De Trappes à Brétigny sur Orge : à la recherche de la Vérité perdue A l’ombre des jeunes filles en fleurs, le débat politique se défait peu à peu de son atonie estivale. Seulement, il se gorge de son lot de contrevérités à l’occasion des deux dossiers chauds de cet été : à savoir les événements de Brétigny sur Orge et de Trappes. L’information est systématiquement détournée par les réseaux sociaux, de telle sorte que du côté de Facebook ou de Twitter toute rumeur et autre fabulation personnelle s’érige volontiers en parole d’Evangile. Il convient alors de faire la part des choses entre fait objectif et spéculation journalistique. Nous manquons en effet l’essentiel dès lors que nous nous égarons dans des théories de caillassage, pour ce qui est de Brétigny, ou d’agression policière, dans le cas de Trappes. Pire encore, le dialogue républicain se dégrade à mesure que ces événements sont instrumentalisés –à droite comme à gauche-, en vue de redorer le vernis idéologique des différents acteurs politiques. Il importe de ne pas faire de la République la prisonnière du militantisme et autres plans de communication, qui font erronément de l’immigration le dénominateur commun des excès dénoncés. Ce qui compte, par conséquent, est de ne pas occulter le formidable élan de solidarité formé autour des victimes du désastre ferroviaire ni même l’échec de la tentative activiste d’embraser les banlieues. La vérité disparue, certes, mais le débat retrouvé ; un mal pour un bien qui appelle de ses vœux un horizon politique enfin unificateur, seul garde-fou efficace aux écarts communautaristes et dérives politiciennes.
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 15:38:23 +0000
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