Bilan du programme Usaid « Wula Nafaa » en 10 ans d’intervention au Sénégal 8,8 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires générés Le programme USAID Wula Nafaa, dont la durée d’intervention au Sénégal vient de terminer après dix ans d’intervention dans 7régions a fait hier un bilan jugé satisfaisant. D’où une nécessité pour le coordonnateur national dudit programme, Babacar Salif Guèye, de révéler que ce projet a généré un chiffre d’affaires de 8,8 milliards de francs Cfa en sa deuxième phase créée par les partenaires pour 15 000 emplois. Le coordonnateur national du Programme USAID Wula Nafaa, Babacar Salif Guèye, au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, après 10 ans d’intervention dans 7 régions du Sénégal, a révélé que la deuxième phase du projet a produit un chiffre d’affaires de 18 millions de dollars en un an par le biais des partenaires. C’était à l’occasion de la cérémonie de clôture du programme agriculture et gestion des ressources naturelles initié par l’USAID en partenariat avec le gouvernement du Sénégal. Selon M. Guèye, la 2ème phase du programme (2008-2013) financé à hauteur de 22,5 millions de dollars Us par l’USAID, a réalisé en termes de chiffres, 15 000 emplois en temps plein. La première phase s’est déroulée sur une période de 5ans (2003-2008). Ce projet est articulé autour de la création de richesses dans la bonne gouvernance et une gestion durable des ressources. Il a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté pour un développement local durable en se focalisant sur les revenus des collectivités locales. « La première partie est surtout axée sur la gestion des ressources naturelles et la deuxième est plus marquée par l’importance de la sécurité alimentaire telle que l’agriculture de développement qui permet de produire beaucoup plus et moins d’engrais », a expliqué le coordonnateur national du programme. Pour ce dernier, le plan a travaillé sur tous les axes de l’agriculture, à la gestion de ressources, à la protection forestière, dans le cadre d’une chaîne de valeurs. « C’est-à-dire à chaque fois que nous attaquons un produit, on suit toute la procédure. S’il s’agit d’un produit forestier ou du champ à la table, on met tout au clair », a-t-il signifié. Il a aussi soutenu que le projet travaille à l’heure actuelle à la conservation de la nature, à l’amélioration de la gestion de la nature pour le développement des revenus. « On ne peut pas se développer en faisant fi de la nature. Pour la gestion des ressources naturelles, il faut nécessairement asseoir, sur des bases scientifiques, des plans d’aménagement et d’occupation des sols qui nous permettent de faire des plannings pour une meilleure gestion durable des ressources », a fait savoir Babacar Salif Guèye. Pour le directeur du Programme agriculture et gestion des ressources naturelles à l’USAID Wula Nafaa, le nombre d’individus ayant augmenté leur profit économique grâce à une gestion conservation durable des ressources naturelles se chiffre à plus de 40 000 ; et 9 900 ménages assistés ont augmenté leur production à partir des produits agricoles clés, comme le mil, le riz et le sorgho. « Nous avons toujours considéré ce programme comme une institution entreprenante », a-t-il fait savoir. « Ce programme qui vient de finir sa seconde phase de 5 ans, a drainé des résultats importants, comme celui, de 132 ha de forêts communautaires, ainsi que l’aménagement de 8 000 ha pour la production agricole et la formation de plusieurs éléments pour le renforcement de la bonne gouvernance locale », a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Ismaïla Diop. Idrissa NIASSY
Posted on: Thu, 22 Aug 2013 11:31:50 +0000