cour à sa recherche. Un jour, vers ses dix ans, alors qu’il mesurait dans les cinquante centimètres environ, il se perdit dans un champ de luzerne, cette plante fourragère qui n’excède pas les soixante-dix centimètres. Il eut beaucoup de mal à s’en sortir, ses cris étant presque inaudibles, et il eut très peur. Stanislas était un grand joueur de trictrac mais Bébé détestait ce jeu car le bruit des jetons et du cornet blessaient la sensibilité de son ouïe. Alors dès que Stanislas commençait à jouer, il faisait un tapage infernal au point que le roi devait cesser sa partie. Il plaçait alors bébé sur la table pour qu’il entre dans le trictrac où il mettait tous les jetons en piles. Puis il s’asseyait dessus et se laissait tomber en riant aux éclats. 12° page
Posted on: Wed, 19 Jun 2013 07:38:14 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015