Ce soir, le gourou des Islamistes tunisiens a fait profil bas, et a parlé en tant que politique. Est-il été sincère, ou veut-il simplement gagner du temps ? Les prochains jours nous le diront. Mais Ghannouchi, comme ses pairs d’Ennahdha manquent de crédibilité, tant ils ont usé du double langage. En plus de la crise politique, nous vivons une crise de confiance. Les Tunisiens ne se satisfont pas de paroles, ils veulent des actes, et des engagements irréversibles. Ghannouchi a parlé, mais son discours nécessite son authentification auprès de ses lieutenants qui viendront, probablement, nous expliquer demain que ce que l’on a compris n’était pas ce qu’il fallait comprendre. Subitement, le gourou se rappelle qu’il appartient à une Tunisie vieille de trois milles ans. Que s’est-il passé ? Renie-t-il son appartenance à la secte des Frères musulmans ? Si cela est vrai, qu’il le prouve. Nous, nous n’avons pas de problèmes avec les personnes, mais seulement avec l’Islam politique, dont Ghannouchi est l’un des plus illustres représentants. Les Tunisiens doivent demeurer vigilants et combattifs et éviter de prendre les vessies pour des lanternes.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 23:32:54 +0000
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