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Autopsie dun complot..! (Page à modifer) Aimer cette page..! aureschaouia.free.fr/ Amazigh/Imazighen - Les Chaouis des Aures aureschaouia.free.fr Théâtre Régional de Batna (Aurès) - 1er Festival du théâtre dexpression amazighe de Batna du 10 au 18/12/2009 - voir les photos Débat autour du livre de Said SAADI sur le colonel Amirouche Résumé de la conférence de Saïd Sadi du 12 juin 2010 à la salle de la CFDT de Paris Cette conférence fut intégralement enregistrée par les soins de l’ACB. Décor : Avant l’arrivée de Saïd Sadi dans la salle de conférence des archives filmées, concernant uniquement la Kabylie, sont diffusées sur le grand écran de la salle et des chants à la gloire d’Amirouche accompagnent les images, un drapeau algérien est posé près de l’estrade. Entre 150 à 170 invités, en majorité des kabyles de Paris et leurs sympathisants dont une importante jeunesse venant des lieux d’enseignement du kabyle : l’INALCO et l’université de Saint-Denis (Paris VIII), quelques adhérents de l’ACB[1], une quinzaine d’anciens militants du RCDI, et assis au premier rang : des membres de la famille Mecili , Norredine Aït Hamouda, Azzedine Zalani et quelques journalistes algériens présents à Paris dont Areski Metref, l’animateur de séance. Conférence : Areski Metref présente Saïd Sadi, lit sa bibliographie et présente son livre sur Amirouche « clair et élégant ». Il cite, aussi, les nombreux récits publiés à la gloire de Amirouche et demande à Sadi « pourquoi cet ouvrage sur Amirouche ? » S. S. répond «je l’ai écrit pour répondre à la demande des Algériens qui recherchent un récit qui soit la vérité car ils sont conscients qu’il y a distorsion entre l’histoire réelle et l’histoire officielle présentée par le pouvoir algérien depuis 1962 , la SM algérienne (sécurité militaire) a repris la propagande française, la SM, comme chacun sait étant issue du MALG est l’ancêtre de l’actuel DRS» A. M. « pourquoi tous ces préjugés propagés sur Amirouche ? » lire la suite (format PDF) Compléments dinformations à travers une version aurésienne Dans cette bataille d’hommes permettez l’intrusion d’une femme car n’oubliez pas que la transmission du malheur autant que du bonheur s’opère par les femmes. Premièrement, je ne sers aucune chapelle, ni mosquée, aucun groupe d’intérêts et n’obéis à aucun conseiller ou rédacteur, seul le militantisme de terrain me commande, aucune autre motivation ne m’anime. Deuxièmement, je ne me permettrai pas de porter des jugements sur qui que ce soit car mes compétences historiques sont le fruit d’une mémoire forgée pendant la Révolution et d’une bibliothèque composée de différentes sources qui me permettent de savoir que l’objectivité n’existe pas puisque les documents d’archives et les ouvrages d’histoire sont eux-mêmes rédigés selon la subjectivité de leur auteur ou de son commanditaire. Deux exemples tirés du livre de l’historien Gilbert Meynier, pourtant réputé neutre, nous interpellent par leurs affirmations erronées : en page 197 l’auteur écrit « dans l’été 1957, le chef nemouchi Abbas Laghrour tenta d’éliminer en même temps ses rivaux et vraisemblablement aussi Mahsas lui-même… » dans les réponses adressées au général-major Benmalem ... lire la suite (format PDF) Du « BTS au tribalisme » ou comment dénigrer une région à travers un hommage, (El Watan du 29 et 30 mars 2004) Par : Guentas Elaâtra Sans entrer dans une guerre des mémoires, nous avons cherché à savoir qui est l’auteur de l’hommage rendu au colonel Amirouche (El Watan 29 et 30 mars 2004), 42 ans après l’Indépendance algérienne. Hommage personnel rendu au détriment d’une région et de sa population dont la transmission intergénérationnelle s’est toujours faite à partir de récits de tués, de séquestres, de famines, de déportations (Corse et Cayenne), de dépossessions et d’agressions culturelles. Nulle part nous n’avons trouvé cité, pour faits de guerre, le nom du général-major en retraite Benmaâlem. Après enquêtes auprès de combattants, de militants aurésiens durant la Révolution et d’historiens de différents bords, leurs réponses furent identiques à cette source . Celle-ci nous renseigne sur son parcours et nous indique que le général-major, qui se présente : « secrétaire du colonel Amirouche pendant la Révolution », est parti en retraite en 1991 avec un grade de général-major, les combattants aurésiens sont tombés au champ d’honneur sans grade. Le général-major nous assure « avoir vécu et vu personnellement le tribalisme des aurésiens », lors de la mission confiée au colonel Amirouche dans les Aurès, après le congrès de la Soummam. Il n’est pas question pour nous de douter des affirmations du général-major mais les insinuations et les contres vérités contenues dans son hommage ne peuvent nous laisser, comme d’habitude, indifférents. Certes « la propension à des glorifications disproportionnées et l’inclination à des condamnations improvisées portent préjudice à sa crédibilité… » (Capitaine Abderrezak Bouhara). Nous savons aussi que nul ne détient une vérité absolue, surtout s’agissant de la Guerre d’Indépendance algérienne et que « le genre qui convient le mieux à la falsification de l’histoire est l’examen d’un problème en pièces détachées ». Il nous semble, aussi, que la mémoire personnelle, chargée de subjectivité, ne peut prétendre refléter l’histoire nationale d’un peuple. Combien furent-ils et sont-ils les ennemis des Aurésiens , qui s’évertuent, de différentes manières, à vouloir effacer de la mémoire collective que « les Aurès avaient été longtemps le symbole de notre marche vers l’indépendance. Il est indéniable qu’en attirant une partie des troupes françaises sur leur terrain, en raison de l’âpreté de leur lutte les Chaouias ont permis à d’autres wilayas de parachever leur préparation pour rentrer de plein pied, avec une plus grande efficacité, dans le conflit libérateur. » Que de mensonges et de mythes ont été déversés sur une population dont les plaies ne sont pas encore cicatrisées et certaines ne le seront jamais. Population qui n’écrit pas pour se mettre en avant ou pour se placer sur un quelconque piédestal. Piédestal, dont elle n’a pas besoin, puisque, pour elle ne prime que le devoir accompli : vivre libre !! Il nous paraît inconvenant voire insultant de prétendre « témoigner pour l’histoire » devant les Aurésiens dont les mémoires sont encore vives, vivaces et vivantes, malgré leurs silences ! Le général-major veut ignorer TOUS les facteurs qui ont motivé les révolutionnaires aurésiens et qui ont décuplé leurs sacrifices pour se libérer en libérant leur pays. Il est aberrant de constater, que ce soit du coté des pouvoirs successifs ou à travers certains individus, comment la maturité politique s’absente lorsqu’il s’agit de parler de cette région et du déroulement de la guerre dans sa réalité ou du moins de ce que l’on peut en révéler aujourd’hui, sans craintes de règlements de compte personnels ou régionaux, car les raisons des voiles et des brouillards, instaurés à titre individuel ou collectif, se situent là ! Raisonner comme le général-major c’est verser dans la controverse voire la polémique stérile, il est plus plausible pour tenter de comprendre ces événements et leurs acteurs de revenir au développement du conflit, à travers un rappel de quelques faits décrits dans des sources qui ne peuvent être démenties dans leur contenu. Le général-major arrive à oublier l’essentiel des raisons des méfiances aurésiennes quelles soient vis-à-vis des combattants de l’intérieur ou de l’extérieur. Méfiances dues aux multiples difficultés imposées par la nature du conflit des « va nu-pieds » contre la quatrième puissance militaire de l’époque qui voulait se venger de sa défaite pétainiste de 1940 et de sa défaite indochinoise. Puissance qui bénéficia de l’aide matérielle de ses partenaires de