Depuis quelques années, la communauté nationale gabonaise et sa - TopicsExpress



          

Depuis quelques années, la communauté nationale gabonaise et sa diaspora sont confrontés à une dégénérescence chronique de la citoyenneté du fait des interminables fumisteries des politiciens gabonais. Devant les turpitudes de la mentalité bourgeoise, le commun des gabonais se retrouve privé du droit à légalité, à la liberté, à la sûreté, à la propriété et à la garantie sociale. Par conséquent, le Comité d’Éveil National défend les droits imprescriptibles et inaliénables de tous les Gabonais à léducation, à la formation et à lémancipation personnelle. En 2012, Campus France est devenu officiellement l’organisme de gestion des boursiers du gouvernement gabonais perdant, par la même occasion, l’indépendance dévolue à son prédécesseur le CROUS (Centre des Œuvres Universitaires et Scolaires) quant au traitement impartial des dossiers des étudiants boursiers du gouvernement gabonais. Depuis sa création, il lui est devenu impossible de communiquer, de réviser, et de contrôler les décisions d’attribution ou de suppression des bourses des étudiants gabonais, qui doivent attendre la rentrée académique avant la tenue des premières commissions de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG). Si le décret portant création de l’ANBG visait à changer le clientélisme de la défunte Direction Générale des Bourses et Stages (DGBS), on s’interroge sur l’utilité de cette agence dont les décisions se fondent davantage sur l’arbitraire que sur l’analyse concrète des dossiers des étudiants. Depuis deux ans, on assiste à : - la suppression intempestive des bourses des Licenciés et des Masterants en changement de cycle, et des Doctorants en changement de cursus, de sujets ou de directeurs de thèse ; - l’opacité sur les conditions d’attribution des billets de transport pour un stage ou un voyage de terrain; - les délais disproportionnés de versement du billet de rapatriement ; - et la non-attribution des bourses de coopération et présidentielles aux déshérités du système. De telles pratiques jettent l’opprobre sur les institutions gabonaises, du fait de la violation flagrante des articles 25 et 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, de l’article 14 de la Convention Européenne de la Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales et de l’article 14 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne. Pour toutes ces raisons, nous, jeunesse gabonaise de France, revendiquons le droit à l’éducation et à la lutte contre toutes les formes de discrimination liées à l’origine ethnique, sociale et politique, en nous constituant en Comité d’Eveil National (CENa) pour le bien-être des Gabonais. Fait à Paris, le 23 octobre 2013 Le Coordonnateur, Bastaine Yannick MOUBAMBA Tél.: 07 61 78 96 01
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 15:22:16 +0000

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