COLONEL MOHAMED MELLOUKI LA PREUVE PAR L’ALGÉRIE : : Le Maroc et l’Algérie connaissent depuis le début de leurs indépendances une évolution démographique parallèle. Leurs populations se chiffraient, dans la décennie 60-70, approximativement à un peu moins de 12.000.000 d’habitants. Depuis, les deux Etats ont, sensiblement, accusé les même taux de natalité et de mortalité ; et affichent, actuellement, des populations estimées entre 31.000.000 et 33.000.000 d’habitants. Cependant, à deux échéances cruciales du processus de démocratisation au Maroc, référendum et Législatives, qui ont eu lieu l’année dernière, les listes électorales ont été arrêtées à environ 13.500.000 d’inscrits. Des sources officieuses, notamment du côté de l’Opposition extra parlementaire, avaient contesté ce chiffre et avancé celui d’une vingtaine de millions de Marocains en âge de voter, jugé extravagant officiellement. La preuve que les contradicteurs avaient bel et bien raison nous vient de l’Algérie. Ce pays vient d’aligner, à l’occasion des élections législatives qui se sont déroulées le 11 mai dernier sur son territoire, un chiffre autour de 21.000.000 d’inscrits sur ses listes électorales, d’où une différence avec le Maroc de 7.500.000. À quoi devrait-on l’imputer? À une négligence dans le travail accompli par les agents du Ministère de l’Intérieur dans l’élaboration des listes ? Où que celles-ci ont simplement repris des statistiques anciennes, notamment celles de 2004, du Haut Commissariat au plan sans être actualisées ? Où bien qu’une importante frange de la population ne voulait pas souscrire et apporter sa caution à des opérations dont elle doutait d’avance de leur portée ? La question est posée au Ministère de l’Intérieur.
Posted on: Tue, 13 Aug 2013 20:16:06 +0000
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