l’Alliance atlantique. Dès 1955-56, les USA lui livrèrent des B26 et des chasseurs bombardiers Corsair. Le général-major ignore ou minimise la présence américaine dans le conflit, présence qui se manifesta aussi dans le renseignement, bien avant le déclenchement de la Révolution comme le rappelle ce chercheur américain : « en septembre 1952, un rapport de la CIA prévoyait un développement de l’agitation nationaliste et notait que l’importance de la population d’origine européenne ferait du problème algérien, un problème infiniment plus difficile à résoudre que celui de la Tunisie ou du Maroc.. ». Cette aide dans le renseignement ne fut pas seulement celle des pays de l’Alliance atlantique, il y eut d’autres services et même certaines personnes. Nous citerons deux exemples connus par tous ceux qui s’intéressent de près à cette guerre : - Depuis sa création le MOSSAD agissait en Algérie ainsi que le révèle cet acteur de premier plan : « les relations entre le SDECE et le MOSSAD sont d’ailleurs excellentes, les nuages ne viendront qu’avec le général de Gaulle et la « piscine » ne s’oppose pas à des relations directes et discrètes entre le deuxième Bureau d’Alger et celui de Tel-Aviv pour tout ce qui touche à la guerre d’Algérie. La liaison s’effectue par l’intermédiaire d’un pharmacien de la rue Michelet dont un frère, émigré en Israël depuis 1947, appartient précisément au MOSSAD. Elles subsistera jusqu’en 1961 et fournira, dans certains domaines des informations souvent plus précises que celles du SDECE et toujours plus fraîches ». -ce partenariat se poursuivit jusqu’au Moyen-Orient «… Enfin, les liens noués jadis entre les communautés minoritaires, juives, coptes ou italiennes subsistent. Le MOSSAD en bénéficie… ». - N’est-ce pas Nicolas Cocavessis, Grec parlant parfaitement l’allemand, l’italien, l’anglais et le français, agent des services de renseignement français, qui se fit engager comme radio, sur l’Athos et qui fit échouer l’opération du transport d’armes pour les maquis algériens ? « Certes, la France aurait connu un jour ou l’autre d’importants problèmes, car, dans le contexte international, le pays se trouvait inéluctablement engagé sur le voie de l’émancipation et, donc, de l’indépendance. Mais l’absence au 1er Novembre 1954 d’un foyer insurrectionnel armé dans l’Aurès aurait très certainement changé le caractère de la révolte : rappelons-nous les hésitations des Kabyles eux-mêmes surtout après l’échec de leurs tentatives pour s’emparer d’armes dans la Mitidja ». Est-ce une version aurésienne de dénigrements sur une autre région combattante, tel l’article du général-major ? Non, nous retranscrivons, sans transformation, une source du camp adverse. Le tribalisme supposé des Aurésiens : La lecture ethniciste du général-major résume des difficultés liées, à la fois à la forme du conflit, une guerre révolutionnaire, et aux moyens matériels et humains disproportionnés des adversaires en présence au seul fait « tribaliste ». Transformer des faits de guerre en comportements tribaux pour quels buts ? Préférer asséner « ses » vérités plutôt que de rechercher les tenants et les aboutissants de comportements qu’il qualifie froidement « de tribalistes » pourquoi ? Le général-major oublie qu’un événement produit plusieurs versions et comportements surtout en période de guerre révolutionnaire. Tomber dans la simplification en traitant d’une période complexe et compliquée, l’auteur ne risque-t-il pas de ternir sa propre image et de dévaloriser l’hommage à un héros ? Le général-major, tel le lieutenant-colonel Caillet , tels les relais du pouvoir colonial habituels, les membres des SAS et les harkis qui se battaient pour conserver « l’Algérie française », semble pencher pour des tares génétiques tribalistes des Aurésiens. Visions qui firent créer, à l’ethnologue Jean Servier, la première harka, la première SAS au général Paillard, dès le 2/11/1954, dans la ville de Ben Boulaïd (Arris). L’issue du conflit donne la mesure de ces visions ethnicistes qui perdurent chez le général-major. En suivant son raisonnement nous pouvons nous demander pourquoi le Président Zeroual ne s’est-il pas entouré de sa cour régionaliste et spirituelle tel Bouteflika depuis 1999 ? Pourquoi, depuis 1962, n’existent-ils pas de partis régionalistes ou mouvements tribalistes dans les Aurès ? Si les pairs d’Omar Ben Boulaïd, adepte du pouvoir personnel, n’ont pas accepté sa domination c’est qu’ils savaient qu’il n’avait pas l’étoffe d’un « meneur d’hommes » tels son frère, Adjoul, Abbas et d’autres combattants aurésiens. Est-ce une vision politique ou « tribaliste » sachant qu’Omar voulait tenir sa légitimité du seul fait d’être le frère de Moustafa. Fin octobre 1957, après la réunion du CCE à Tunis et sa visite à Bourguiba, celui-ci dira « …N’oubliez pas que la Révolution algérienne s’est déclenchée, non seulement contre le pouvoir colonial, mais aussi contre les pouvoirs politiques algériens auxquels les fellaga reprochaient d’avoir échoué. Ils ont une méfiance maladive des intellectuels. La réalité, pour eux, c’est le combattant de la montagne et son fils ». Donc, dirons-nous comme Jean Vaujour « Je déteste les Mémoires modernes. Ils sont généralement écrits par des gens qui ont complètement oublié leurs souvenirs et n’ont jamais rien fait qui vaille qu’on se le rappelle. Il vaut certainement mieux laisser à des historiens le soin de reconstituer le déroulement d’événements aux conséquences capitales pour notre pays au cours de ce siècle. Encore faut-il fournir à ceux-ci les matériaux qui leur seront nécessaires… ». Matériaux et non idées personnelles. Le général-major ne nous éclaire pas, par exemple, sur l’origine sociale et l’âge de ces valeureux combattants qu’il découvre pour la première fois, savait-il qu’Adjoul, est âgé de 32 ans, Chihani et Abbas ne comptabilisent pas 50 ans à eux deux. Savait-il ce que ces résistants recommandaient ou pensaient de leur cause ? C’est bien parce que ces combattants de terrain avaient mesuré, le subissant, le poids du rouleau compresseur qui les étouffait et qu’ils avaient compris la nécessité de conserver l’unité nord-africaine combattante pour aboutir aux Indépendances que « Chihani n’a pas accepté que Bourguiba, le Tunisien, brise le front de lutte nord-africaine, en se contentant de l’autonomie interne octroyée à son pays par la puissance coloniale qui, ainsi, a eu les mains plus libres en Algérie » (juillet 1955). Le 8 février 1958, Salan fit bombarder la population civile de Sakiet-Sidi-Youssef (Tunisie), qui paya un lourd tribut, n’était-ce pas ce que craignaient les « aurésiens tribalistes » ? Concernant les « batailles tribales », Adjoul et Abbas ne reconnaissaient-ils pas que « la Révolution a un seul chef et ce n’est pas Messaoud Benaïssa mais Si Chihani, Abbas n’hésitant pas a qualifier Benaïssa de traître à la CAUSE NATIONALE » ? Et si Adjoul parlant de sa mésentente avec Omar Ben Boulaïd dit « c’est une affaire de nidham. Rien de personnel, il a choisi de se rebeller contre l’autorité légitime. Libre à lui d’assumer cette responsabilité… ». Est-ce que le général-major dénierait aux Aurésiens les facultés intellectuelles pour penser politiquement ? Pourtant leurs comportements et leurs propos démentent et démontent sa thèse ! Pourquoi le général-major ne nous rappelle-t-il pas la Loi des « pouvoirs spéciaux » du 26 mars 1956, dont cinq décrets fixaient des mesures de sécurité qui seront mis au point en priorité. Ces décrets couvriront tous les crimes commis par l’armée coloniale et permettront, le 11 avril 1956, au Gouvernement de rappeler 70 000 jeunes ayant déjà effectué leur service militaire légal. Selon le général-major ces militaires sont venus assister au spectacle « des tribalistes aurésiens qui s’entretuaient » ! Le 29 décembre1956, est-ce pour assister à ce spectacle que la foule européenne