Carole Lombard naît Jane Alice Peters, le 6 octobre 1908, à Fort - TopicsExpress



          

Carole Lombard naît Jane Alice Peters, le 6 octobre 1908, à Fort Wayne aux Etats-Unis. Ses parents divorcent en 1916. La même année, Jane Alice, sa mère et ses deux frères aînés s’installent à Los Angeles. Au cours d’une partie de baseball dans la rue, la jeune fille est repérée par le réalisateur Allan Dwan qui la fait débuter à l’écran en lui offrant un petit rôle dans «Le crime parfait» (1921). Après être retournée à l’école, elle retrouve le monde du cinéma en 1924 et figure au générique de quelques productions, parmi lesquelles «Marriage in Transit» (1925) de Roy William Neill. En 1926, Carole Lombard est victime d’un grave accident de la route. Après avoir passé quelque temps hors des plateaux de tournage afin de se soigner, elle recommence à tourner. La cicatrice qu’elle gardera sur le visage sera désormais soigneusement camouflée par les maquilleurs, les retoucheurs et les directeurs de la photographie. Dans les dernières années du muet, on la voit notamment dans plusieurs courts métrages produits par Mack Sennett, parmi lesquels «The girl from everywhere» (1927) de Edward F. Cline, «The swim princess» (1928) de Alfred J. Goulding, «The campus vamp» (1928) de Harry Edwards, «Matchmaking mamas» (1929) de Harry Edwards, etc. Son passage au parlant se fait en douceur et, en 1931, Carole Lombard devient une vedette. Elle épouse, en juin de la même année, le comédien William Powell et est alors l’interprète de, entre autres, «Up pops the devil» (1931) de A. Edward Sutherland, «I take this woman» (1931) de Marion Gering, «Pas un seul homme» (1932) de Lloyd Corrigan, «Sinners in the Sun» (1932) de Alexander Hall, «Un mauvais garçon» (1933) de Wesley Ruggles, … Mais les films qu’elle tourne ne lui permettent toutefois pas de déployer toutes ses ressources et c’est surtout sa beauté et son élégance qui attirent l’attention. En août 1933, le couple Lombard-Powell se sépare. Enfin, en 1934, sous la direction de Howard Hawks, son interprétation pleine d’esprit dans «Train de luxe» révèle tout son potentiel et augmente son prestige de star. Partenaire de Gary Cooper, George Raft, Fred MacMurray, John Barrymore, James Stewart ou Cary Grant, entre autres, Carole Lombard devient dès lors principalement une reine de la comédie, comme le prouvent, notamment, «Jeux de mains» (1935) de Mitchell Leisen, «Mon homme Godfrey» (1936) de Gregory La Cava, «Ce que femme veut» (1936) de Walter Lang, «La folle confession» (1937) de Mitchell Leisen, «La joyeuse suicidée» (1937) de William A. Wellman, «Joies matrimoniales» (1941) de Alfred Hitchcock, etc. Occasionnellement, elle se laisse encore tenter par des rôles dramatiques, par exemple dans «L’autre» (1939) de John Cromwell ou encore «Vigil in the Night» (1940) de George Stevens. En 1937, Carole Lombard est la vedette la mieux payée des Etats-Unis. En 1939, elle épouse Clark Gable et forme avec lui un des plus beaux couples de Hollywood. Après avoir tourné «Jeux dangereux» (1941) de Ernst Lubitsch, elle meurt en pleine gloire, le 16 janvier 1942, dans un accident d’avion à Table Rock Mountain. Son corps est inhumé au cimetière californien de Forest Lawn Memorial Park de Glendale, tout proche de celui de Clark Gable. Son dernier film et le plus célèbre est cette incroyable comédie de Lubitsch: JEU DANGEREUX (TO BE OR NOT TO BE) Réalisateur : Lubitsch, Ernst Acteurs : Robert Stack, Lionel Atwill, Carole Lombard, Jack Benny Genre : Comédie Nationalité : Américain Date de sortie : 21 mai 1947 Durée : 1h39mn Titre original : To be or not to be Année de production : 1942 Subtil jeu de masques, To be or not to be est un pur chef d’œuvre de la comédie. L’argument : Durant la Deuxième Guerre mondiale, entre Varsovie et Londres, une troupe de comédiens parvient à déjouer un plan de la Gestapo... Au sommet de sa carrière au début des années 40, le cinéaste Ernst Lubitsch est considéré comme un maître incontesté de la comédie. En tant que producteur de ses propres films, il a toute latitude pour tourner ce qu’il souhaite, avec qui il veut et dans les conditions qui l’arrangent. Alors que l’Europe est en guerre et que les Etats-Unis s’apprêtent également à en découdre avec les nazis, Lubitsch choisit justement de contribuer à l’effort national en proposant une comédie désopilante qui prend pour décor la Pologne fraîchement envahie par les troupes allemandes. Audacieux, le cinéaste opte pour un jeu de masques qui s’inscrit à la fois dans l’actualité la plus brûlante (l’occupation nazie et la multiplication des camps de concentration) et dans une tradition comique établie depuis des siècles. C’est justement la confrontation entre ces éléments disparates qui fait tout le sel de cette divine comédie osant rire d’une situation pourtant catastrophique. En situant son intrigue principale dans un théâtre, le metteur en scène pratique la mise en abyme la plus audacieuse qui soit pour l’époque. Jouant sans cesse sur la fine frontière qui sépare la réalité des apparences, Lubitsch nous entraîne dans une valse endiablée où l’identité des protagonistes est sans cesse sujette à caution. Les acteurs continuent ainsi à pratiquer leur métier dans des opérations d’espionnage où ils jouent leur vie pour de vrai. Pendant ce temps, les nazis se soumettent également à un rituel qui tient davantage de la mise en scène que de la croyance aveugle en une idéologie meurtrière. Dans ce monde gagné par la folie de la guerre, Lubitsch semble dire que les plus fous ne sont pas forcément ceux que l’on croit. A l’aide de gags d’une extrême finesse, il déclenche le rire du spectateur sur un sujet qui, pourtant, ne semble pas vraiment drôle. Il rejoint en cela le difficile équilibre qu’a retrouvé bien plus tard Roberto Benigni pour sa Vie est belle (1997). Sublimé par l’interprétation dynamique de Jack Benny et par le charme de la superbe Carole Lombard, Jeu dangereux a tout de la comédie enchantée, conduite de main de maître par un orfèvre en la matière. Toutefois, le film a connu un sort funeste lors de sa sortie puisque la mort tragique de Carole Lombard dans un accident d’avion et l’entrée en guerre des Etats-Unis furent deux événements qui n’ont pas donné envie au public de se déplacer pour rire. To be or not to be (1942) fut donc un injuste échec commercial, avant d’être aujourd’hui unanimement considéré comme un chef d’œuvre de la comédie. Un pur bijou. Gros échec à sa sortie aux Etats-Unis en 1942, Jeu dangereux a davantage conquis le public français en 1947 avec 2 080 320 entrées glanées sur tout l’hexagone. Un score correct, mais pas si exceptionnel pour l’époque. Le film de Lubitsch a eu les honneurs d’un remake éponyme initié par Mel Brooks en 1983 et réalisé par Alan Johnson. carolelombard.org/
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 18:33:12 +0000

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