1 - Bref résumé de l’histoire post indépendance. Maintenant - TopicsExpress



          

1 - Bref résumé de l’histoire post indépendance. Maintenant qu’est en train de sonner le glas pour la légitimité historique, quelle qu’elle soit, que ceux qui s’en sont revêtus sont à présent des croulants, après que beaucoup parmi eux ont amené le pays à un certain niveau de faillite tant avait été la gabegie, suivie de verrouillages sociaux enchaînant la population ; le tout sciemment et froidement appliqué, en sachant quoi faire à ces sujets et pourquoi, non sans s’arrêter de se prévaloir, tout au long, de la révolution de novembre en la glorifiant ; et pour cause : chacun d’eux s’est construit un empire financier après s’être accaparé, «de droit» et sur le tôt, à partir de 1962 et des années suivantes, tout ce qui leur convenait de l’immobilier et du foncier de ce pays, placés sous l’égide de l’Etat. La chose faite dans une forme de néocolonialisme pratiquée au lendemain de «l’indépendance», sans perte de temps... Cinquante ans plus tard, alors que ces gens ne savent même pas quoi faire de tout ces biens et de tout cet argent, dont une bonne partie est chaque jour dilapidée par leurs enfants ; vivant comme des nababs en jetant de l’argent par les fenêtres, alors que leurs parents l’investissent chacun dans une ou plusieurs usines, non sans oublier une série de magasins haut de gamme, ayant servis au blanchiment de toutes ces masses d’argent acquises, de manière assez discutable, en utilisant le nom de la révolution et de la légitimité historique. Autant d’actes qualifiés de rapts historiques sans précédent, à l’échelle de tout un pays. Dans cette histoire, il y a les légitimes, au sens propre du mot, qui n’ont pas cumulé grand-chose en dehors des diverses pensions, primes et rappels auxquels ils ont eu droit pour les inciter à garder le silence, exclusion faite de ces baroudeurs qui avaient honorablement renoncés à tout droit ; c’est surtout l’arrière garde française que sont les DAF et leurs supplétifs les herka ; ceux restés sur place et ceux sans doute rappelés en catimini de leur exil, qui ont tout raflé de la mise «Algérie» ; qu’il s’étaient représenté un immense gâteau à consommer sans modération, tout en se délectant et en se léchant les babines. C’est tout ce monde, se prévalant d’un statut d’ancien moudjahid entaché de fausseté et de traîtrise ; ces anciens mercenaires toujours actifs, qui ont le plus jouis directement de l’héritage que leur avait laissé la France, en y puisant à la source sans scrupule aucun ; en toute trahison du sang des martyrs et du sermon de novembre. Ce qui reste actuellement d’un pays ainsi maltraité ; aussi bien au niveau de son économie que de ses ressources, et d’un peuple totalement déboussolé ; qui a été initié au culte de l’ignorance et qui semble s’y plaire, après y avoir pris goût pour ce que cela lui rapporte d’avantages matériels, ce pays est aujourd’hui arrivé à la croisée des chemins. Il y a un tournant à prendre ; celui de l’avenir pour définitivement tourner le dos à un passé rendu si peu honorable et plein de honte, à travers des actes impensables et inqualifiables, commis par des prédateurs durant trente cinq années pleines, occasionnant ainsi au pays un retard de deux siècles sur le monde en général, au regard des mentalités prévalant actuellement. 2 – D’un passé lourd vers un avenir prometteur a) - Prémices - Demain est à nos portes. Un demain rempli de promesses dans la mesure où il est pris conscience que tout doit s’arrêter impérativement de tous ces errements, ces débordements et ces frasques, que les nécessités du moment commandent d’y mettre un terme. Le mandat présidentiel en cours, celui en trop, est pratiquement en suspension pour cause de longue maladie du président. Suspension agrémentée d’atermoiements, dans une sorte de préavis, développés pour gagner du temps à se préparer d’une manière ou d’une autre. Atermoiements susceptibles de conduire sans histoires à l’échéance du mois d’avril 2014, à moins d’élections anticipées que les nécessités du moment, intervenant pour une raison ou une autre, rendront inévitables. b) - Deuxième semestre de l’an 2014 - En théorie, le nouveau président est élu démocratiquement par le peuple. Un président qui ne traîne rien d’un passé historique ni ne se prévalant de légitimité historique. Un président issu d’une souche nouvelle. Un homme qui aura vécu au milieu du peuple, qui aura de tout temps donné des preuves de probité et de compétence tout au long de sa carrière dans les rouages de l’Etat. Que lui reste-t-il à faire désormais pour réparer, autant que faire se peut, dans un premier temps, les ruines qui se présentent devant lui ? c) - Priorités – Le nouveau président doit mettre plusieurs fers au feu à la fois. La priorité est à l’enseignement