algéroise hurlait « CRS dans les Aurès »? Pourquoi a-t-il volontairement amoindri la force de la réponse de François Mitterrand au déclenchement de la Révolution : «… Eh bien ! non, cela ne sera pas, parce qu’il se trouve que l’Algérie, c’est la France, parce qu’il se trouve que les départements de l’Algérie sont les départements de la République française… L’Algérie, c’est la France et tous les moyens seront réunis pour que la force quelles que puissent être les difficultés et les cruautés de cette tâche, seront employées pour préserver la France … ». Selon de nombreuses sources, même les harkis de l’Aurès, s’ils ne furent, certainement pas, des enfants de chœur, ils ne se conduisirent pas comme Surcouf dont les anciens habitants de la Casbah n’ont pas oubliés « …les bleus de chauffe dont le chef kabyle décoré de la Légion d’honneur et de la Médaille militaire, va se rendre célèbre sous le nom de Surcouf…Il est devenu une sorte de robot sanguinaire… ». Ces survivants rappellent que lorsque Adjoul se rendit à l’armée coloniale il ne fit pas autant de dégâts que d’autres supplétifs dans d’autres régions. Pourtant il était atteint de « tribalisme » selon le général-major… Le sang versé, s’il rend compte du courage, il témoigne aussi de la sévérité de la lutte armée coloniale qui augmenta ses moyens et adapta sa tactique dans les Aurès, ce qui fit écrire à Maurice Laban (pseudo Mustapha) dans sa lettre publiée par le Canard Enchaîné, en mars 1956 : « parce que la pondération n’a servi à rien – L’Aurès a été mis à feu et à sang, enfants et hommes sans défense massacrés par milliers, tout cela qu’on ne l’oublie pas, non seulement par des légionnaires, mais aussi par les petits soldats français du contingent ». Le général-major n’a ni vécu, ni vu de bombardements au napalm sur les Aurès par des B26, comme le représentent les photos de la collection de Georges Rougeot , car, comment aurait-il pu parler de « retrait de l’armée française » sans renier ses souvenirs ou ses blessures ? De même, le témoignage de Aïssa Kechida relatant des faits qui se sont déroulés au moment de la préparation, du soulèvement de la Révolution, de l’accueil par les Aurésiens d’autres patriotes provenant de différentes régions, du comportement « nationaliste » des aurésiens emprisonnés sous les interrogatoires de la DST, etc. Quel que soit le fait « les chaouis montrent leur valeur » et démentent les affirmations « tribalistes » du général-major. C’est par la confrontation des témoins et des faits qu’un début d’éclairage objectif peut naître sur la Révolution. Climat malsain Au « climat malsain dans les Aurès » traité par le général-major, nous lui signalerons quelques exemples qui prouvent que cette région et ses combattants, comparés à d’autres régions et personnes, peuvent continuer à honorer leurs mémoires dignement . Quelques faits tirés de l’ouvrage de Mohamed Harbi, acteur et historien de la Guerre d’Algérie, démentent les affirmations du général-major : - « au moment du congrès, les participants n’ignorent pas la mort du Ben Boulaïd » Nous faire croire que de mars 56 à août 56, soit 6 mois après l’assassinat militaire du dirigeant de la wilaya I, la presse colonialiste et les tracts de l’armée coloniale, décrivant l’assassinat de Ben Boulaïd, n’étaient pas parvenus entre les mains des « congressistes qui ne savaient pas la mort de Moustafa », de qui se moque-t-on ? - La lecture des pages 160 à 170 explique, en partie, les griefs de certains responsables de la Révolution algérienne portés sur le congrès de la Soummam (20/8/1956), qui ne défavorisa pas seulement les « aurésiens tribalistes ». La lettre de Krim Belkacem, en page 171, nous renseigne sur la complexité de ce conflit et des hommes qui l’ont mené. - Pourquoi, par exemple, avoir détaché Souk-Ahras du Constantinois pour ce congrès ? Pourquoi le général-major ne nous informe-t-il pas sur le comportement malsain des militaires colonialistes qui assassinaient Ben Boulaïd et Larbi Ben M’Hidi pendant que d’autres responsables révolutionnaires s’entredéchirer. « … Ferhat Abbas tient Boussouf, Bentobal et Krim pour des individus capables de tout, - Autrement dit, constate IKS (son secrétaire), sarcastique, on s’épie, on se méprise, on se hait. Décidément l’Algérie n’a plus rien à apprendre de la France» (général Jacquin, p. 226). Et, pendant que Guy Mollet prônait que « le gouvernement entend donner à l’armée sa pleine efficacité », efficacité durement vécue par les aurésiens en priorité - « Dans les Aurès à Foum-Toub, Arris, Khenchel, Batna, j’ai vu mettre en place un formidable appareil de répression contre les quelques 300 maquisards qui, nous assurait-on, tenaient la montagne. Colonnes de blindés, unités de parachutistes, canons de 75, aviation, c’est un pays plongé dans la guerre que je découvris » ( Robert Barrat). D’autres responsables algériens rencontraient l’ennemi. - « Le matin du 2 septembre 1955, je retrouvai le clandestin Omar dans un café. Il me demanda sans ambages si je voulais rencontrer le Numéro Un de l’organisation clandestine, Ramdane Abane. Jacceptai son offre. Je rencontrai Ramdane Abane dans une villa d’Alger. Je passai une journée entière à discuter avec lui. J’appris de sa bouche beaucoup de choses et notamment les conditions auxquelles le F.L.N. accepterait un cessez-le-feu. Mise à part la reconnaissance par le Gouvernement français du principe du droit à l’indépendance, elles étaient identiquement les mêmes que celles que m’avaient indiquées tous les Algériens que j’avais interrogés. Ces conditions, mon interlocuteur me laissait libre soit de les transmettre au Gouvernement français, soit de les rendre publiques dans le journal de mon choix ». Nous ajoutons quelques dates d’autres rencontres révélées dans l’ouvrage du général Henri Jacquin, qui occupa plusieurs postes au sein des services secrets français en Asie et en Afrique du Nord de 1931 à 1962, certes ses informations sont orientées mais elles décrivent des actes. Ainsi on peut découvrir : - « la réunion de Tunis ne devait d’ailleurs rien aux contacts noués au Caire le 12 avril 1956 entre les représentants du Parti Socialiste français et la délégation extérieure du FLN » (p. 143). - « …Khider possède l’adresse de correspondants à Rome, un certain Kaddour El Djazaïr et C. Younes, le premier est chargé de faire la liaison avec l’envoyé spécial de Guy Mollet, déclare-t-il. Le second cache l’identité de l’envoyé spécial Pierre Commin. Ces noms se retrouvent dans le rapport que Khider détient sur les rencontres des agents du FLN et des délégués secrets du Gouvernement français, le 25/7/1956 à Belgrade, en août à Rome, les 2 et 3/9/1956 à Rome de nouveau…et une réunion d’experts fin septembre 56 à Belgrade » Le général Jacquin lève le voile sur un secret connu de quelques uns : « Les services de renseignements auront très vite connaissance du document (Congrès de la Soummam) grâce à Tamzali, un industriel algérois acquis à la rébellion auquel Ben Khedda en a confié un exemplaire ». (p. 145 ) Sa version sur le détournement, le 22 octobre 1956, par les autorités françaises de l’avion transportant les responsables du FLN, ne le fut pas grâce à des informations ou contacts auréseins, du fait de leur climat malsain constaté par le général-major ! Maquisards, militants et nombreux résistants de l’ombre savaient qu’ils pouvaient, à chaque instant être victime de l’imprudence de l’un d’entre eux ou de la délation des relais du pouvoir colonial. Frantz Fanon, thérapeute et engagé dans la révolution algérienne ne théorisait-il pas que « Le peuple sous-développé doit à la fois prouver, par la puissance de son combat, son aptitude à se constituer en nation et par la pureté de ses gestes qu’il est, jusque dans ses moindres détails, le peuple le plus transparent, le plus maître de soi. Mais tout cela est bien difficile ». Par