ASI24 - (Dakar) Comme beaucoup d’Africains, le cabinet GMC - TopicsExpress



          

ASI24 - (Dakar) Comme beaucoup d’Africains, le cabinet GMC installé à Dakar se demande si le problème de l’Afrique ne vient pas de son peuple. ASI24 publie en intégralité la réflexion Cinquante ans après les indépendances, l’Afrique est toujours en sous développement. Et si le problème était nous se demande le cabinet GMC ? Intégral. Dans nos publications des mois de mai et juin derniers, nous avons abordé deux thèmes d’actualité, portant notamment sur la nécessité de revisiter la notion de développement économique et social et sur l’urgence de repenser le système de financement actuel de nos entreprises. Comparé à un organisme biologique, poser ces deux thématiques revenait quelque part à traiter l’esprit (capacité de bien cerner là ou on va) et le sang (importance de la finance dans le processus de développement). Dans notre présente parution, nous vous proposons de passer en revue un thème non moins important qui pose la problématique de la réelle volonté des Africains au Sud du Sahara à transformer qualitativement leur continent. Ainsi, après l’esprit et le sang, c’est maintenant au tour du cœur d’être passé au crible. A titre de rappel, il est important de souligner que le cœur est le moteur de l’organisme biologique. Au regard de cette fonction centrale, il peut être considéré comme un organe où se cristallisent les aspirations et les vocations. Plus de 50 ans après les indépendances, ambitionnons nous vraiment de développer notre continent et notre sous-région ? Sommes-nous prêts psychologiquement ? Ne sommes nous pas victimes d’une connivence silencieuse entre des intérêts étrangers, dont les objectifs consistent à reléguer notre Continent si riche, en dortoir et réserves de matières premières inexploitées et des élites africaines fortement occidentalisées ? Tout ceci au grand détriment de la majorité silencieuse, condamnée à vivre éternellement dans la pauvreté, aidée en cela par quelques traditions réfractaires au développement ? Au début des années quatre vingt dix, un spécialiste du développement, Axelle Kabou pointait déjà du doigt les responsabilités africaines dans une célèbre publication intitulée « Et si l’Afrique Noire refusait le Développement ». Très audacieux à l’époque, cet ouvrage qui avait bouleversé les cercles intellectuels africains d’alors, n’en comportait pas moins à notre avis une erreur historique à savoir celle d’avoir tenté d’expliquer le non développement du Continent noir par le seul refus de ses structures sociales d’aller vers cet objectif. Refuser en effet c’est ne pas vouloir et sous entend qu’on peut. Or, les Africains, depuis les indépendances, avec les effets néfastes des programmes d’ajustement structurels, la détérioration des termes de l’échange et l’omniprésence d’un contexte général pas toujours favorable, avaient-ils la moindre capacité de développer leur continent ? De notre point de vue, cette question gagnerait à être posée, plus d’une vingtaine d’années après l’avènement de cet ouvrage et à la lumière d’un constat général d’échec observé suite à cinquante années de gestion après indépendances. En d’autres termes, nous avons intérêt à nous interroger sur nos capacités intrinsèques à aborder en toute sérénité le virage du développement. Comment faire pour délier les menottes qui nous empêchent de progresser ? Comment bâtir un nouveau type d’africain visionnaire, aimant son continent, travailleur et conscient de ses responsabilités dans l’évolution du monde ? J’avoue que je suis toujours très impressionné par un célèbre verset d’un grand livre saint révélé : le coran qui pose sans ambages l’importance du comportement individuel dans l’atteinte des objectifs communautaires. ” En vérité, DIEU ne modifie pas l’état d’un peuple, tant que les individus qui le composent ne modifient pas ce qu’il y a en eux-mêmes”. Sourate 13 verset 11. Avons-nous vraiment modifié ce qui est en nous-mêmes, africains au sud du Sahara, depuis que nous avons hérité de la gestion de nos pays ? Ou devons nous nous complaire dans ce discours dominant qui voudrait que 50 ans c’est peu pour atteindre les objectifs de développement et que nous sommes dans la bonne voie ? Ou plutôt en voie