Cicatrice de vie que tu as depuis l’orée du regard en ce monde Et qui jusqu’à ton dernier souffle restera le centre de toi, J’imagine la douceur de la balade de mes doigts, Parcourir tendrement le reflet de ta petite ronde, Qui sous la vallée montagneuse de ces deux collines de latitude Donnant une source à cette prairie que je découvre sur ta carte gracile, Entre-ouvre en moi le gout du désir brulant de mon sens tactile Pour parcourir les parcelles de ce terrain de tendresse qui m’éveille en altitude. Ô que cette vue est douce à mes yeux, Et qui me permet de contempler cet horizon dépourvu du moindre rocher vers cet orifice Qui centre cette contrée qui m’obsède sans cesse dans la douceur de son rond, Ressemblant étrangement à une grotte donnant vers une profondeur sans horizon Qui pourrait être l’ouverture de l’éden de mes désirs dans l’ultime sacrifice, Quand dans les temps jadis certains clans vivant dans les plaines Et implorant leurs dieux pour que leurs volontés s’apaisent rien qu’un instant, Précipitaient dans ce trou une âme de vie ou un esclave dans ces étranges orifices du temps, Pour tout simplement calmer les foudres du ciel sous cette offrande de haine. Mais à ce jour j’aimerai bien être cet esclave, Pour louer les dieux de cette chute ultime qui est à mes yeux serait un pur délice Tout en me laissant tomber dans ce néant dans une merveilleuse glissade, Et qui sans pour autant me débattre de cette fin en tendre embuscade, Comblera mon plaisir de toucher de ma main ses parois d’argile, Et qui sous mes sens de l’effleurement parmi la tiédeur moite du toucher Qui me plongera dans ce que tu es au plus profond de toi, Me laissera je l’espère, un laps de temps pour caresser le désir de mon émoi Le long de cette pente raide m’engouffrant dans le noir de ma destinée Ô oui qu’il serait doux de plonger dans ton nombril, Cicatrice élégante de tes premières heures de vie sur l’avenir Et qui sous les plaines de ton corps, me perd en cet instant, dans un doux plaisir
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 15:15:34 +0000