une visite le général-major ne pouvait savoir que l’Aurésien est allergique à la domination surtout lorsque le prétendant n’a pas prouvé sa qualité de meneur au combat. Pour nous permettre de mesurer le « tribalisme » des Aurésiens, avec d’autres régions plus disciplinées et efficaces, le général-major aurait pu nous citer quelques actes de bravoures se déroulant ailleurs et qui ne pouvaient exister dans les Aurès du fait « tribaliste ». Nous lui remémorons quelques massacres et redditions, parmi des centaines d’autres, qui n’ont pas eu d’équivalence dans les Aurès et qui nous prouvent le contraire de ses assertions : - Les massacres de « la nuit de la Soummam » du 13 avril 1956, - Le ralliement de nombreux villages en « Petite Kabylie » au printemps 1956 , - Le massacre de Melouza (374 morts), en wilaya III, le 28 mai 1957 par les unités du FLN sous la direction du capitaine Arab sur ordre de Amirouche, - Les contre-maquis qui arrivent à interdire l’accès d’endroits stratégiques aux révolutionnaires, dans l’Ouarsenis, Wilaya IV : - Celui de Belhadj Djillali Abdelkader (deux bataillons composés de plus d’un millier d’hommes) - Et le plus médiatisé, celui du Bachaga Boualam avec l’ensemble de son douar. Selon certaines sources « la Bleuite », en Wilaya III et IV, de 1958 à fin 1960 provoqua 4 768 exécutions de cadres pour complot ou trahison après jugement, et les exécutions sommaires de résistants sans grade demeurent jusqu’à ce jour « secret d’Etat ». - Secret d’Etat, aussi, « L’Affaire Si Salah (Mohamed Zamoun), Commandant politique et militaire de la Wilaya IV et ses deux compagnons » qui proposèrent la « paix des braves » et furent reçus à l’Elysée, le 10 juin 1960, par le général de Gaulle. Il conviendrait de multiplier les enquêtes avant d’affirmer savoir après UNE VISITE dans les Aurès. Savoir contredit par les maquisards survivants, les militants(tes) des douars, des villages et des villes, dont le sang fut la chair de la lutte. Eux qui tombèrent plus d’une fois sans rencontrer une main amie, qui connurent la faim, la soif et la torture. Le général-major ne se souvient pas des 2 millions de soldats français ( plus leurs supplétifs armés et civils) qui ont été engagés face à 9 millions « d’indigènes » dont 2 350 000 déportés dans les « centres de regroupements ». « Une fois de plus, c’est dans les Aurès qu’on trouve l’origine de ce fait. Grâce aux documents et témoignages recueillis nous sommes en mesure d’affirmer que les premiers centre de regroupements datent de 1955 et que leur réalisateur est le général Parlange ». Les mythifications et mystifications ne peuvent avoir cours devant des survivants. Amirouche Si certains combattants et militants aurésiens furent en divergence politique, durant la Révolution, avec Amirouche, cela ne les a pas empêché de rendre hommage à ce héros dès 1962. Ils n’ont pas attendu une campagne électorale présidentielle pour s’exprimer. S’agissant de l’interprétation et de la vision des Aurésiens sur la visite du colonel Amirouche dans leur région, quelques lectures ou enquêtes de terrain, y compris aujourd’hui, auraient permis au général-major de comprendre certaines de leurs réticences. Les Aurésiens, viscéralement, légalistes et possédant des informations sur le déroulement du conflit, qui prenait des tournures qu’ils estimaient contraires à l’idéal de leurs engagements furent désemparés, face à la visite inattendue de Amirouche dans les Aurès en septembre 1956. Les témoignages de plusieurs survivants démentent les affirmations du général-major : - De nombreux résistants se souviennent qu’« un petit détachement l’accompagnait ». - Adjoul précise que « j’ai bien reçu une invitation. J’ai envoyé deux tissals pour me faire préciser le lieu et la date. J’attends toujours la réponse ». Attente partagée par les responsables de l’Extérieur (Voir les pages citées de l’ouvrage de Mohamed Harbi). - « Hadj Lakhdar note que Amirouche discute seul avec Tahar Nouichi »., - « de quel droit venez-vous nous imposer vos discussions », la manipulation des Aurésiens, de leur histoire et mémoire durent encore aujourd’hui ! Au contraire, du général-major nous nous interdisons tout jugement sur ce héros, le témoignage d’un vieux villageois de Tiroual corrobore ceux des Aurésiens, même si le témoignage individuel ne soit jamais garanti d’infaillibilité et nécessite des vérifications approfondies : « … je vis une tragédie. Je dois continuer le combat noble menant à l’émancipation, mais que vienne rapidement l’indépendance. Il ne faudrait pas qu’elle traîne en longueur : car sinon le jour de l’Istiklal, il ne restera ici qu’Amirouche et Dieu » Celui d’un autre héros ne peut être diffamant : « C’est la première fois que je vois Amirouche…Il ne parle qu’extermination des traîtres qui, selon lui, envahissent la Kabylie. Impossible de lui faire entendre raison. Il a réussi à contaminer Si M’Hamed qui n’est plus le même depuis son voyage en wilaya III, et portera en wilaya IV la folie des purges ». Chacun a publié sa version et ses commentaires, la vérité n’étant pas là, la modestie devrait primer. Les archives les plus intéressantes, « …monceau de papiers estampillés « confidentiel », « secret », « très secret » , en Algérie et en France, n’étant pas accessibles, y compris, aux chercheurs, celles mises à leur disposition sont de moindre importance. Que l’ancien secrétaire d’Amirouche veuille honorer son supérieur, c’est à son honneur mais confondre hommage personnel et vérité historique en discriminant une population dont la légendaire bravoure, l’honnêteté et le légalisme sont reconnus et écrits par tous ceux et celles qui l’ont réellement côtoyée, nous ne pouvons « tendre la joue gauche en plus de la joue droite ». Les sources françaises qui ne portaient pas les « Hors La Loi des Aurès » dans leur cœur avouent : - Parler de quadrillage, de bouclage classique sur ce terrain effroyable grillé par un soleil qui ne pardonnait pas aux troupes métropolitaines, était une amère rigolade… Et dans les Nememchas les chamois étaient des tigres… ». - Bigeard parlant du 8 juin 1956 dans les Nememchas : « cette bande est remarquablement commandée, gonflée, disciplinée…était commandée par Laghrour Abbès, chef de la rébellion pour l’Est constantinois, bande courageuse, manoeuvrant remarquablement… » « … je mentionnais également la valeur du chef rebelle, manoeuvrant admirablement après avoir défendu des positions très bien organisées ». « son secteur (commandant français) était infernal, et en face de lui, il avait les bandes fellagas les mieux organisées et les plus puissamment armés d’Algérie. Dans les Aurès-Nememchas la rébellion était née et s’était fortifiée… ». Le récit de combats de Monsieur Abderrezak Bouhara (kabyle), qui débuta djoundi en 1956 dans la zone Aurès-Nememchas, est un désaveu au « tribalisme » constaté par le général-major : «la complexité du combat mené par le FLN et l’ALN rend parfois imprévisibles les réactions des hommes. Les exigences de cloisonnement indispensables à la préservation de leur organisation, ont leur revers de la médaille… ». « Les Aurès constituent une région emblématique dans la Révolution de Novembre. Il s’agit là de données historiques indéniables. Il n’existe pas de régularisation avec effet rétroactif quand il s’agit des faits clairement établis de l’histoire ». Laghrour Abbas Des Ouled Boussaka (Amammra) dirigeait les Aurès-Nememchas en disant « Je n’ai pas pris le maquis pour l’amour du pouvoir ». « Durant la seconde moitié du mois de juin 1956, Abbas se déplace à Kimmel et, toujours généreux, remet à Adjoul un mulet courbé sous le poids de munitions diverses… » « Quand il apprend la reddition de Adjoul il manifeste un grand mécontentement, il dit : « Adjoul aurait dû se battre jusqu’à la mort ! », un « tribaliste » ne saute-t-il pas de joie devant la reddition de son « ennemi », selon la thèse du général-major ? « Laghrour en prison » information donnée sans précision par le général-major, est-ce pour raisons de divergences avec les autres révolutionnaires algériens ou avec le pouvoir tunisien, comme on peut l’imaginer, puisque « en décembre 1955, il s’est seulement rendu à Alinas pour rencontrer un groupe de combattants youcefistes invités par Abbas Laghrour qui leur a remis quarante millions de centimes et soixante armes automatiques pour activer le front anti-Bourguiba ». Abbas a sacrifié sa vie, laissant une veuve et deux orphelins pour libérer son pays et son peuple de la nuit coloniale. sa famille fut déportée à M’Toussa dès décembre 1954 et son père mourut sous la torture en février 1955, la comptabilité macabre remplit les dossiers de l’armée coloniale et hérite des insultes du général-major. La tombe de Abbas s’aligne à côté de celle de Amirouche !! Pour qui a vu le film français « L’Armée des Ombres » sur la Résistance française sait quelles sont les difficultés matérielle et humaine de combats disproportionnés. Tels sont les faits, à ce jour, suivant les témoignages de ceux qui rompt la loi du silence et les documents accessibles, le général-major en tire gloire et profits en travestissant leurs significations. Comment conclure face à un flots d’injures qui méconnaissent l’histoire récente et ancienne des Aurès : Dihya (des Amammras), face aux invasions Arabes, n’a pas défendu uniquement ses champs, les Révolutionnaires du 1er Novembre 1954 furent dans la logique ancestrale. Zeroual, Président de la République, avait « jeté l’éponge » face aux manipulations politiciennes et médiatiques. En 2003, nous reçûmes le témoignage bouleversant de Gérard Fuchs qui découvrit les horreurs pratiquées par l’armée française dans les Aurès d’avril 1961 à avril 1962, « horreurs qui hantent ma mémoire brisée » nous confiait-il, puisse le général-major l’entendre. Les Résistants français, face au nazisme, représentaient 20% de la population. Irwin M. Wall, « L’influence américaine sur la politique française 1945-1954 », Balland, 1989, p. 393. Henri Jacquin, « La guerre secrète en Algérie », Olivier Orban, 1977. Achour Cheurfi, « La classe politique algérienne de 1900 à nos jours », Casbah, 2001, p. 90 : « Officier supérieur de l’ANP et membre désigné du Conseil de la nation (1997-2000). Né à Kelaât Abbas (Béjaïa). Licencié en droit de la Faculté de droit d’Alger. A rejoint l’ALN en 1956 en W. III où il a assumé diverses responsabilités. Après l’indépendance il a occupé plusieurs fonctions au sein de l’ANP et à la Présidence de la République dont commandement des 4ème et 2ème régions militaires, secrétaire du Conseil de sécurité et directeur de Cabinet de la Présidence de la République. Nommé général en 1984 et général-major en janvier 1991 ». Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, « La dernière frappe du révisionnisme médiatique », Confluences Méditerranée, N° 48, Hiver 2003-2004. Volontairement, nous utiliserons les mots aurésiens afin de répondre à la propre pensée du général-major. Commandant Azzedine, « Les Fellagas », ENAG, 1997, p.148. Les Résistants français, face au nazisme, représentaient 20% de la population. Irwin M. Wall, « L’influence américaine sur la politique française 1945-1954 », Balland, 1989, p. 393. Henri Jacquin, « La guerre secrète en Algérie », Olivier Orban, 1977. Jean Vaujour, « de la Révolte à la Révolution, aux premiers jours de la guerre d’Algérie », Albin Michel, 1985, p. 420. Lieutenant-colonel J. Caillet, « Hiver à Tebessa », Berger-Levrault, 1958. L’unique Président « chaoui » depuis 1962. Présentée par Bernard Michel, « Le Destin tragique de l’Algérie française », tom II, Ed. de Creville (Suisse), 1971, p. 166. Jean Vaujour, « de la Révolte à la Révolution, aux premiers jours de la guerre d’Algérie », Albin Michel, 1985, p. 449. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p.107. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p.111. Idem, p. 191. Guy Mollet Président du Conseil, F. Mitterrand ministre de l’intérieur puis ministre de la justice et R. Lacoste, ministre résidant à Alger, tous socialistes. à l’Assemblée Nationale. JO du 3/11/1954. Présentée par Bernard Michel, « Le Destin tragique de l’Algérie française », tom II, Ed. de Creville (Suisse), 1971, p. 145. Patrick-Charles Renaud, « Aviateurs en guerre, Afrique du Nord-Sahara 1954-1962 », Grancher, 2000. Aïssa Kechida, « Les architectes de la Révolution, témoignage », Chihab Editions, 2001. Tous les combattants et militants aurésiens à qui nous avons demandé d’écrire leurs biographies ont refusé, nous répondant : « le pays est libre que veux-tu de plus, n’oubliez pas les morts et les sacrifices, c’est tout ! » Mohamed Harbi, « Les Archives de la Révolution algérienne », Jeune Afrique, 1982, p.167. Dans les quotidiens colonialistes, non seulement les premières pages donnaient les gros titres, mais à l’intérieur existaient des rubriques spéciales « terrorisme et répression » détaillant le moindre fait ! Robert BARRAT, « Les maquis de la liberté, un journaliste au cœur de la Guerre d’Algérie », ETC/Entreprise Algérienne de Presse, 1988, (P. 89). Présentée par Bernard Michel, « Le Destin tragique de l’Algérie française », tom II, Ed. de Creville (Suisse), 1971, p. 67. Frantz Fanon, « Sociologie d’une Révolution », Maspéro, 1960, p.10. Note d’orientation n° 5, situation militaire du 27/7/1956 du 10ème. RM. Bachagha Boualam, « Mon pays la France », France Empire, 1962. Pierre Montagnon, « L’Affaire Si Salah, Secret d’Etat », Editions Pygmalion, 1987. Bernard Tricot, « Les sentiers de la paix », Plon, 1972. Michel Cornaton, « Les regroupements de la colonisation en Algérie », (préface de Germaine Tillion), Ed. Ouvrières, 1967. Les Aurésiens en immigration, militaient au sein de la Fédération de France et dans leur région de naissance donc les informations circulaient des deux côtes de la Méditérannée. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p.191. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p.184 et 185. Commandant Azzedine, Les Fellagas, ENAG, 1997, p.287. Commandant Azzedine, Jean-Claude Carrière, « C’était la guerre, Algérie 1954-1962 », Plon, 1992. p.425 Jean Louis Planche, « L’incroyable affaire des archives d’Algérie », Les Nouvelles littéraires, novembre 1981. Closterman, « Appui-feu sur l’Oued Hallaïl », Flammarion, 1960, p.171. Bigeard, « Pour une parcelle de gloire », Plon, 1975, p.261. Idem. Abderrezak Bouhara, « Les viviers de la Libération », Casbah, 2001, p. 94. Idem p.252. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès-Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p. 186. Mohamed Larbi Madaci, « Les Tamiseurs de sable, Aurès-Nememcha 1954-1959 », ANEP, 2001, p. 201. Gérard Fuchs, « Algérie, Une mémoire enfouie », Denoël, 2003. Droit de réponse de M. Salah LAGHROUR (non publié) par El Watan (*) Jai lu avec beaucoup dintérêt le témoignage de M. BEMAALEM à loccasion de la commémoration du 45eme anniversaire de la mort du grand combattant le chahid AMIROUCHE. Nétant pas acteur de la révolution, je ne peux apporter aucun jugement sur ce qui a été écrit, seulement je constate que M. Benmaalem Hocine continue à tomber dans le piège de certains écrits sur la révolution de novembre 54, en particulier sur la Wilaya I, ou toute contestation politique est assimilée au tribalisme. Lier toute contestation politique dans les AURES à un problème de tribalisme à mon avis serait une insulte pour beaucoup de moudjahidines et dirigeants de la Wilaya I morts ou vivants. Comme si les dirigeants des AURES n’avaient pas d’opinions politiques ! M. BENMALEM na pas fait allusion dans son témoignage au congrès de la Soumam et ses conséquences sur la Wilaya I, il n’a pas non plus écrit pourquoi Abbes LAGHROUR et d’autres dirigeants étaient en prison à Tunis. Cest peut