AQUALAND Aujourd’hui tranche de vie Aqua-land. Parc familial - TopicsExpress



          

AQUALAND Aujourd’hui tranche de vie Aqua-land. Parc familial d’été ou vous trouverez un ensemble d’attractions aquatiques… Celui ou je suis allé disposait de 3 toboggans, d’un rafting à bouées, d’une piscine à vagues et d’une piscine normale… Ah, j’oubliais la piscine « champignons », mais à moins que vous ayez moins de 3 ans et des brassards jaunes aux bras, vous risquez de vous y ennuyer. Pour les plus globe-trotters d’entre vous, n’essayez pas de comparer avec les grands parcs Aqualand américains. A part la possibilité d’avoir des frites et des grillades à toute heure, rien de comparable. Nous sommes ici dans le normal accessible à tous, pas de +haut, +rapide, +raide, +long… Du familial pépère de 2 à 60 ans (même plus, mais fermez la bouche pour ne pas perdre votre dentier !). La première étape consiste à trouver un coin d’ombre pour y disposer sa serviette… Ce n’est pas loin de la mer, dans une grande dune avec quelques arbres ici et là… Attention tout de même, la nuit les lapins de garenne doivent reprendre possession du site car on trouve un nombre impressionnant de crottes… Mais bon ! Qu’est-ce que quelques crottes sèches… Restons calme cela aurait pu être des vaches. Une fois la serviette et le sac à pique-nique posés, on va au vestiaire déposer ses affaires et ses objets de valeur. En échange on reçoit un magnifique bracelet en plastique avec un numéro à 3 chiffres. Au moment de l’accrocher au poignet, la dame du vestiaire me lance d’un ton avenant : « Et le perdez pas sinon on ne pourra pas vous rendre vos affaires ! » « C’est à qui le tour ? » Certes le conseil est utile, mais l’esquisse du début d’un sourire aurait pu être agréable. Me voilà donc prêt, torse nu, en short de bain et le précieux bracelet rouge solidement fixé au poignet pour affronter mon premier défi : Le KAMIKAZ. Le nom inspire une confiance relative, mais bon… Je me dirige vers l’escalier. Au passage dans le pédiluve, je remarque que je ne suis pas le premier de la journée à le faire. En effet flottent ici et là, des épines de pins, de la terre et même un vieux pansement, vestige d’un exploit héroïque passé. Mais rassurez-vous, les pédiluves sont nettoyés plusieurs fois par jour. J’ai vu des employés le faire, façon paludier de Guérande avec de grandes raclettes et tout mettre à la poubelle avant de changer l’eau. Donc j’attaque l’ascension… 5 étages d’escalier (18 mètres environ !) avec arrivée sur la plateforme de lancement. Jusque là ça va ! Un maitre nageur vous accueille, habillé d’un magnifique T-shirt jaune, dans le dos duquel 3 lettres de 20 centimètres de haut sont inscrites en rouge : S.O.S. … Je vous jure ! Mais pas le temps de discuter : « Mettez-vous en place ! » Le KAMIKAZ se compose de 2 toboggans droits, parallèles, un rouge et un jaune, chacun mesure une cinquantaine de mètres de long et comporte 2 bosses réparties sur le parcours. Etant rigoureusement identiques vous pouvez donc faire la course, mais uniquement assis ou couché et pieds vers l’avant. Là, un dilemme survient pour le néophyte que je suis ! Comme des petits de 7 à 8 ans descendent avec des brassards aux bras… et pas très vite… on peut être tenté de donner une impulsion avec la barre qui sert à empêcher d’y rentrer debout ! C’est ce que j’ai fait la première fois pour gagner la course… Grave erreur ! J’ai toujours été nullité crasse en physique, et la règle qui dit qu’un corps pesant 4 fois plus qu’un enfant de 7 ans descendra beaucoup plus vite m’était complètement sortie de la tête. C’est à la première bosse qu’elle m’est réapparue, quand je n’ai plus senti le toboggan sous mon dos, puis à l’atterrissage entre les 2 bosses, où là j’ai bien senti le toboggan sur mon dos… Je ne vous parle pas de la 2ème bosse, où là ce sont mes fesses qui ont amorti le choc et enfin l’arrivée où, parti sur