Chacun se conduit selon sa nature. C’est inévitable et il est - TopicsExpress



          

Chacun se conduit selon sa nature. C’est inévitable et il est inutile de le regretter. Les choses sont telles qu’elles sont, et elles sont bonnes. Je ne connais pas de gens mauvais. Je ne connais que moi-même. Je ne vois ni saints ni pécheurs, seulement des êtres vivants. Vous divisez les hommes en nobles et ignobles, puis vous demandez aux nobles d’aider les ignobles. Vous séparez, vous pesez, vous jugez et vous condamnez – au nom de la vérité, vous la détruisez. Vous ne parlez que d’aider. Avez-vous jamais aidé, aidé vraiment un seul homme ? Avez-vous jamais mis une seule personne à l’abri du besoin d’une aide ultérieure ? Pouvez-vous donner à un homme la force d’âme fondée, au moins, sur la pleine réalisation de ses devoirs et de ses possibilités, sinon sur l’intuition de son être réel ? Quand vous ne savez pas ce qui est bon pour vous-même, comment pouvez-vous savoir ce qui est bon pour les autres ? Vous priez pour sauver un homme alors que des milliers meurent. Et si tous cessaient de mourir, il n’y aurait plus de place sur terre. Quand vous vous leurrez, croyant travailler au bien de tous, cela ne fait que rendre les choses pire car vous ne devriez pas vous laisser guider par vos opinions sur ce qui est bon pour les autres. Un homme qui sait ce qui est bon pour les autres est un homme dangereux. Vous devez travailler, non pour vous ou pour les autres, mais pour le travail lui-même. Une chose digne d’être faite, trouve en elle-même sont but et sa justification. Dans ce monde violent, comment pourrait-on se garder de la violence sous une forme ou une autre ? Votre corps même est un champ de bataille, jonché de morts et de mourants. L’existence implique la violence. Ne parlez pas d’aider quelqu’un si vous n’êtes pas en mesure de le mettre à l’abri de tout besoin d’aide. Il n’est ni nécessaire, ni possible, de changer les autres. Mais vous pouvez vous changer vous-même et découvrir, alors, qu’il n’est besoin d’aucun autre changement On m’a dit qu’un homme réalisé ne fera jamais quelque chose d’inconvenant, qu’il se conduira toujours d’une façon exemplaire. Qui établit la norme ? Pourquoi un homme réalisé devrait-il nécessairement respecter les conventions ? Dès l’instant où il est prévisible, il ne peut pas être libre. Sa liberté consiste dans le fait d’être libre de répondre aux nécessitées du moment, d’obéir aux obligations créées par la situation. La liberté de faire ce que l’on aime, c’est réellement l’attachement, alors que de faire ce que l’on doit, ce qui est juste, est la vrai liberté. Cela ne vous libérera pas de désirer un état libre de désirs. Rien ne peut vous rendre libre car vous ÊTES libre. Pourquoi désirer, si peu que ce soit ? Il n’y a aucune raison de combattre des désirs et des peurs qui peuvent être parfaitement naturels et justifiés ; c’est la personne, qui dominé par eux, est la cause des erreurs, passées et futures. Même si j’étais plein de désirs, je n’en serais pas moins ce que je suis. Si vous désirez pécher, faites-le de bon cœur et ouvertement. Les péchés aussi ont leurs leçons à enseigner aux pécheurs sérieux – comme les vertus aux vrais saints. C’est le mélange des deux qui est catastrophique. Rien ne peut vous bloquer aussi efficacement que le compromis car il est la preuve d’un manque de sérieux sans lequel rien ne peut être accomplis. Nourrir l’idée de « je suis un pécheur, je ne suis pas un pécheur » est un péché. S’identifier au particulier est le seul péché qu’il y ait. L’impersonnel est réel, le personnel apparaît et disparaît.
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 10:16:19 +0000

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