Brésil-Honduras : Un mauvais souvenir pour Felipão Neymar - TopicsExpress



          

Brésil-Honduras : Un mauvais souvenir pour Felipão Neymar mènera une fois de plus lattaque de la Seleção - Action Images La Seleção sapprête à affronter demain le Honduras à Miami, une sélection qui ne devra pas être prise à la légère surtout au vue de lhistorique entre ces deux équipes. Pour ses deux dernières sorties de l’année, le Brésil va se produire loin de ses bases et ce pour la huitième et neuvième fois. C’est tout d’abord le 16 à Miami que le Brésil jouera face au Honduras puis le 19 à Toronto, face au Chili d’Alexis Sanchez. Le Honduras pour débuter C’est donc le Honduras qui sera le premier adversaire des hommes de Scolari, une rencontre qui sera pour certains joueurs l’occasion de confirmer auprès du coach brésilien la confiance de ce dernier dans l’optique du prochain mondial, un match à priori sans grande difficulté pour les Auriverdes. Le Honduras a validé son billet pour le mondial 2014 en ayant terminé à la troisième place derrière les Etats-Unis et le Costa Rica, ce sera la troisième participation à une phase finale d’un mondial après celles de 1982 et 2010 qui s’étaient soldées par une élimination dès le premier tour pour les Los Catrachos. Une formation hondurienne qui tentera de faire aussi bonne figure qu’en 2001 lors de la Copa America disputée en Colombie. La Seleção humiliée En 2001, la Colombie avait été le théâtre de la 39ème Copa America, le Brésil grand favori de l’épreuve alors dirigé par Scolari avait pourtant mal débuté cette compétition, battu 1 à 0 par le Mexique, puis s’était repris en s’imposant 2 à 0 face au Pérou et enchainait une seconde victoire 3 à 1 contre le Paraguay, grâce à ses deux succès, le Brésil terminait à la première place du classement, et affrontait en quart de finale le Honduras, que tous les observateurs donnaient largement battus, d’autant que lors de deux premières rencontres entre les deux équipes, le Brésil avait tout d’abord réalisé un carton le 8 juin 1994 à San Diego sur le score de 8 à 2, avec notamment un triplé de Romario, puis le Honduras en 1995 à Goiâna avait tenu tête à la formation auriverde de Zagallo qui avait concédé le point du match nul un but partout. Un avertissement qui visiblement n’avait pas été retenu plus que çà. Mais voilà le en football rien n’est joué d’avance et les Brésiliens l’ont appris à leurs dépens. Lorsque les deux formations se présentèrent sur la pelouse du stade Palo Grande de Manizales, les 25000 spectateurs présents s’attendaient à voir la Seleção dérouler et empocher son billet pour les demi-finales. Mais les spectateurs ne savaient pas au moment du coup de sifflet qu’ils allaient assister à l’humiliation de la Seleção. Le score à la mi-temps était de 0 à 0 ce qui était déjà un signe que le Brésil éprouvait certaines difficultés pour trouver la faille dans la défense hondurienne. Puis premier coup de semonce lorsqu’à la 58’ minute, Belletti marquait contre son camp, déchaînant dans les tribunes la joie des quelques supporters honduriens et des colombiens qui avaient pris fait et cause pour la formation d’Amérique Centrale. Les hommes de Scolari auront lutté pour parvenir à recoller au score et ainsi de disputer la séance des tirs au but, mais second coup de fusil à la 94’ minute, Saul Martinez enfonçait définitivement le clou en doublant la marque, second but qui offrait le droit au Honduras de continuer sa route et éliminait le Brésil sortit par la petite porte avec un retour pénible à la maison où la presse avait taillée en pièce Scolari et la Seleção, parlant d’humiliation nationale. C’est encore aujourd’hui un mauvais souvenir qui doit trotter dans la tête du coach brésilien et de tous les supporters. Le Honduras plus performant en seconde période Lors des affrontements face à la Seleçao, le Honduras a inscrit exception faite du but inscrit par Presley Carson en 1995, la plupart de ses buts en seconde période, quatre de ses cinq buts l’ont été en seconde période, donc une équipe qui fait le forcing durant les dernières quarante-cinq minutes, une statistique que les Brésiliens ne devront pas oublier au moment du coup d’envoi sous peine de connaître une seconde défaite d’affilée face à la Bicolore. Romario meilleur buteur face au Honduras Encore une fois Romario est à ce jour le meilleur buteur face au Honduras, avec notamment un triplé réalisé en 1994, il devance Bebeto auteur d’un doublé également en 1994, Cafu, Dunga, Rai et Tulio en 1995 auteur du seul penalty de ces trois confrontations, comptent un but. Des rencontres qui dans la plupart des cas se sont déroulées dans un bon climat exception faite lors de l’humiliation subie en 2001 avec la double expulsion d’Emerson Le Puma alors joueur de la l’AS Roma en Italie et de David Carcamo. Des Honduriens qui s’exportent peu Le Honduras n’est pas ce que l’on peut qualifier de pays faisant partie du gratin international, mais malgré cela le Honduras compte quatre succès dans des compétitions internationales, en 1981 remporte la Gold Cup, puis trois Coupes d’Amérique Centrale en 1993, 1995 et 2011. Le Honduras qui a joué sa première rencontre internationale le 14 septembre 1921 et s’était incliné 10 à 1 face au Guatemala voisin. Un football qui malgré tout arrive à voir aujourd’hui certain de ses joueurs tenter l’aventure à l’Etranger, comme Victor Bernardez et Marvin Chavez aux San José Earthquakes (USA), Boniek Garcia au Houston Dynamo (USA), Jerry Bengston aux New England Revolution (USA)Juan Carlos Garcia et Roger Espinoza à Wigan (Angleterre), Maynor Figueroa Hull City (Angleterre), Wilson Palacios à Stoke City (Angleterre), Arnold Peralta des Glasgow Rangers (Ecosse), Emilio Izaguirre au Celtic Glasgow (Ecosse), Andy Najar à Anderlecht (Belgique),Ronny Martinez à la Real Sociedad (Espagne), Carlos Costly à Guizhou Zhicheng (Chine) et Jerry Palacios à Alajuelense (Costa Rica). Au Brésil ils n’ont pas été nombreux, puisqu’à ce jour seuls trois joueurs ont évolué au Brésil, le milieu offensif, Mario Reyes au Santa Cruz-PE en 1999, José Alberto Fernandez « Cheppo » le latéral droit et Wilmer Velasquez attaquant à Sport Recife en 1999, international à 47 reprises de 1994 à 2007 et auteur de 35 buts. Les Brésiliens au Honduras De leur côté, les Brésiliens ont eux aussi tenté l’aventure dans ce petit pays, Flavio Ortega fut le premier Brésilien qui eut en charge la Bicolore en 1991 et 1993 auquel a succédé Ernesto Rosa Guedes en 1996. Pour ce match amical, le Brésil par la voie de Scolari est averti qu’il ne faudra pas prendre de haut la Bicolore, une formation hondurienne qui pourra compter sur ses individualités et ses expatriés pour venir gêner la Seleção.
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 15:08:17 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015