de développement pour utiliser une formule politiquement correcte ? Justifier nos problèmes par la courte durée des 50 années d’indépendance n’est pas acceptable Ces questions assurément sont importantes, surtout dans un contexte marqué par un élan de sympathie planétaire à l’égard d’un Grand citoyen africain, en fin de vie, Nelson Mandela, dont les qualités sont vantées par la communauté internationale toute entière, mais aussi dans un contexte où le Président Obama vient de boucler une tournée africaine dont les espoirs suscités sont immenses du fait que son dernier mandat en cours ne lui donne plus de souci de réélection. Le continent africain pose problème. A cet égard, le cas du Japon est révélateur. En 1945, les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et l’invasion soviétique du Manzhouguo ont fait deux millions de soldats et près de 700 000 civils tués. Les grandes villes (sauf Kyoto) sont presque anéanties. La production industrielle est à 10 % de son niveau de 1940. Le pays est à reconstruire. Malgré ses déconvenues, le Japon s’est relevé moins d’une dizaine d’années plus tard et devient dans l’espace de moins d’un quart de siècle !!! la deuxième puissance économique mondiale derrière les Etats Unis. Des années 1950 jusqu’aux années 1980, le Japon connaît un apogée culturel et économique et une formidable croissance. Certes, les Etats Unis en occupant l’archipel nippon jusqu’en 1951 et en fournissant une aide financière considérable, accompagnée d’un accompagnement démocratique, ont permis au pays de se redresser. Mais tout le mérite semble revenir au peuple japonais qui a su, dans le cadre d’une démarche stratégique de réflexion prospective, organiser son envol. Le Japon a fondé son miracle économique des années 1950 et 1960 et sa puissance actuelle sur la théorie du vol d’oies sauvages. Le principe consiste à initier le processus d’industrialisation sur un produit à faible technicité, il en devient exportateur, puis l’abandonne pour un produit à plus haute valeur ajoutée. Ainsi, on observe trois phases dans cette vision : premièrement, le pays importe le produit, puis il substitue la production nationale aux importations avant de l’exporter. Concernant l’appréciation de la qualité des ressources humaines nippones, L’image que l’on reçoit le plus souvent des japonais est celle d’un peuple travailleur, et cette idée ne date pas d’hier puisqu’on la retrouve dans le témoignage des premiers Européens arrivés dans l’archipel Nippon . A cet égard, le missionnaire Alissandro Valignano, écrivait dès 1583 : « en général, les japonais sont tous intelligents, bien élevés et industrieux ». Le confucianisme a été pour beaucoup dans le façonnement de l’homme japonais. Il était enseigné dans les écoles et dans les administrations politiques et militaires comme code moral, façonnant la mentalité de plusieurs générations de samouraï et d’intellectuels. Le confucianisme est convaincu que la réforme de la collectivité n’est possible qu’à travers celle de la famille et de l’individu. L’exemple de l’Allemagne, l’autre puissance vaincue n’en est pas moins révélatrice ; ruinée après la deuxième guère mondiale, victime d’un démantèlement de son complexe militaro industriel par des pays comme la France et l’ex-URSS, et divisée en deux (Allemagne de l’Est et de l’Ouest), elle s’est redressée (la partie ouest s’entend) moins d’une dizaine d’années plus tard, devenant même la 3ème puissance mondiale, à la faveur certes d’un plan Marshall ambitieux mais aussi de ses ressorts socio culturels. Aujourd’hui, tout comme pour le japon, la qualité des ressources humaines et le savoir faire allemand sont reconnus mondialement. Le cas de la Corée du sud est tout aussi édifiant. En 1960, le Sénégal et ce pays avaient quasiment le même niveau de développement économique. 