A la tête du mouvement citoyen "Dekkal Thiès Ak Dieng", ce - TopicsExpress



          

A la tête du mouvement citoyen "Dekkal Thiès Ak Dieng", ce fonctionnaire émérite du ministère de l’Economie et des Finances, la cinquantaine à peine révolue, s’est fixé un objectif en perspective des élections locales à venir, devenir maire de Thiès. Issu d’une grande famille maraboutique de la capitale du Rail, Mamadou Dieng, qui ne milite dans aucun parti politique, même s’il reconnait avoir flirté dans sa tendre enfance avec les mouvements de gauche, notamment Aj /PADS, a été enseignant, puis pensionnaire du département de philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), avant de réussir le concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) de Dakar, d’où il est sorti breveté. Ce quinquagénaire toujours prompt à se mettre au service de son prochain est connu pour sa discrétion, sa générosité et, surtout, pour sa proximité avec la jeunesse thiessoise. Il ne manque aucune occasion pour descendre dans son fief afin de communier avec les populations de sa ville natale. Et ce, depuis plusieurs années, malgré ses occupations professionnelles. Cet homme qui a un amour viscéral pour sa ville est aussi un fin stratège de l’ombre qui dit avoir fortement contribué, et« dans la plus grande discrétion », à l’élection de M. Idrissa Seck pour la première fois en 2002 au poste de maire de Thiès. Régulièrement élu conseiller municipal depuis cette date, il espère que l’édile de la capitale du Rail lui rendra l’ascenseur aux élections locales de 2014. Mamadou Dieng, qui jouit d’un solide capital d’estime auprès des populations de cette ville frondeuse à cause de sa modestie légendaire, a occupé sous le magistère du maire sortant de Thiès plusieurs fois le poste d’adjoint au maire chargé de la commission des finances. Sur le plan des relations personnelles, il jure que rien ne l’oppose à Idrissa Seck, encore moins au premier adjoint Yankhoba Diattara. Comptable des différents mandats de l’actuel maire de Thiès et patron du parti Rewmi, comme il aime à le rappeler, Mamadou Dieng, qui a eu à assurer à maintes reprises l’intérim du premier magistrat de la ville de Thiès, estime cependant que, pour l’essentiel, il n’est pas satisfait de la gestion des affaires locales du maire sortant. « Quand l’essentiel n’est pas assuré, on a l’obligation de se positionner et réclamer la mairie », nous a-t-il confié au cours d’une discussion portant sur ses ambitions pour la mairie de Thiès. Très sûr de lui, même s’il est présenté par certains de ses détracteurs comme un outsider, Mamadou Dieng rit sous cape et dit à qui veut l’entendre qu’il sera maire de Thiès, par la grâce de Dieu. Une fois édile de la capitale du Rail, il compte mettre son expérience et son expertise au service des populations de sa ville. Cet homme, qui croit en sa bonne étoile, se dit suffisamment compétent pour donner aux Thiessois ce dont ils ont besoin pour le développement de leur terroir. Pour atteindre cet objectif, Mamadou Dieng compte s’appuyer, en dehors de son mouvement citoyen « Dekkal Thiès Ak Dieng », sur son réseau de sympathisants notamment dans les milieux des jeunes, des femmes et des personnes du troisième âge. Pour le candidat à la mairie de Thiès qu’il est, les partis politiques ont aujourd’hui atteint leurs limites objectives. C’est pourquoi, il estime que c’est à la société civile de jouer pleinement son rôle, en évitant toute forme de compromission, pour prendre le relais et améliorer les conditions de vie et d’existence de leurs concitoyens. C’est tout le sens de son engagement citoyen et de son combat de tous les jours, qui visent à booster le développement de la cité du Rail. Le premier levier qu’il compte actionner une fois élu maire, c’est d’amener ses administrés à comprendre qu’une mairie peut être gérée autrement. Son credo, une fois aux affaires, se résume en une phrase : « gérer ensemble la cité avec toutes les forces vives de la commune, au profit exclusif des populations ». Mamadou Dieng, qui n’est pas partisan de l’Etat jacobin, est naturellement contre toute forme de gestion solitaire du pouvoir local. Dans sa profession de foi, il dit que la lutte contre la pauvreté sera au cœur de ses préoccupations. C’est pourquoi, il envisage, avec l’appui de ses partenaires, la création d’une banque municipale qui sera logée dans une grande institution financière de la place. Gestionnaire très rigoureux, le prétendant au poste de maire de Thiès se dit favorable à la reddition des comptes. Pour cet inspecteur du Trésor, en effet, tout gestionnaire doit rendre compte de sa gestion, au nom du principe devenu sacro-saint de la bonne gouvernance. Gageons que les nombreux prétendants qui se bousculent déjà au sein du parti Rewmi pour la succession de M. Idrissa Seck, ne verront pas d’un bon œil ce prétendant qui vient avec autant d’atouts !
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 15:33:19 +0000

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