être dans ce congrès que la lutte pour le pouvoir a commencé et que le tribalisme à pris ses racines ?!. Je sais que l’histoire n’est pas une science exacte et qu’elle est parfois, et peut être même souvent injuste envers les hommes qui l’ont faite ! . Merci à M. BENMAALEM d’apporter son éclairage, qui est d’une grande valeur historique puisque lui-même était un acteur de la révolution. Salah LAGHROUR un lecteur du journal ELWATAN. (*) M. Salah LAGHROUR nest ni un général en activité ni à la retraite. articles publiés dans El Watan du 29 et 30/3/2004 : elwatan/journal/html/2004/03/29/idees_debat.htm elwatan/journal/html/2004/03/30/idees_debat.htm 1er Novembre 1954 : Commémoration du déclenchement de la guerre dindépendance Le 1er Novembre 1954 naissait l’Algérie qui allait accueillir quarante cinq plus tard, Kateb Yacine, l’un des meilleurs fils qu’elle ait fécondé et qui l’a fécondé à maintes reprises et aux quatre coins ...... lire lintégralité du document PDF (lecteur PDF requis) Depuis 1962, bien des générations, par un enseignement dévoyé d’une histoire tronquée, par le manque de publications, par l’absence de témoignages et, surtout, par «un matraquage» s’apparentant à de «l’intox», ils ne savent plus qui croire, ... lire lintégralité du document PDF (lecteur PDF requis) consulter les annexes au document (lecteur PDF requis) consulter les commentaires des annexes au document (lecteur PDF requis) USA - Afrique du nord : enjeux sahariens et guerre énergetique... Sans remonter à l’époque «barbaresque» et la capture de vaisseaux US par les «pirates» algérois… Nous allons voir à travers quelques textes que les USA, dès la seconde guerre mondiale, s’intéressaient à cette région du monde… lire la suite en format PDF (lecteur PDF requis) SITE archéologique en péril ...Pétition pour la sauvegarde du mausolée des rois numides IMEDGHACEN (Medracen) .. cliquez ici pour signer Retour sur un crime dEtat - Commémoration du 17 octobre 1961 A la mémoire de Francis Jeanson Par : Laâtra GUENTAS Si les combattants des maquis furent le cœur de la Révolution algérienne, les émigrés de la 7ème Wilaya[1] alliés aux réseaux de soutien furent ses poumons. Honorer la mémoire de Francis Jeanson, décédé le 1er août 2009, le jour anniversaire du sinistre 17 octobre 1961, nous semble être l’occasion de rappeler les liens fraternels qui unissaient les colonisés se battant pour retrouver leur dignité aux rares militants Français héritiers des valeurs du siècle des Lumières, de celles la Révolution française de 1789 et de celles de la Résistance française face au nazisme. A l’heure où en Algérie, au plus haut sommet de l’Etat, les manipulations historiques conduisent à réhabiliter les relais du pouvoir colonial tels les bachagha parasites, les caïds prévaricateurs, certaines zaouïas collaboratrices et même des hommes tels Si Mohamed, Si Lakhdar et Si Salah[2], de la Wilaya 4, qui se sont rendus, le 10 juin 1960, auprès du général de Gaulle au Palais de l’Elysée pour brader leurs frères de combat et la Révolution. Quant aux Oulémas que le monarque actuel et sa cour veulent nous présenter comme « grands nationalistes » ils n’ont rejoint le FLN que le 7 janvier 1956 Tewfik El Madani, secrétaire général de l’association rejoindra le Caire avec Ferhat Abbas. Auparavant, ils attendaient que le pouvoir colonial .... lire la suite (format PDF) Octobre de sang et de larmes en France patrie des « Droits Humains » Avant de se remémorer nos douloureux souvenirs, remercions chaleureusement Jean Luc Einaudi qui a su, le premier[1] tirer de l’oubli, dans la recherche universitaire sur le conflit franco-algérien, cette page nauséabonde du passé commun. La répression brutale du 17 octobre 1961 n’était qu’un maillon de la longue chaîne pratiquée sur la majorité autochtone traitée en espèce sous-humaine cest-à-dire « race inférieure » à civiliser par la « race supérieure » composée par la minorité d’émigrés venus d’Europe ou du Moyen-Orient, qui n’étaient pas exactement des populations de première noblesse…Tocqueville, Jules Ferry et bien d’autres théoriciens de ce programme revendiquaient le slogan « des races supérieures civilisant les races inférieures ». Même Albert Camus, le nobélisé, dans ses œuvres il décrit Alger des Européens et de Pépé le Mokko, Constantine des Juifs et du Maalouf, Oran des Espagnols et de Lili Bonniche, quant aux « indigènes » (sens péjoratif) il leur accorde la place d’éléments enrichissant ses décors avec « leurs fatma voilées », leurs gourbis en terre battue ou en branchages, leurs « pittoresques tentes » voire leurs « villages nègres», leurs zaouïas, les miséreux dockers et les cireurs baptisés « yaouleds » pour faire couleur locale. Les responsables politiques, pour illustrer la grandeur de leur civilisation, montraient leur tolérance spirituelle à travers l’étatisation religieuse des autochtones et leur traitement humain en exhibant, lors des fêtes et réceptions officielles, quelques notables enturbannés dans leurs grands burnous ou les « modernisés » en costume étriqué de petit bourgeois. Depuis 1830 , par la mise en place de l’apartheid culturel, économique, juridique et politique des colonisés l’idée ou le terme de semblable était proscrit du langage colonial. La guerre d’indépendance faisait irruption dans le quotidien des Français d’Algérie et de métropole à travers la propagande politico-médiatique qui s’ingéniait à montrer les « fellagas, terroristes, rebelles » et autres « criminels au couteau entre les dents» des maquis algériens qui ne tarderaient pas à envahir les villes et campagnes gauloises. Après les enfumâdes et les massacres au canon ou au sabre des ancêtres, l’occasion d’en finir avec leurs descendants au napalm, par la « corvée de bois », à la mitraillette, au fusil, dans les baignoires y compris sur des mineurs (res)[2] ne posait pas de problème de conscience aux tenants de la « culture supérieure ». Même les « travailleurs nord-africains ou musulmans[3] » parqués dans les bidonvilles[4] ou les taudis des centres-villes devenaient dangereusement visibles en tant qu’êtres d’action. Ils quittaient l’assignation de « bicot » courbé dans les mines ou les usines, balayant les trottoirs ou suant sur les chantiers, leur visibilité devait être « karchérisée ». Les responsables du FLN basés à Tunis et réunis du 24 au 27 août 1961 prévoyaient une manifestation internationale pour fêter l’anniversaire du 1er Novembre 1954 et soutenir les négociations franco-algériennes qui « pataugeaient » à cause des exigences exorbitantes des représentants français et des divergences algériennes, entre les réformistes prêts à accepter une solution à la palestinienne et les indépendantistes qui réaffirmaient la solution finale de l’indépendance. Ces derniers savaient que seule une nation algérienne pouvait donner une citoyenneté et une dignité aux indigènes. Citoyenneté et dignité qu’ils revendiquaient, au prix du sang et des larmes depuis 132 ans, et auxquels le pouvoir colonial répondait par les déportations et les coups de canons. Le 10 octobre 1961 , les responsables de la Fédération de France décidaient, pour le 17 octobre 1961 , d’un mouvement de protestation sur l’ensemble du territoire français pour exiger des autorités françaises la fin des exactions policières contre les civils et la fin du couvre-feu appliqué aux travailleurs immigrés dont beaucoup tournaient aux rythmes des « trois huit » et qui se retrouvaient illégalement emprisonnés. Ainsi lors de la manifestation du 17 octobre 1961 , face à des cortèges de femmes, d’enfants et de travailleurs algériens désarmés la riposte policière fut une boucherie humaine qui inaugura la « Terreur d’Etat [5]» sur ses propres habitants. Les forces répressives policières furent efficacement épaulés par leurs collaborateurs « les calots bleus[6] », qu’importaient les moyens seul le résultat