et à l’éducation. Les méthodes actuelles doivent être définitivement bannies et remplacées par d’autres méthodes universelles ayant donnés leurs preuves, qu’il faudra adapter. Simultanément, il y a lieu d’asseoir une véritable économie basée sur la production, selon les normes et les règles internationales, et non celle singulière établie sur la politique de la rente et du container ayant donné lieu à une économie de bazar incontrôlable par les structures de l’Etat, au détriment de tout et au seul bénéfice de ceux qui l’ont initié et qui la contrôlent. En parallèle encore, il y a lieu de séparer les pouvoirs. Chacun doit regagner sa place et non rester cumulés en un seul endroit, entre les mains d’une poigné de personnes. d) - Moyens à mettre en œuvre - Ces trois grands axes fondamentaux : enseignement et éducation, économie, séparation des pouvoirs, nécessiteront toutes les capacités des structures de l’Etat, dotées cette fois d’hommes compétents ayant de la volonté et sachant à quoi s’en tenir. La bureaucratie s’en trouvera ainsi bannie de fait aussi bien que son incidence directe : la "rechwa" ; les «beggarine» du système seront chacun remis à sa place, là où ils ne pourront plus officier ni influer en quoi que ce soit, après avoir eu le sentiment d’être de véritables seigneurs, oubliant de fait leur ignorance sans jamais pourtant cacher leurs incroyables prétentions. e) - Du programme scolaire - En matière d’enseignement et d’éducation, il y a lieu de créer une ambiance scolaire et culturelle à travers tout le pays, par de nouvelles structures adéquates, à même de conduire à bon terme ce projet vital et de première importance. Il est question de produire de nouvelles générations d’érudits et de technocrates à même de relever les défis de l’heure, et ainsi remplacer les anciennes générations aujourd’hui en retraite dans leur majorité ; malheureusement réduites sur le tôt à l’état de diaspora disséminée à travers le monde. Si en 2015, les nouveaux élèvent à scolariser démarrent sur la base d’un bon programme scolaire, ce n’est pas pour autant que la partie est gagnée ; car il faudra encore attendre trente années avant que la nouvelle méthode ne donne ses preuves à l’usage. Nous voilà en 2045 ! Point de départ de la nouvelle Algérie, dans laquelle chacun est censé avoir sa chance. f) – Actions générales à entamer - Entre-temps, l’économie doit être régulée et réglementée, et les pouvoirs séparés afin que chacun joue pleinement son rôle sans aucune influence externe. Le politique, le législatif, la justice ainsi que la presse et le médiatique. Les énergies doivent être libérées et non demeurer contenues. Chacune parmi ces institutions aura le délai de trente ans pour faire ses preuves en amenant progressivement le pays aux normes en usage dans tout pays qui se respecte, désireux de figurer dans la saga des pays développés… Trente ans, ce n’est pas la porte à côté. Ce sera un long parcours assez ardu et plein d’embûches. Il y aura des volontés de fer à éprouver et mêmes celles, contraires et hostiles, auxquelles se confronter pour les réduire. Il faudra réhabituer l’Algérien au travail productif et non celui affairiste actuellement en vogue. Il y a lieu d’éduquer et d’occuper sainement toute une pléthore de jeunes laissés pour compte et à la dérive. Des mentalités nouvelles, évolutives, doivent apparaître tout au long de cette période charnière, en habituant également les gens à la discipline et au civisme. L’application de la loi doit devenir effective pour tous, sans distinction de classe ou de statut. Ce sont là les seules conditions à même de garantir la réussite de cet ambitieux programme de longue haleine. Ce n’est pas un seul président qui pourra y arriver mais plusieurs, agissant sur un programme d’Etat conçu pour sortir le pays de l’ornière, et que chaque nouveau président devra respecter jusqu’à son terme. Dans trente ans ! g) - Ecueil éventuel - Il y a, bien sûr, un autre pouvoir à discipliner ; celui de l’argent. Assez difficile à mater puisque le règne des l’argent est aujourd’hui le maître des céans. Dans les faits, c’est lui qui décide de tout en raison et en fonction des intérêts de ceux qui le possèdent. Le nouveau président devra avoir toutes les capacités et la sagesse de se le concilier au lieu de le combattre, pour essayer de l’amener à la raison en lui donnant l’occasion d’agir pour les intérêts supérieurs du pays. Et ainsi, chaque partie y trouvera son compte. C’est tout ce pain sur la planche, pas facile à pétrir et à cuire, qui attend le nouveau président et les suivants… h) - Impondérable - …Si d’içi 2020, la fin des temps n’a pas eue lieu… Dans sept ans ! Le chiffre sept encore une fois !
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 12:18:59 +0000

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