De grands états berbères se constituèrent et même en 972, El - TopicsExpress



          

De grands états berbères se constituèrent et même en 972, El Moezz issu de la tribu des Kotama de la région de Béni Aziz située à quelques kilomètres de Sétif, dernier Emir fatimide de Kairouan fut appelé au trône dEgypte et quitta lAfrique du nord. Larrivée des Béni-Hillal, lancée vers 1050 de la haute Egypte contre les princes berbères Hammadites qui sétaient déclarés indépendants, triomphe dabord de toutes les résistances et sétablit en dominatrice dans les plaines. Seule la grande bataille quà livré les Almohades contre les Hillaliens témoigne de limportance de SETIF dans le nouveau pouvoir du royaume qui unifie le pouvoir musulman au maghreb. Au bas du moyen âge, Sétif a continué à relier les grandes villes musulmanes de Fès à Tunis et de Tunis à lorient. Lintensité des changements politiques et économiques des pouvoirs à lépoque des royaumes musulmans à causé la décadence urbaine de la ville de Satif et a orienté limplantation de nouvelles capitales a proximité delle. Sétif décrite comme petite ville à la fin du 15ème siècle, été rattaché au royaume Hafside à Bougie. Au 11ième siècles de notre ère les Banu Ilumi et les Banu Umannu se partagèrent alors les provinces du ( Maghreb central), et chaque fois que les princes sanhadjiens de la Qalaa de Beni Hammad dirigeaient une expédition contre le Maghreb, ces deux tribus levaient des troupes pour les assister. Cest en cette période que les Wassinides ( Hocein ou HCin), ont été repousés par les Kotama et les Sanhadja dans le sud du Maghreb Al Aqsa, toutes ces tribus descendues de Wassin se réunirent dans le territoire situé dans le Za et le Muluya. Elle se multiplièrent alors et poussèrent de nouvelles ramifications dans le désert, au sud des deux Maghreb ( l Algérie et le Maroc), et meme jusque dans le Zab (biskra) et les déserts de l Ifriqya ( Tunisie), qui sont voisins. Cela leur était très facile, car les Arabes nomades ne commencèrent à parcourir ces régions du sud ouest de la Tunisie( Taouzer), de l Algérie ( Biskra, MZab, Laghouat, Béchar , Khinadsa etc...) et enfin le Maroc ( Oujda, Tameghrout, Figuig etc...), que dans le 5ième siècle de l hégire, soit en lan 1091 de notre ère . Tout le désert situé entre le Muluya et le pays du Zab appartenait au tribus Wassinides, telles que les Beni Merin, les Beni Abdelwad( Zianides), les Tudjin et les MZab. Mais le rif( Tell) des deux Maghreb leur demeuraient inaccessibles. Toutes les fois cependant que les souverains zenatiens qui commandaient dans ces rifs(Tell) et dans ces plaines, tels que les Banu Umannu et les Ilumi, maitres du Maghreb central, et les Banu Ifren et les Maghraoua , seigneurs de Tlemcen, eurent à résister aux envahissements des souverains sanhadjiens, zenatiens et autres, ils envoyaient dans les territoires occupés par les enfants de Wassin, afin de convoquer les nombreux guerriers; puis en retour des bons services de ces nomades et de secours quils venaient d en tirer, ils leur donnèrent de largent, des armes et des grains , denrée qui ne se trouve pas dans le désert. Ce fut ainsi que, par le moyen des princes du Maghreb, les tribus de Wassin devinrent riches et florissants. Cette race zenatienne ne sortit pas des contrées que nous venons dindiquer, et sétant enveloppée dans son orgueil, elle montra un dédain superbe pour les autres peuples. Leurs principal moyen de subsistance consistait dans le produit de leurs troupeaux, mais il leur fallu les jouissances du luxe et, pour se les procurer, il pillaient les voyageurs et marchaient toujours la lance au poing. Leurs guerre avec les autres tribus, leurs contestations avec les peuples et royaumes voisins, leurs expéditions victorieuses contre les souverains furent signalées par des batailles et des combats que lon ne peut indiquer avec précisions, vu le peu de soin quils ont mis à en conserver les détails. La cause de cette négligence fut le grand progrès que fit l emploi de la langue et de l écriture arabes à la suite du triomphe de l islamisme: elles finirent par prévaloir à la cour des princes indigènes et, pour cette raison, la langue berbère ne sortit pas de sa rudesse primitive. Aussi dans les temps anciens, la race zenatienne ( berbère) neut jamais un Roi qui ait encouragé les écrivains à recueillir avec soin et à enregistrer lhistoire de sa nation. Elle ne connut point les beaux monuments que possèdent les habitants des villes et du littoral, parce quelle neut pas de liaisons avec eux. Vivant au fond du désert pour éviter la domination des étranger, elle négligea le soin de sa propre histoire, au point d en laisser tomber une grande partie dans l oubli. Meme quand elle eut fondé des royaumes, elle ne nous en conserva que de vagues renseignements; indications que l historien intelligent recherche partout; bien heureux encore quand il peut suivre les traces, afin de les tirer de l abandon ou on les avait laissées. Les Zenata de cette race restèrent dans leurs désert jusquà lépoque ou ils atteignirent les hauteurs de la domination