de l’anéantissement de l’ennemi comptait. Cette boucherie n’arrêta pas le combat, durant 15 jours des manifestations de femmes et d’enfants se déroulèrent devant les prisons, dans toutes les régions de France et l’on apprit le 29 octobre 1961 la reprise des négociations entre le GPRA et les négociateurs français. Le 1er novembre 1961 , grève de la faim des détenus algériens dans les prisons françaises, le 7 novembre ceux des centres de rétention rejoignirent le mouvement et le 16 novembre tous les étudiants algériens entamèrent, en plus, la grève des cours, ils furent soutenus dans leurs combats par les étudiants d’Afrique Noire. Bien sûr, des voix de femmes et d’hommes anonymes ou célèbres, en Algérie et en France, se sont élevées pour refuser et condamner ce qui se pratiquait en leur nom mais ces voix n’étaient pas aux commandes de l’Etat. Elles et ils s’engagèrent aux côtés des colonisés pour sauver l’honneur de leur patrie qui trahissait sa maternité « des droits humains », pour sauvegarder leur âme qui s’était fourvoyée précédemment dans le pétainisme ou pour faire respecter l’humanisme universaliste de leurs idées. Leurs réprobations et leurs soutiens ne se sont point envolés de nos mémoires ! Mais cette culture coloniale raciste survit encore auprès des descendants d’immigrés avec de nouvelles appellations « postcoloniale, néocoloniale », qui ne sentent pas toujours la qualité gustative ou odorante de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). En France, depuis 1970 ne voit-on pas refleurir en force les tenants de la culture « judéo-chrétienne » au mépris des valeurs du socle commun républicain de ce pays qui se proclamait héritier des humanités du siècle des Lumières et des apports philosophique et juridiques de la culture gréco-latine. Donc, chaque année, sans haine ni vengeance, souvenons-nous du 17 octobre 1961 qui a inspiré à Kateb Yacine les strophes de ce poème intitulé « dans la gueule du loup » : Peuple français, tu as tout vu Oui, tout vu de tes propres yeux. Tu as vu notre sang couler Tu as vu la police Assommer des manifestants Et les jeter dans la Seine. La Seine rougissante N’a pas cessé les jours suivants De vomir à la face Du peuple de la Commune Ces corps martyrisés Qui rappelaient aux Parisiens Leurs propres révolutions Leur propre résistance. Peuple français, tu as tout vu, Oui, tout vu de tes propres yeux, Et maintenant vas-tu parler ? Et maintenant vas-tu te taire ? Par : Guentas Laâtra. _________________________________________________________________________________________________________________________________ [1] Jean Luc EINAUDI, La bataille de Paris, 17 octobre 1961 , Seuil, 1991 . [2] Stanislas Hutin, Journal de bord, Algérie Novembre 1955 -mars 1956 , G .R.H.I Toulouse, 1961 [3] Andrée Michel, Les travailleurs Algériens en France, CNRS 1956 (elle fut l’une des engagés du Réseau Jeanson et signataire du Manifeste des 121 ) [4] Monique Hervo, Chroniques du Bidonville, Nanterre en Guerre d’Algérie »Seuil, 2001 (les habitants étaient majoritairement des Aurèsiens) [5] Jim House et Neil MacMaster, Paris 1961 , les Algériens, la terreur d’Etat et la mémoire, Taillandier, 2008 [6] Rémy Valat, Les calots bleus et la bataille de Paris, une force de police auxiliaire pendant la guerre d’Algérie, Michalon, 2007 En hommage à notre histoire et contre loubli... 17octobre1961.free.fr/ icietlabas.lautre.net/ Monographie de lAurès..... de 1904 Lire le document au format PDF (lecteur PDF requis) (Remerciements à Toufik qui nous a fourni ce document) Islamisme, corruption et culte de la personnalité ... les 3 couleurs du règne Bouteflika La « mosquée Bouteflika » coûtera 3 milliards de dollars in : lematindz.net/index.php?news=63 Elle aura le plus haut minaret du monde (300 mètres) ; elle pourra accueillir 120.000 fidèles ; elle sera la 3e plus grande du monde après celles des lieux saints de lislam, la Mecque et Médine et elle coûtera autour de 3 milliards de dollars : c’est la future Grande mosquée d’Alger, déjà surnommée « mosquée de Bouteflika ». C’est le président en effet qui veut construire, face à la baie dAlger, cet imposant et onéreux monument, qui exigera 7 ans de travaux, plus pour se faire plaisir que pour plaire à Dieu. Le président a découvert, hier, en miniature, à quoi ressemblera « son » édifice en visitant, au palais du Peuple, lexposition des maquettes de chacun des dix-sept bureaux détudes de 11 nationalités ayant soumissionné au projet. Parmi eux, le chef de l’état devra lui-même choisir, parmi cinq finalistes, l’heureux lauréat. Selon le cahier des charges, la nouvelle mosquée sera édifiée sur une assiette de 20 hectares, dans laxe de la baie dAlger. Elle disposera dune salle de prière de 40.000 places et dune esplanade pouvant accueillir jusquà 80.000 fidèles et sera le troisième plus vaste lieu de culte musulman au monde, après les mosquées de la Mecque et de Médine (Arabie saoudite). Son minaret sera plus haut dune centaine de mètres que celui de la mosquée Hassan II de Casablanca (Maroc). Il abritera sur 15 niveaux une bibliothèque, un institut supérieur détudes islamiques, un musée dart et dhistoire, une plate-forme dobservation de la baie... La mosquée le noyau dun complexe cultuel comprenant une maison du Coran, un centre culturel, un centre multiservices, un centre sanitaire, un hôtel, des restaurants, un parking, un immeuble dhabitation, un autre pour ladministration et des espaces verts. L’Algérie a-t-elle besoin d’une si somptueuse et onéreuse réalisation ? Oui, répond le ministre des Affaires religieuses Bouabdallah Ghlamallah en présentant le projet à la presse. L’Algérie manquait dune grande mosquée emblématique de la période daprès lindépendance. Cette réalisation sera à la hauteur des ambitions du peuple algérien. Son emplacement est symbolique. Alger et sa baie ont été les témoins de la résistance à travers les siècles du peuple algérien. Alger compte pourtant trois grandes mosquées historiques: Djamâa el-Djedid, construite en 1660, Djamâa el-Kébir, construite au XIe siècle, et la Ketchaoua, en bas de la Casbah, construite en 1794 sous les Turcs, convertie en cathédrale pendant la présence française (1830-1962), et consacrée à nouveau en lieu de culte musulman après lindépendance. Depuis 1962, lAlgérie a mis en chantier une mosquée par jour. Elle en compte actuellement 15.000 en activité et 3.400 en construction, selon les chiffres officiels. AMUSSU AGHERMAN N WAWRAS - MOUVEMENT CITOYEN DES AURES Déclaration du MCA à loccasion de Yennar 2959 : lire la déclaration en français (PDF) lire la déclaration en arabe (PDF) Documents téléchargeables Combat National algérien - par Djemaâ Djoghlal - téléchargez le document : Cliquez ici pour le format PDF Mémoire immigrée - par Djemaâ Djoghlal - téléchargez le document : Cliquez ici pour le format PDF Aurès : révolte de 1916 - par Ammar NEGADI - téléchargez le document : Cliquez ici pour le format PDF Cliquer pour les prévisions météo à Batna Aissa Jermouni U Herketh (reprise) ... écoutez la légende qui traverse les époques. La voix des Aurès : Aissa Jermouni U Herketh... repris par un chanteur auressienYemma hreg ni l hoummene Le thème abordé par lartiste est plus que jamais dactualité en ces temps troubles où la bête immonde nest pas si inerte que ça ! Pièce de lecrivain-dramaturge algérien Slimane Benaissa - BABOR GHRAK ( le bâteau sombrant) . Ca vaut le détour ( en arabe dialectal algérien -en trois parties format mp3 - nécessite une ligne haut débit) : Slimane BENAISSA ... Babor ghrek 1/2 BABOR-GHRAK 1 Slimane BENAISSA ... Babor ghrek 2/2BABOR-GHRAK 2 Slimane BENAISSA ... Babor ghrek 2/2BABOR-GHRAK 3 Usurpation rétroactive Une généalogie mythique déconstruite par les faits historiques, d’hier à aujourd’hui . Par : Djemaâ Djoghlal A travers son « essai généalogique » Gisèle Halimi nous convie à une généalogie