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Confrontation des PV Seule garantie de la sincérité des résultats Mercredi 30 octobre 2013 Comment se fait-il que, comme un seul homme, un peu partout des citoyens manifestent la nécessité de renforcer les mesures de contrôle et faire preuve de rigueur dans les collectes et les traitements des résultats de ce qui n’était en réalité qu’un simulacre d’élection ? La réalité des faits constatés par les observateurs et les électeurs eux-mêmes sont là pour prouver à ceux qui veulent à tout prix faire croire que les votes étaient « libres, justes et crédibles ». Il n’est même pas nécessaire d’avoir des dispositions particulières pour les contrôles de ce genre de procédure nécessitant l’expression de la volonté populaire pour constater sans efforts particuliers que les dits « couacs » relevés officiellement par des observateurs avaient provoqué des conséquences catastrophiques sur le verdict des urnes. Que dire de ces failles désastreuses lors des préparatifs des listes et des cartes des électeurs ? On peut passer sous silence et minimiser les aspects négatifs des négligences volontaires ou involontaires causées par la mauvaise foi et la précipitation sur commande des responsables administratives talonnés par les institutions soucieuses de plaire et de satisfaire des intervenants exogènes. Dans plusieurs bureaux de votes, les personnes qui n’ont pas pu exercer leur droit civique, représentent une majorité assez impressionnante qui, de jour en jour, n’arrête pas de dénoncer les omissions qui ont pu entraîner une telle situation. Il y avait également ces personnes de bonne volonté qui ont assuré la présidence et autres fonctions dans les bureaux de vote, mais qu’à la fin de l’opération, furent délaissés et déçus par les fourberies de quelques autorités locales. Mais il y a plus grave. Dans tous les endroits (il y en a plusieurs dans chaque commune) où des manœuvres frauduleuses furent repérées sans que ceux qui furent témoins aient eu le loisir d’en enregistrer les preuves, les habitants se manifestent et ne cachent pas leur colère envers les responsables administratifs. A titre d’exemple, parmi tant d’autres qui eurent lieu sans que personne n’ait pu réagir, prenons les cas de ces incidents honteux qui avaient pour théâtre, le district de Betroka. Dans les communes rurales de Beapombo I, d’Ambatonivavy, d’Ivahona et d’Analamary, les actes de fraudes flagrantes perpétrées par des notables locaux influents, à la solde d’un candidat, n’ont pas échappé à la population. En voulant truquer les résultats, ils furent pris à partie par les électeurs et obligés de reconnaître leurs méfaits, consignés par voie de constats d’huissier. Et c’est tout juste si les auteurs de ces mauvaises actions ne furent pas malmenés par la vindicte populaire. De ce qui précède, il faut noter que la masse est suffisament consciente de ses responsabilités et savent s’y prendre quand il le faut. On peut déduire de ces faits qui peuvent très bien aussi avoir été programmés dans d’autres endroits que les résultats des votes du 25 octobre 2013 ne reflèteront pas du tout les choix réels des habitants de ce pays. Il ne faut pas oublier que, déjà avec ses énormes moyens, le candidat le plus et le mieux outillé sur les plans financiers, ne se gênait pas du tout, avant la date et après l’ouverture, pour mettre à son service et à la disposition de sa campagne électorale, des ministres du gouvernement, des matériels de l’administration et même les prérogatives étatiques. Sans que personne n’ose l’en empêcher. Sans exagérer, on peut conclure que la jouissance d’un privilège aussi large, facilite également des abus dans le sens des enjeux électoraux de celui qui dispose de la sorte des puissants appuis occultes des gens d’en-haut… Si vraiment on tient encore à prendre en considération ce processus électoral vicié, il faut absolument recourir à la comparaison obligatoire des procès-verbaux entre les mains des candidats et ceux expédiés aux institutions destinataires de droit. Une pareille mesure de précaution peut traîner jusqu’en novembre, pourquoi pas ? Après une telle garantie de régularité des opérations de vérifications, personne ne sera en droit de contester quoi que ce soit. Telle qu’elle fonctionne, la CES ne peut rassurer les candidats d’abord et aussi l’ensemble des électeurs. Les membres de cette juridiction, de par leur chapelle politicienne d’origine, manquent de crédibilité… Sinon, il faut s’attendre à de vilaines réactions. A noter qu’à partir d’un RWANDA au passé pas très reluisant, Frédéric Couteau de RFI a publié l’article suivant : « Ainsi le quotidien L’Express parle de «lenteur suspecte (…) : la lenteur exceptionnelle constatée dans la sortie des résultats de l’élection présidentielle entraîne une inquiétude de la part de l’opinion sur la transparence du traitement des résultats, mais aussi sur le respect du délai de dix jours imposé par la loi ». Et ce correspondant ajoute l’extrait de la publication du site Fasozine du BURKINA. « L’attente se poursuit donc… Et pour le site d’information Fasozine, qui suit la situation malgache depuis le Burkina, la plus grosse équation de l’heure reste à savoir le temps que mettra la Cenit pour proclamer les résultats provisoires de cette présidentielle de toutes les attentes. Car, en effet, relève Fasozine, de l’issue de ce scrutin qui a été plusieurs fois reporté, dépend la sortie de la trop longue crise politique malgache qui dure depuis quatre années maintenant. Et comme on devrait s’y attendre, plus les résultats tarderont, plus la suspicion se développera dans les principaux camps rivaux. (…) Il faut donc craindre, poursuit le site d’information burkinabé, que chacun des camps opposés n’hésite pas à s’autoproclamer vainqueur du scrutin. Une éventualité d’autant plus redoutable qu’elle mettrait non seulement en cause le processus, mais risque de prolonger Madagascar dans une crise électorale qui ne fera, poursuit Fasozine, que compliquer davantage la galère socioéconomique des populations». Et de conclure que « plus l’attente des résultats du premier tour de la présidentielle sera longue, plus il faut prendre les précautions nécessaires pour éviter le pire à ce pays qui n’a que trop souffert de l’inconséquence de ses leaders politiques ». Il faut craindre surtout les réactions postélectorales. lanation.mg/article.php?id=7411
Posted on: Wed, 30 Oct 2013 15:42:25 +0000

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