224/ Ayons une pensée pour les distributeurs qui, lorsquils pré-financent les œuvres, prennent bien autant de risques que les producteurs. A l’occasion de l’Assemblée des médias qui s’est tenu le 2 décembre, dans une table ronde sur le financement de la création, Iris Knobloch, la présidente de Warner Bros. France a souligné le fait que la distribution était le grande oublié des débats. Citant une étude de Sesca, elle a rappelé que ce secteur, qui finançait de 20 à 25 % du budget des films, non compris les frais d’édition, était globalement déficitaire : “Quand nous gagnons, nous ne gagnons que notre commission. Quand nous perdons nous pouvons tout perdre”. Elle a par ailleurs indiqué que le chiffre d’affaires de la vidéo physique continuait à chuter fortement en France, alors qu’il s’est à peu près stabilisé au Royaume-Uni et en Allemagne. Quand à la vidéo à la demande (VàD), elle croît légèrement en France, alors qu’elle progresse de 25 à 30 % chez nos deux voisins. Manuel Alduy, le directeur du cinéma de Canal+, a révélé que, selon les études, les films français avaient un public plus âgé et plus masculin que la moyenne.
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 12:30:54 +0000
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