50 ans plus tard, le Sénégal fait toujours partie des pays les moins avancés alors que la Corée du Sud a assuré son décollage économique. Quinzième puissance économique mondiale en 2010. Comme on le voit à travers ces trois exemples, le retard économique du continent noir ne peut être expliqué par le seul critère relatif à la durée de la gestion post indépendance. Si l’Allemagne et le japon ont pu se relever moins d’un quart de siècle après la destruction de leur économie, et si la Corée du Sud a pu accéder au cap de l’émergence, c’est parce que, l’élément le plus important dans tout processus de développement à savoir la qualité des ressources humaines, et son corollaire, la capacité à anticiper et à construire ont été déterminants. Le type d’africains en mesure de développer le continent existe-t-il en majorité ? En ce qui concerne notre sous continent, la question qui se pose, sur la base du postulat ci-dessus, est de savoir si le type d’Africain capable de porter dignement le développement du continent existe suffisamment en quantité et en qualité. A l’heure où l’afro optimisme gagne du terrain et où dans plusieurs cercles de réflexion intellectuels, des théories assez surprenantes prononcées par des institutions mondiales comme le FMI du genre « l’Afrique est le prochain continent émergent », ou « l’Afrique subsaharienne devrait devenir une des régions les plus dynamiques du monde, immédiatement après les pays en développement d’Asie.”, on doit s’interroger sur la pertinence de tels slogans. De notre point de vue, sur la base de plusieurs observations empiriques fondées sur une expérience d’une vingtaine d’années dans le financement du développement, nous ne pourrions entériner ces théories optimistes. L’homme est au début et à la fin de tout processus de développement. Les idées ainsi que les actions ne peuvent se mouvoir à elles seules. Il faut des hommes pour les porter. La faillite indéniable des élites En scrutant minutieusement nos pays, l’on se rend compte aisément que les élites qui ont la lourde responsabilité de tracer la voie, parce qu’elles sont formées dans le monde occidental, en deviennent des relais dans les sphères de prises décision nationales et continentales. Une structuration économique inadaptée, forgée pendant la période coloniale, continue de subsister faisant de nos pays des réservoirs de matières premières exportables à souhait. La logique des « relais locaux » est tellement bien forgée et entretenue que peu parmi les élites locales aiment véritablement leurs pays et se soucient de leur prospérité. Le système prévoit même des outils de maintien du dispositif comme l’appui au maintien au pouvoir des élites favorables à l’occident, le spectre d’un octroi insuffisant de l’aide bilatérale et multilatérale, les accords de défense de même que la garantie de la convertibilité de la monnaie. Sans oublier des moyens de communication radiophoniques et télévisuels puissants, en mesure de façonner les mentalités de manière décisive. Là où le phénomène est le plus regrettable c’est que la pérennisation du système de spoliation des ressources naturelles s’accompagne souvent de facilités individuelles offertes aux élites comme le bénéfice de placements sécurisants dans des zones off shore, le maintien du secret bancaire, et la corruption. Sur les 1000 milliards de dollars d’aide reçus par le Continent depuis 50 ans (pour rappel l’Europe en a reçu l’équivalent de 100 milliards de dollars équivalent année 2006 au titre du plan Marshall), combien vraiment ont profité à l’Afrique ? Assurément, peu puisque une très grande part a été recyclée dans les économies développées. La capacité de réflexion prospective, et stratégique des élites a été tellement phagocytée et réduite à sa plus simple expression, que beaucoup d’idées simples oh combien importantes pour le développement n’ont pas à ce jour été valorisées. Ainsi est il normal que les Africains au sud du Sahara continuent d’importer dans la plus part des pays des couches pour bébés et des carreaux et même de la viande d’Europe pour certains ? Est il concevable, 50 ans après les indépendances, que les métaux ferreux, le coton et les anacardes etc.