et fondèrent des empires, tels que la Dynastie des Zianides , des Merinides et enfin la Dynastie des Hafsides, tous frères de sang, établis dans l Ifriqya bien avant LIslam, de la Libye jusqu aux confins du Maghreb Al Aqsa . Les Hammadides sont une branche des Zirides qui déclara son indépendance et prit le contrôle du Maghreb central, tandis que les Zirides régnaient sur lIfriqiya. Ils laissèrent leur marque dans lhistoire de la Kabylie et de lAlgérie en rénovant Béjaïa (prise pour capitale après labandon de la Kalâa des Béni Hammad) ou encore Alger. La période des Zirides puis des Hammadides marque lâge dor de la Kabylie, dont la domination sétendra jusquà la Sicile et à la Tunisie. Béjaia, capitale des Hammadides, est alors un centre de rayonnement culturel sur la Méditerranée et est surnommée la « Perle de lAfrique », dailleurs cest à cette époque que les chiffres arabes seront diffusés en Europe à partir de Béjaia. Après la chute des Hammadides, la région de Kabylie changea à plusieurs reprises de mains (Almohades, Hafsides, Zianides, etc). Plus tard, au cours de la période turque, la Kabylie a constitué deux États reconnus pour leur puissance (représentations diplomatiques en Espagne notamment) : le Royaume de Koukou en Haute Kabylie, fondé par Ahmed Belkadi, et le Royaume des Ath Abbas en Basse Kabylie (Qalat des Beni-Abbas). La Kabylie garda ainsi, même après la chute de ces royaumes, une relative autonomie administrative par rapport au reste de la régence dAlger. Du XVIe au XIXe siècle Les Espagnols, dans leur tentative de poursuivre en Ifrikiya le mouvement de la Reconquista, semparent en 1510 de la ville de Béjaïa. Ils organisent à partir de cette position des razzias dans larrière-pays, ce qui pousse les Kabyles à déplacer leur capitale de Béjaïa jusquà la Kalaa (forteresse) des Ait Abbas, au cœur de la chaîne des Bibans. Deux ans après, pour répondre aux demandes des habitants de Béjaïa, le sultan hafside de Tunis, dont dépend la ville, y envoie des corsaires pour la reprendre aux Espagnols. Ces corsaires, les frères Barberousse (Elias, Ishaq, Khirredine et Aruj, des convertis à lislam) dorigine grecque, disposent dune douzaine de galères et dun millier dhommes. Les combats durent plusieurs jours. Aruj Barberousse, à la tête des troupes du sultan, perd la main droite au cours de la première bataille et retourne à Tunis avec seulement la moitié de sa flotte. En 1514, après deux autres années consacrées à reconstituer son armée et sa flotte, Aruj revient à la tête de 12 galiotes et sinstalle à Jijel. Autour de ses troupes se rassemblent plus de 20 000 combattants kabyles venus offrir leur service pour libérer le pays des Espagnols. Après une bataille acharnée, Béjaia tombe entre les mains des Turcs. Limplication des habitants de la côte de Béjaia et de Jijel, avec à leur tête Ahmed Belkadi, kadi des derniers rois de Béjaia, puis calife, et enfin allié dAruj Barberousse, a joué un rôle décisif dans la victoire : elle a permis de combiner deux attaques sur la ville, celle des vaisseaux turcs par la mer et celle des Kabyles par la terre. La ville de Bejaia sera définitivement prise aux Espagnols en 1555 par Salah Raïs Pacha, pour le compte de la Régence dAlger. Les Hafsides seront évincés de leur possessions de lest de lAlgérie, dont la Kabylie. Royaumes de Koukou et dAit Abbas Ces victoires face aux Espagnols et le statut de libérateur quont ainsi acquis les Turcs en Afrique du nord vont les encourager à conquérir de plus en plus de territoires qui seront annexés à la Régence dAlger. Cependant ils ne parviendront pas à dominer la Kabylie, en raison de la résistance de deux royaumes tribaux, celui de Koukou en Grande Kabylie et celui de la Medjana dans les Bibans et la Soummam. Le royaume de Koukou a duré pendant deux siècles. Il a été fondé au XVIe siècle par Ahmed Belkadi, un des chefs kabyles qui ont participé avec les corsaires turcs à la reprise de Béjaïa sur les Espagnols. Sa capitale est Ait Ghabri. En 1520, Khayr ad-Din Barbe-rousse décide de mener une expédition contre Ahmed Belkadi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et cest avec beaucoup de chance que Barberousse conservera la vie sauve en prenant la fuite au bon moment. Victorieux, Ahmed Belkadi sempare dAlger où il règnera sans difficulté jusquen 1527. En Petite Kabylie, cest le royaume des Ait Abbas qui résistera aux Ottomans jusquà larrivée de larmée française. Il sensuivra une période de rivalité entre Turcs et Kabyles pour le contrôle dAlger et de sa Régence, alternant les phases de paix et de guerre. Cependant leurs relations se sont stabilisées à lépoque des deys, ceux-ci renonçant de plus en plus à tenter dadministrer la Kabylie. De plus, de nombreux corsaires et miliciens de la Régence dAlger étaient recrutés localement, notamment parmi les Kabyles, ce afin de contrebalancer le pouvoir des Janissaires. Certains beys, comme Ahmed Bey, avaient aussi des origines en Kabylie.
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 08:13:44 +0000

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