« De la flèche du temps » ... Comment va-t-on d’un futur - TopicsExpress



          

« De la flèche du temps » ... Comment va-t-on d’un futur ancien à un futur nouveau ? Et qu’est-ce que le présent relatif ? Si ici ce sont le passé et le futur qui se meuvent, alors le présent relatif n’est qu’un point immobile d’intersection, un espace du temps où se croise la convergence et la divergence du passé et du futur. Mais alors, qu’est-ce qui meut le passé et le futur ? Ceux-ci sont mus par le dynamisme des contradictions subjectives et objectives, de l’opposition et de la contrariété, « stimulées » par la fuite du Rien (qui est contradiction absolue). Les contradictions forment des « lignes de chemin » (voir le « Carré Dynamique des Contradictions »). Et ce sont les croisements ou superpositions de ces lignes qui forment des points de présents relativement absolus. Le Vide est comme le Rien. Et si le vide n’était pas « comme », il n’y aurait pas le mouvement. L’homme est comme le vide, il est mouvement. La distance est le concept de l’homme contrarié et fait de lui, une contrariété. Alors quand il parle, l’homme contrarié exprime cette contrariété, il se contredit. La distance est comme la quantification, elle est toujours divisible. La distance est le positivisme, le statique qui se divise à l’infini. Cette division qui tend (qui se meut) vers l’infini nous l’a retrouvons dans le paradoxe de Zénon. Comment une flèche lancée d’un arc peut-elle atteindre sa cible si la distance qui les sépare est divisible à l’infini ? Car de ce que l’on peut voir, de notre expérience incontestable, la flèche parcourant la distance atteint objectivement sa cible. Franchissant la distance, la « séparation », la flèche est allée au-delà de l’infini positiviste statique. À la fin des images elle a atteint le continu métaphorique, l’image sans image de l’absolument dynamique. D’ici, elle n’est plus qu’un « centre » qui instantanément n’est plus qu’une absence, « point de vue » d’une mort sur l’« horizon » de son évènement. La flèche n’a franchi aucune distance ; par l’intermédiaire d’un présent absolument négatif et sous le mode de la continuité de la discontinuité d’une création continuée, métaphoriquement, la flèche surfe sur la mort du futur. Relativement parlant, ce qui est spatial vit de la mort d’un temps. Création et annihilation sont superposées et de ce point de vue, nous sommes tous des « chats de Schrödinger » et en diagonal, à demi spatial, à demi temporel. Par transitivité nous sommes simultanément absolument dépendants et absolument indépendants, et du temps, et de l’espace. Et si à demi nous sommes « un » négatif par l’exclusion mutuelle, nous sommes aussi « un autre » par l’inclusion mutuelle de l’autre diagonale. Par l’intermédiaire du Rien qui ne se laisse saisir, mais qui toujours nous fuit, l’homme est au sens propre, une alternative, l’homme est l’« alter-né ». Et qu’est-ce qui est l’autre (alter) pour ce qui est né ? La mort. Par l’intermédiaire de ce qui ne peut ni naître ni mourir et ne peut être qualifier de « ce », l’homme est ce qui est relativement sous le mode de la continuité de la discontinuité, un mort-né, simultanément convergent et divergent et c’est de cette façon et parce qu’il vit en mourant, qu’il vibre et qu’il est libre. « L’homme-monde » - page 130.
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 14:00:39 +0000

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