…..soient exportés en l’état, transformés à l’étranger et revendus à notre continent à des prix exorbitants ? L’absence de structures sanitaires de référence mondiale qui auraient pu éviter l’hémorragie de devises constatée à l’occasion des évacuations sanitaires vers l’occident est elle acceptable en ce 21ème siècle ? Sans oublier la gestion globalement insuffisante de nos maigres ressources budgétaires, perceptibles à travers des caisses noires bien alimentées et des commandes publiques sans aucun rapport avec les prix de référence du marché. Assurément nos élites, en leur qualité d’éclaireurs, ont une lourde responsabilité dans la persistance de la situation de pauvreté de notre continent. Du côté de certains opérateurs économiques aussi, le fait de que de nombreux contrats à l’exportation entrainent des manques à gagner demeure préjudiciable à nos économies. Combien de sociétés écran dites de commercialisation ont été créées dans les pays développés par les promoteurs de projets africains ? Le prix de vente de la matière première est souvent sous déclaré en Afrique et le différentiel capté par la société écran. Ces manques à gagner énormes issus de ces types de pratiques qui sont légion, de même que des moins values très importantes de recettes fiscales intérieures plombent assurément notre développement. A cette étape, il est utile de constater que contrairement aux élites africaines celles du monde occidental font l’objet d’une grande réactivité et d’un sens élevé de la prospective. Le monde occidental et les pays qui le composent réfléchissent en permanence sur les menaces de l’environnement qui pèsent sur le devenir de leurs sociétés ; c’est le cas par exemple du blanchiment de capitaux, de l’entrée de la chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’islamisme et de l’immigration. Sur tous ces sujets supposés à même de réduire à néant des siècles de travail, l’Occident a réussi à mobiliser une grande partie de la communauté internationale en mettant par exemple comme condition à l’accès au financement un engagement des établissements bancaires bénéficiaires de lignes de crédits à contribuer à la lutte anti blanchiment, en proposant au Continent Africain la négociation d’Accords de Partenariats Economiques (APE) pour contrecarrer l’omniprésence de la Chine, en faisant de la lutte contre l’islamisme une super priorité planétaire et en définissant une politique migratoire conforme à ses intérêts. De notre côté avons-nous identifié les menaces qui pèsent sur notre devenir sur les cinquante prochaines années ? Avons-nous essayé de leur trouver des réponses ? Avons-nous réussi tout comme le monde occidental à impliquer la communauté internationale dans la définition d’un agenda réaliste ? La réponse semble négative et pourtant que de menaces !! La persistance des paradis fiscaux, le maintien du secret bancaire, la forte compétitivité des produits chinois, la faiblesse économique de plus en plus persistante de partenaires traditionnels surendettés, la ruée foncière vers l’Afrique, les systèmes de communication hyper puissants qui diffusent des contrevaleurs néfastes à notre développement, la persistance de systèmes de pré carrés inutiles et peu productifs car tuant dans l’œuf les reflexes de bonnes initiatives constructrices de développement. Comme on le constate dans les développements qui précèdent, nos élites sensées conduire les peuples africains vers le progrès semblent loin d’être prêtes. Concernant l’énorme majorité de la population africaine habitant dans les campagnes, elle a été longtemps confinée dans des situations de pauvreté et d’archaïsme notoires. En préparant cet article, nous nous sommes rendus dans deux villages sénégalais distants de près d’une centaine de km. Ce que nous y avons découvert renseigne éloquemment sur le retard très important qu’accuse la campagne africaine par rapport à la satisfaction de besoins fondamentaux : absence de latrines dans de nombreux foyers, point d’électricité, des semoirs datant de la colonisation comme outil agricole, des enfants parcourant de longs kilomètres pour aller à l’école, une alimentation peu équilibrée, des habitants désespérés dont la plupart sont non instruits. L’Afrique noire, mal partie Au niveau des jeunes le maître mot est la crise de valeurs. La plupart d’entre eux ont quasiment perdu leurs repères et prennent exemple sur des contre modèles promus par le système de communication occidental et rêvent d’immigration. A cela s’ajoute que le développement exponentiel des jeux de hasard et l’attrait que représentent les activités politiques dans la société africaine ne cessent de les confiner dans des situations peu confortables de recherche effrénée de gains faciles pour contrecarrer un temps les affres d’un chômage galopant. Comme le disent si bien