le dos les pieds en avant, je suis arrivé sur le ventre les pieds en arrière… Probablement retourné par les 20 centimètres d’eau qui m’ont brusquement freiné en bas du toboggan juste avant le bassin d’arrivée. J’avoue que le passage d’une position à l’autre reste encore un peu confus dans mon esprit. Mais cela à beaucoup amusé les personnes qui attendaient un membre de leur famille… Quand on peut faire plaisir ! Mais je suis arrivé bien avant le gringalet sur le rouge… Par contre je dois bien avouer que la deuxième fois j’ai plutôt freiné, surtout qu’entre temps 2 personnes avaient du être sorties du bassin par les « SOS Men » car elles s’étaient cogné la tête. Fort de cette expérience, j’ai donc accompagné ma fille sur le ruban bleu, une sorte d’enchevêtrement de tubes bleus et de virages, un classique beaucoup plus tranquille. Nous avons ensuite tenté une sorte de grande glissière jaune, plate mais très large qui a pour effet de vous empêcher de rester assis. Il vous fait donc arriver dans l’eau dans à peu près toutes les positions possibles, de la plus conventionnelle à la plus ridicule. Restait enfin le raft, une fausse descente de rapide (on a rarement vu des rapides bleu clair !) faisable à 2 ou 1 dans des bouées. Après avoir grimpé votre bouée en haut de la fausse montagne, vous descendez en étant bringuebalé de gauche à droite, en tournant sur vous-même et en vous cognant le long des parois… Enfin vous arrivez assez vite, de face ou de dos, dans un bassin où vous vous vautrez comme une bouse… Comme cela, ça parait bizarre, mais c’est assez fun ! Bon, après ce tour de chauffe, retour vers les crottes de lapins pour le pique-nique. Bien sûr vous ferez l’ensemble des attractions plus d’une dizaine de fois dans la journée ! A ce propos, une petite remarque aux concepteurs du parc : Même si les temps d’attente sont courts (5 à 10 minutes maxi), vous attendez, le plus souvent, à l’ombre des arbres et mouillé. Ajoutez à cela un petit vent dès que vous êtes dans les escaliers et vous avez vite fait de vous les cailler un peu ! Moi je dis cela, je dis rien comme dirait l’autre ! Pour ceux d’entre vous qui pourraient être lassés par les attractions, vous pouvez bien sûr observer ! Comme tout lieu public, vous bénéficierez devant vous d’un panel intéressant du genre humain : des beaux, des belles, des qui se croient, des qui l’ont été, des qui voudraient l’être encore, des qui manifestement s’en foutent, des qui ne le seront jamais, des qui ne se posent même pas la question, des petits, des gros, des maigres, des grands, des musclés, des chétifs, des chevelus décoiffés et des chauves luisants. Le tout dans une variété d’âge allant du nourrisson au papy… Même les chiens sont admis… Mais ils ne peuvent pas faire les attractions (même accompagnés !) Bien sûr, tout ce petit monde est enveloppé dans une variété de maillots de bain dépassant la gamme du plus grand magasin. Certains datent d’avant guerre, d’autres sont des modèles de stars, portés par des citoyens lambda, il y en a pour tous les goûts ! Une remarque pratique : mesdames, mesdemoiselles, les hauts en forme de bandeaux, bien que très seyants à l’œil s’avèrent être un mauvais choix. Vous vous en rendrez compte après votre première descente en toboggan. Et voilà, bon an mal an, la journée s’achève après des centaines de mètres de descentes désordonnées, et des litres de crème solaire consommés (ben oui ! Eau + frottement, il faut en remettre tout le temps !) Vous regagnerez votre résidence la tête pleine d’eau et les jambes fatiguées… pourquoi les jambes ? Explication : si vous faites 10 fois le Kamikaz, 10 fois le ruban bleu et 10 fois le jaune plat… Le raft c’est cadeau ! Cela vous fera monter à peu prêt l’équivalent de 100 étages à pieds… Impressionnant non !!!
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 21:14:22 +0000

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