Au PS, l’impôt n’est pas une politique, c’est une - TopicsExpress



          

Au PS, l’impôt n’est pas une politique, c’est une addiction ALLEZ REMERCIONS CEUX QUI ONT VOTE POUR LA GAUCHE Il ne se passe pas de jour sans qu’une nouvelle taxe soit annoncée ni qu’un impôt ou un prélèvement ne soit augmenté. Moscovici vient encore, entre deux hoquets sur la croissance, d’évoquer d’une manière plus sûre l’augmentation de 0,3 % des prélèvements en 2014. Des rumeurs persistantes font état d’un accroissement de la CSG. La France est un pays socialiste avec ou sans les socialistes, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle le soit davantage quand ils sont aux affaires. Chez eux, c’est de l’ordre du réflexe : lorsque les recettes publiques vacillent, la réponse consiste toujours à augmenter les prélèvements plutôt qu’à diminuer les dépenses. Le rapport de la Cour des comptes, après avoir souligné que « la situation française demeurait plus défavorable que la moyenne européenne », pointait du doigt le fait que le projet de rééquilibrage reposait sur 25 % d’effort sur les dépenses et 75 % d’augmentation des prélèvements obligatoires. Comme le rendement de ceux-ci dépend de la croissance, les résultats risquent de ne pas être au rendez-vous. Effectivement, la croissance, quoi qu’on en dise, se fait attendre, avec au mieux 0,1 % en 2013. Donc, recettes, déficits et dette n’atteindront pas les objectifs. Mais, comme le médecin de Molière dont la saignée n’a eu pour effet que d’affaiblir le malade, le socialiste se dit qu’elle n’a pas été suffisante et qu’il faut en pratiquer une autre. François Hollande, lors d’une conférence de presse en mai, avait indiqué qu’on ne pourrait pas augmenter l’imposition des ménages en 2014. Dès juin, la baisse du plafond du quotient familial annoncée impactera 12 % des ménages. Au PS, l’impôt n’est pas une politique, c’est une addiction. De la fiscalisation des heures supplémentaires jusqu’aux droits de succession, du plafonnement des niches fiscales à la création d’une nouvelle tranche à 45 %, la frénésie fiscale socialiste s’est déployée, n’hésitant même pas à augmenter la TVA intermédiaire, non sociale et sans intérêt pour notre balance commerciale, et se heurtant parfois à certains obstacles constitutionnels ou à la résistance de volatiles divers qui n’acceptaient pas de se laisser plumer. Le principal handicap de notre pays, c’est qu’il est structurellement socialiste. Lorsqu’un État aligne 56 % de dépenses publiques, 51,8 % de recettes publiques et 46,3 % de prélèvements obligatoires par rapport à son PIB, il est clair que le poids des administrations est plus important que celui des acteurs économiques privés. Non seulement la France est structurellement socialiste, mais elle l’est de plus en plus. Certains idéalistes un peu naïfs dans mon genre avaient cru que Sarkozy changerait les choses. Les actes ont démenti les discours : entre 2007 et 2011, le taux de prélèvements obligatoires est passé de 43,6 % à 44,5 % grâce à 52 mesures dont 23 taxes nouvelles. L’Allemagne est à 45 % de recettes publiques, le Royaume-Uni à 41,2 % et seuls deux pays scandinaves ont des taux supérieurs au nôtre. La Suède qui est allée au-delà des 70 % fait aujourd’hui mieux que nous. Les hésitations et les contradictions de Moscovici, condamné à se démentir piteusement pour n’avoir pas accordé ses violons avec le grand aria euphorisant du Président, ne révèlent que trop l’absence de clairvoyance et davantage encore le manque de courage de nos dirigeants, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, hélas ! La France vit sous morphine publique et pas un n’ose la réveiller. Ils se contentent d’augmenter la dose.
Posted on: Tue, 20 Aug 2013 02:45:33 +0000

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