usurpée. Sa démarche gomme l’évolution historique des civilisations qui ont construit cette région de l’Algérie où l’auteur place l’action du récit «de son ancêtre judaïsée, la Kahina, qui en 683 prit la tête de sa tribu juive et noble », page 58. Il ne s’agit pas de polémiquer, le travail sera réalisé par les historiens Algériens, mais de s’interroger sur ce besoin d’une diaspora planétaire de nous imposer SA généalogie tronquée. Donc, comment tenter de départager l’Histoire d’un peuple de la mythologie d’une communauté ? Pourquoi et à quelles fins s’est-elle livrée à cette confusion entre une analyse historique et une approche mémorielle, s’agit-il de flatter son ego ? Dans ce cas, pourquoi cette quête inassouvie de reconnaissance biographique que n’ont pas abordée Germaine Tillion, Simone de Beauvoir, Andrée Michel et bien d’autres engagées bénévoles du siècle, que ce soit pour les décolonisations des peuples ou « la naissance d’une liberté » des femmes au XXe siècle ? Certes, sa filiation biologique, culturelle et religieuse exige une continuité dans la mémoire communautariste , l’intensité traditionnelle et traditionaliste de la diaspora juive lui transmet et lui demande un rôle parmi « le peuple de la mémoire », n’est-ce pas sa communauté qui inventa « le devoir de mémoire » que certains historiens laïcisés qualifient de « mémoire pathologique ». Son confrère Jacques Vergès explique sa propre pathologie en écrivant : « pas besoin de psy, c’est ma vie qui explique ma très grande sensibilité à la question coloniale » , ....... lire la suite en PDF Aéroport de Batna Madghacen (Ben Boulaid) : agonie programmée et entretenue fêtera-t-il son 10ème anniversaire ? Halte au mépris des populations auréssiennes, Non à lagonie programmée de laéroport de Batna ! P E T I T I O N : Nous citoyennes et citoyens algériens, Nous habitants dune region qui a grandement contribué pour lindépendance du pays, Nous nous élevons avec colère et indignation contre le sort reservé à laéroport de Batna. Depuis son ouverture, celui-ci na cessé dêtre victime dune casse programmée et dun mépris flagrant des voyageurs qui lempruntent. A longueur dannée. Tout est mis en oeuvre à travers des retards récurrents qui ne sont pas, qui ne sont plus le fait du hasard ou de circonstances exceptionnelles. Les avions à destination ou au depart de Batna sont systèmatiquement retardés mettant ainsi dans des situations dinconfort des centaines de personnes parmi lesquelles beaucoup denfants et de personnes fragiles, avec parfois des vols qui arrivent à 02h00 du matin !! Aucun autre aéroport sur le territoire national ne connait de tels désagrements récurrents et systèmatiques dans le mépris le plus absolu ( vols domestiques ou internationaux) qui ne peuvent être que le fruit de décisions délibérées maintenues vaille que vaille. Nous ne sommes pas dupes. Beaucoup de personnes travaillant avec laéroport de Batna, des agences de voyages, des voyageurs eux mêmes ont constaté cette dramatique situation véritable insulte et mépris à légard de toute une population, qui, pourtant paie ses billets au prix fort. Laéroport de Batna est viable et rend service à des milliers de personnes, tout est fait pourtant pour les en dissuader. Nous vous demandons dès lors de prendre vos responsabilités afin que cesse cette situation qui a trop perduré. Nous voulons simplement être considérés au même titre que nimporte quel autre habitant de ce pays.Le vase a débordé. Il est urgent de remedier à cette destruction programmée et voulue de laéroport du Chahid Mostefa Ben Boulaid. A qui profite cette situation de pourrissement ? qui lentretient ? pour quel dessein ? Qui en veut à cette structure de service public qui participe à désenclaver notre région ? Lorganisme gestionnaire de laéroport ? La compagnie nationale Air Algérie ? Nous sommes déterminés dans notre demarche et nous sommes prêts à entamer dautres actions de protestation tant que perdurera linjustice flagrante dont nous sommes particulierement victime. Collectif pour la sauvegarde de laéroport de Batna. Envoyer vos soutiens à ladresse email ainsi que vos témoignages : [email protected] Apprentissage de la langue chawie Un Chawi Licencié en Berbère (Institut National des Langues Orientales) propose des cours de langue Chawie pour tous les niveaux (initiation et plus). Les inscriptions sont ouvertes dès aujourdhui. En fonction des inscrits, les cours débuteraient en Septembre ou Octobre 2006 et auraient lieu en Région parisienne (les cours et la date de début sont conditionnés par le nombre dinscrits). Les personnes intéressées peuvent nous contacter par courrier électronique . Concorde civile dîtes-vous ? En quelques mots : de-ci, de-là Par Leïla Aslaoui in : lesoirdalgerie/articles/2006/04/08/article.php?sid=36700&cid=2 1) Réconciliation nationale : La presse de la semaine écoulée (1er/6 avril) a rappelé la situation de grande précarité à laquelle sont confrontés les patriotes. ( Liberté 5 avril 2006). Les patriotes, ce sont ces hommes jeunes et vieux qui ont défendu bec et ongles l’Algérie républicaine contre la barbarie terroriste islamiste. Ils l’ont fait avec abnégation, au péril de leur vie et celle de leurs proches. Aujourd’hui, les voici voués aux gémonies. Comment en aurait-il été autrement lorsqu’on sait : “Qu’il faut être terroriste pour avoir des droits” ainsi que l’a déclaré l’un de ces combattants républicains au journaliste ? Il n’y a pas si longtemps, l’enterrement de feu Cheikh El- Mekhfi, chef des Patriotes dans la région de Lakhdaria, avait suscité une profonde et réelle émotion. C’était un des nôtres qui s’en était allé. Aujourd’hui, bourreaux et victimes étant mis dans le même sac, selon les dispositions de la charte, être patriote c’est être “coupable” d’avoir permis aux populations des villages et hameaux isolés de respirer, de dormir en toute sécurité et de ne plus être tétanisés par les terroristes islamistes qui ne rôdaient pas là où étaient les Patriotes. Cheikh El Mekhfi m’avait dit un jour : “L’amour de la patrie fait partie de la foi”. S’il était encore parmi nous je lui aurais alors répondu : “Que la patrie c’est surtout là où l’homme juste n’est pas opprimé. C’est là où le criminel est châtié et la victime protégée”. Sans doute, Dieu, dans sa bonté, a-t-il épargné à Cheikh El Mekhfi les souffrances que nous inflige la monstrueuse chose qu’est la réconciliation nationale ? Allons-nous tous abandonner les Patriotes ? Non et mille fois non ! Leur combat est notre combat et leur précarité, leurs humiliations sont insupportables, car pour tous ceux qui n’étaient pas planqués durant les années infernales du terrorisme islamiste, les sacrifices consentis par les Patriotes demeureront éternellement des faits d’armes dont nous serons toujours fiers et dont l’Algérie n’a pas à rougir. 2) Réconciliation nationale encore : On régularise à tour de bras les “amours” nées dans les montagnes, entre les terroristes islamistes et leurs femmes. Je dis bien montagnes et non maquis, car j’ai appris enfant, en 1954, que les maquis c’était là où des hommes avec un H et des femmes avec un F se battaient pour une Algérie libre. Depuis, je m’interdis de confondre les combattants et les criminels de la pire espèce. Je disais, donc, que les unions par Fatiha étaient régularisées par les tribunaux. Rien de bien original puisqu’il suffit, selon la Charia de ramener deux témoins, qui ont assisté à la cérémonie religieuse, pour voir son concubinage se transformer en mariage quand bien même le mari ne serait plus de ce monde. Rien de particulier si ce n’est que l’on ne sait plus quoi faire pour faire plaisir aux terroristes islamistes. Et les filles violées par ces mêmes terroristes qui s’en occupe ? Et leurs enfants ? (en cas de
Posted on: Thu, 21 Nov 2013 16:27:27 +0000

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