certains étudiants Sénégalais, une partie de la jeunesse délaisse de plus en plus l’approche LMD (Licence Maitrise Doctorat) au profit de celle (Lutte Musique Danse). Vu ce diagnostic d’ensemble de l’état d’esprit de nos ressources humaines, n’est-il pas un leurre savamment entretenu, pour des raisons évidentes d’intérêts, que de considérer le continent africain comme le prochain continent émergent ? Ne risquons nous pas, à la lumière de ce discours d’autosatisfaction, de nous retrouver dans 50 ans avec les mêmes difficultés et espoirs déçus. Rappelons que René DUMONT avait dès l’entame des indépendances attirer notre attention sur ces risques en publiant son fameux ouvrage l’Afrique noire est mal partie. A l’époque beaucoup d’africains avaient considéré une telle prise de position irréaliste et hostile et aujourd’hui, l’histoire semble lui avoir donné raison. L’image du « seau troué » dans lequel nous tentons vainement depuis 50 ans de conserver notre eau vitale me revient toujours à l’esprit. Le moment nous paraît effectivement venu de réparer ce récipient, ce qui signifie changer radicalement d’approche et promouvoir une nouvelle conscience africaine. Changer radicalement d’approche. Promouvoir une nouvelle conscience africaine Redressons en toute responsabilité les choses avant qu’il ne soit trop tard. Si nous voulons léguer à nos petits fils un continent d’avenir, c’est maintenant qu’il faut s’y prendre en essayant de forger une nouvelle conscience africaine, un Nouveau Type d’Africain (NTA). En attendant que cette nouvelle politique puisse porter ses fruits, dans un demi-siècle peut être, il convient de gérer l’existant en apportant des réponses appropriées aux menaces définies ci haut qui pèsent sur les pays d’Afrique Noire. D’ici la aussi, il conviendra de mettre en place des programmes efficaces de lutte contre la pauvreté grâce à une meilleure gestion de nos revenus et à une redistribution plus équitable de ceux-ci. Mais aussi insister sur la nécessité d’appliquer rigoureusement les sanctions. Nous avons en effet de bonnes règles malheureusement que nous n’appliquons pas suffisamment. Vivement aussi l’avènement de grands visionnaires et réformateurs pour imaginer des alternatives aux rapports de forces actuels très défavorables à notre sous continent, l’Afrique Noire. Tout en débutant dès maintenant le grand chantier de la refondation ou des « semis » pour commencer à forger le citoyen africain de demain, notre système éducatif devrait à notre avis à court terme, renforcer les compétences dans quatre domaines : 1 la recherche développement et l’innovation, 2 le management avec la formation de capitaines d’industries chevronnés pour mettre en application les résultats de la recherche, 3 la gestion d’entreprises et 4 la formation de commerciaux chevronnés, capables de vendre nos produits sur le marché international. A ce sujet, quel est l’africain qui trouve normal que notre couscous à base de mil peine toujours à percer les marchés étrangers ? Défi que le couscous marocain a relevé mondialement. Pourquoi les petits pois en provenance de l’étranger arrivent à s’imposer à nos assiettes, là où nos haricots locaux, pourtant très riches en vitamines n’arrivent pas à sortir de nos frontières ? Ces remarques sont aussi valables pour nos produits tropicaux, nos coutumes vestimentaires, nos produits artisanaux ; j’en passe. Sur le chantier de la refondation, des structures comme la famille, l’école et les confréries religieuses auront un rôle important à jouer. De notre point de vue le Nouveau citoyen africain devrait avoir les qualités ci-après : 1- Fort dans le respect des prescriptions divines ; 2- Instruit, visionnaire avec un bon sens de l’anticipation, stratège et organisé ; 3- Travailleur, Innovateur et déterminé, avec un cap clair sur les objectifs à atteindre ; 4- Fier de son africanité, comptant d’abord sur ses propres forces et ayant une préférence marquée pour tout ce que produit son continent ; 5- Homme de Paix, patient, pédagogue et pardonneur ; 6- Discipliné, Respectueux de l’environnement, de la chose publique des Institutions et des règles CABINET GMC Asi24.info |9 juillet 2013 |
Posted on: Fri, 12 Jul 2013 12:02:59 +0000

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