Béthune futsal: Michel Gambart refuse de se voir évincé et - TopicsExpress



          

Béthune futsal: Michel Gambart refuse de se voir évincé et déballe La dernière fois que Michel Gambart était sorti du bois, c’était pour affirmer haut et fort qu’il n’était pas une marionnette politisée et que la ville n’avait pas respecté sa part du contrat, soit une subvention exceptionnelle de 12 000 euros pour la saison 2011-2012 que le Béthune futsal réclamait. C’était en novembre 2011. Depuis, les choses s’étaient calmées. Jusqu’à ce coup de tonnerre, en interne. « J’ai été viré », résume Michel Gambart, ex-président du club, qui a appris dans la presse l’élection de Vincent Cordonnier à un poste qu’il occupait depuis 2003. L’équipe première du club Béthune Futsal évoluait la saison dernière en Première Division nationale - Groupe A. La rupture, qui couvait selon ses dires depuis quelques mois, s’est jouée en deux actes. Une première assemblée générale le 14 juin, à laquelle Michel Gambart n’a pas assisté, reportée au 26 juin, où les membres du comité directeur, constatant une nouvelle fois son absence, ont décidé d’élire un nouveau président. L’ancien dirigeant veut annuler ce vote. « J’aurais dû être prévenu par lettre recommandée avec accusé de réception quinze jours avant la tenue de cette assemblée », lance-t-il, se référant aux statuts de l’association. « J’ai simplement été prévenu par mail alors que j’avais au préalable informé Aldo et Salvatore Cannetti que l’assemblée générale du club aurait lieu courant juillet. » Il a également reçu un sms d’Aldo Cannetti la veille de l’assemblée générale. Mais le tison chauffait déjà trop. Depuis son éviction, il a sollicité les conseils d’un avocat. « J’attends son retour afin de savoir ce que je peux faire pour invalider la décision qu’ils ont prise. » L’entraîneur Aldo Cannetti, qui souhaitait boucler le mercato du club fin juin au plus tard, déplorait de ne pas avoir eu de ses nouvelles depuis le 13 mai ? « J’ai quand même le droit de partir en vacances ! » répond l’un des créateurs de la Pataterie. Mais l’origine de la brouille ne se situerait pas dans un silence radio assourdissant. « Il m’a proposé un budget de 150 000 euros pour la prochaine saison, explique l’ancien président. Pour moi, c’était beaucoup trop. Je lui ai répondu qu’il fallait partir sur 20 000 euros. » Ou comment exprimer sa profonde lassitude de mettre la main à poche pour le club et de constater la déconcertante facilité de certains de ses membres à user et abuser du matériel et des finances du club. Évidemment, en répondant 20 000 à 150 000 euros, l’homme d’affaires devait s’attendre à une réaction, le budget de la saison 2012-2013 étant de 60 000 euros... « Dans ce système, le joueur le plus payé émarge à 23 000 euros par an, explique Michel Gambart. Je n’ai pas les moyens personnels de suivre, ni de trouver de nouveaux sponsors dans la situation de crise dans laquelle nous vivons. » D’une pochette où il conserve photocopies et documents afférents au Béthune futsal, il sort deux copies de chèques d’un montant de 22 000 euros. Une partie de ce qu’il aurait déboursé, en 2012, pour le club. « Tous les ans, je mettais 40 000 à 45 000 euros de ma poche », affirme-t-il. En grande partie pour régler les salaires de l’entraîneur et du club. Il aimerait aujourd’hui revoir une partie de cet argent. Ou revenir à la présidence du club et faire le ménage. « Je ne peux plus revenir au club dans ces conditions, affirme-t-il. Mais je veux que les décisions prises respectent la légalité. J’espère récupérer une partie de l’argent que j’ai donné. Il provient de mon compte courant. J’ai toutes les preuves. » « Trouvez-vous cela normal que le club paie les contraventions de ses membres ? », demande-t-il ? Il sort une facture émise par Salvatore Cannetti mentionnant 1 500 euros pour 100 lavages de maillots. « Et depuis quand les bénévoles se font-ils payer ? » De même que l’épisode à Clénay, qui aurait coûté la bagatelle de 5 000 euros au club. « J’ai toujours payé mes boissons, mon entrée à la salle. Je n’ai jamais pompé l’argent du club. Quand je vais au restaurant, je le paie », assène-t-il. Dans son viseur, Salvatore Cannetti. 1) Nous ne sommes pas parvenus, ce lundi, à contacter Salvatore Cannetti ni Aldo Cannetti
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 06:41:17 +0000

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