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Beau rapel masha allah Recherches بحث Makka En Direct Madinah En Direct Calendrier محول التاريخ Hassan Al-Basri : la description dun croyant (dossier) «Al-Hassan Al-Basri» [1] Il disait -qu’Allah lui fasse Miséricorde- : « Satisfaire le besoin d’un frère musulman m’est préférable à une retraite spirituelle d’un mois ! » Un homme le questionna au sujet du bon comportement. Il répondit : « C’est la générosité, le pardon et la tolérance. » « Si Allâh, Puissant et Grand, avait voulu, IL aurait fait de vous des gens riches sans aucun pauvre parmi vous, et s’IL avait voulu, IL aurait fait de vous des gens pauvres sans aucun riche parmi vous. Mais, Il a voulu vous éprouver les uns par les autres, afin de voir votre comportement, puis Il a indiqué à Ses serviteurs les vertus morales en leur disant (traduction rapprochée) : « Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils sont dans le besoin. Et quiconque se garde de sa propre avidité, les voilà alors ceux qui réussissent ! » [Al-Hasr: 9] « Nous considérions comme avare celui qui prêtait de l’argent à son frère (cest-à-dire : qui n’était pas assez généreux pour lui donner). Je jure par Allâh qu’il y avait, parmi ceux que j’ai vu et fréquenté, celui qui déchirait sa cape et donnait la moitié à son frère, et qui gardait ce qui en restait. Certes, il y avait avant vous, celui qui jeûnait, et qui, au moment de rompre son jeûne, allait chez l’un de ses frères et lui disait : « aujourd’hui j’ai jeûné pour Allâh, et je veux, si Allâh l’accepte de moi, que tu en ais une part (en me donnant de quoi rompre mon jeûne). La personne lui apportait alors ce qu’elle avait en eau et en dattes et il rompait son jeûne avec cela, désirant ainsi lui faire acquérir une récompense, même s’il pouvait se passer de ce que ce dernier possédait. » « J’ai vécu à l’époque de personnes parmi lesquelles il y avait celui qui remplaçait son frère auprès de la famille et des enfants de ce dernier, durant quarante ans après sa mort » (cest-à-dire : leur assurait leur subsistance) ! Les larmes dAl-Hassan Al-Bassri Nous fîmes la prière du vendredi avec Al-Hassan Al-Basri -qu’Allah lui fasse Miséricorde-, et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer dune manière intense, on lui demanda : « Que tarrive-t-il - quAllah te fasse miséricorde - alors que durant ton sommeil le Paradis ta été annoncé ? » Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit : « Et comment ne pleurerais-je pas alors que si lun des compagnons du Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam-, entrait par cette porte de la mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier]. » Puis il ajouta : « Loin sen faut ! Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas desprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ? Par Allah ! Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite. Certes, la religion de lun dentre vous est [semblable à un] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait: Crois-tu au Jour de la rétribution ? Il répondrait : Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution ! Il ment. Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée dune douceur, une foi accompagnée dune conviction, une science accompagnée dune indulgence, une indulgence accompagnée dune science, une intelligence accompagnée dune douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée dune modération, des dépenses accompagnées dune sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, lacquittement des droits [dautrui], une rectitude accompagnée dune équité ; il nest pas injuste envers celui quil hait, il ne commet pas de péchés afin daider celui quil aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins dœil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne samuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il néprouve pas de plaisir lorsquun malheur atteint autrui. Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il sempresse de sacquitter de laumône légale. Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon. Il fréquente les savants afin dapprendre, il se tait lorsquil est avec eux, afin dêtre sain et sauf. Il parle afin de rapporter un butin, sil se comporte bien, il se réjouit, et sil se comporte mal, il demande pardon [à Allah]. Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve dindulgence, sil subit une injustice, il patiente, si on lopprime, il séloigne, il ne cherche de protection quauprès dAllah, il ne demande laide que dAllah. Il est posé lorsquil est en public, il est très reconnaissant lorsquil est seul, il est satisfait de ce quil possède, il loue [Allah] pour laisance. Cest un patient lors des malheurs, le désespoir ne latteint pas et il nest pas vaincu par lavarice. Sil sassoit avec ceux qui font du vacarme, on linscrit parmi ceux qui invoquent [Allah], et sil sassoit avec ceux qui invoquent [Allah], on linscrit parmi les insouciants. Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on lhumilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre na aucune valeur pour lui, cest pour cela quil ny construit pas de demeure et quil ny change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allah] et il ne pense pas du mal dAllah. Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier [2], il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre. Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de lEnfer, son âme témoigne de la science dAllah, ses membres invoquent Allah, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à labri de lui. Le croyant est franc sil promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on linstruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à labri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il œuvre beaucoup, il a peu despoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. » Puis il pleura et fit pleurer. Il a dit : « C´est ainsi qu étaient les compagnons du Prophète, sallalahu alaihi wa sallam, les uns après les autres, jusquà ce quils rejoignirent Allah, subhanahu wa taala. C´est ainsi quétaient les musulmans parmi vos pieux prédecesseurs, mais cela a changé lorsque vous avez changé.» Puis il lu la parole dAllah : له معقبات من بين يديه ومن خلفه يحفظونه من أمر الله إن الله لا يغير ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم وإذا أراد الله بقوم سوء فلا مرد له وما لهم من دونه من وال En vérité, Allah ne change pas l´état d´un peuple, tant que les individus qui le composent, ne changent pas ce qui est en eux même, et lorsque Allah veut infliger un mal à un peuple, nul ne peut le repousser, ils nont aucun protecteur en deh ors de Lui. (coran 13/11) Puis, al-Hassan dit : «Ô Allah ! Notre Seigneur, prie sur notre chef Muhammad, ainsi que sur sa pure famille, et accorde-nous ce que Tu as accordé à Tes sincères serviteurs, eux, les pieux, car tu as le pouvoir sur toute chose, Tu aides pour tout le bien et Allah nous suffit, et Il est notre meilleur garant.» [1] Al-Hassan Al-Basrî (642 - 728 ou 737), surnommé Abû Saîd, était le serviteur de Zayd Ibn Thâbit. Sa mère sappelait Khayra et elle était la servante dOum Salama quAllah lagrée lépouse du Messager dAllah salla Allahou ‘aleyhi wa sallam. On rapporte quOum Salama quAllah lagrée lallaita lorsquil était petit, doù le fait que la tradition rapporte que sa sagesse et sa connaissance sont dues à cela. Il na pas connu lEnvoyé de Dieu salla Allahou ‘aleyhi wa sallam, mais il a connu ses illustres compagnons et cest deux quil tira ses connaissances et sa sagesse bien légendaire. On rapporte que Umar Ibnou Al-Khattâb quAllah lagrée implora la bénédiction divine en sa faveur de la sorte : Seigneur fais-lui don de la compréhension de la religion et fais quil soit aimé des gens [2] Probablement une référence au très célèbre hadith du Prophète Salla Allahou ‘aleyhi wa sallam : ” Le Croyant ne doit pas se laisser piquer deux fois (par un animal) sortant dun même trou ” (rapporté par al-Bukhârî n°5668 ; Muslim n°5317 ; Abû Daoud n°4220 ; Ahmad n°8572 ; ad-Dârimî n°2662) cest-à-dire quil ne tombe pas deux fois dans le même piège. Source le livre: Al Hassan al Basrî, de ibn al jawzi. Page 168 et 170 Télécharger le livre en entier en arabe : آداب الحسن البصري Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih Plus Par 3ilm char3i-La science legiferee Publié dans : compagnons et tabiun - صحابة و التابعون Précédent : Qui sont les gens du hadith, أهل... Retour à laccueil Suivant : Quand est-il permis à une personne de...
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 20:09:02 +0000

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