Dernier Souffle Nous nous sommes rencontrés en mars, sous la neige Tu attendais assise sur un banc, comme prise au piège Traçant des arabesques du bout de tes mitaines Attendant je ne sais quoi, assise dans ta peine Quelques mots séchangèrent alors entre nous Et, sous le charme, je ne pensa dés lors plus quà toi Le souvenir de tes boucles brunes, je voyais partout Courant dans mes veines, sentiment neuf pour moi Ce ne fût que plus tard que nos chemins sunirent Que nous décidâmes davancer de concert « Pour le meilleur comme pour le pire !» Quittant la solitude et son éternel hiver Lexistence de lamour, tu me fis découvrir Sentiment dans lequel je plongea, m’enivra Croyant naïvement ne jamais te voir partir Chimère qui depuis longtemps senvola « Lamour a ses raisons que la raison ignore » Et le nôtre ne fût pas un conte de fées Faisant des quelques premiers mois notre âge dor Et du reste un enfer, que mon âme, à damné. Car lamour rend aveugle, cela je le confirme Permettant de supporter les pires tourments De fait je me retrouvai placé entre tes canines Souriant, tandis que tu me vidais de mon sang Même si le soleil brillait au dessus de nos têtes Que la joie dêtre ensemble pouvait tout arranger Tu me disais être heureuse, maimer, que jétais parfait Pourtant, de cesse, tu nas eu de vouloir me changer Et au début, je lacceptai, pire erreur que je fis Me taisant, changeant des parties de moi pour te plaire Ne me rendant compte que trop tard de la guerre Qui entre nous se déclara quand une fois, refuser, je dis Cela sonna le glas de notre amour Qui retentit il y a fort longtemps déjà Emmenant notre relation de la joie pour Lattirer sans cesse de plus en plus bas Au bonheur se succéda la colère, la haine Sentiment que nous vécûmes de concert Et que seul lamour que nous chérîmes Nous fis supporter de si nombreux hivers Car nous restâmes ensemble, et bravâmes les tourments Nous déliant, nous fuyant, nous rejoignant encore Croyant en notre amour, qui était pur et sincère Mais qui commençait à effilocher, lentement... La haine et la colère firent place à la tristesse Et ce sentiment ne quitta plus mon cœur Provoquant notre première rupture pour mon plus grand malheur Période lourde à mon cœur, qui perdit sa princesse Car les saisons passèrent, se succédant les unes aux autres Et seul je demeurai, à attendre dans ma peine Tandis que tu te lovais dans les bras dun autre Parlant même dunir ta vie à la sienne Et, imbécile que jétais, je taimais, je souffrais Tandis que jentendais ce que tu faisais Au lieu de partir au plus vite, le plus loin Afin déchapper à ce sombre destin Car je restai là, bêtement à tattendre Et un jour vint où tu revins vers moi Moi, évidemment, te sautai dans les bras Et joie, bonheur, douceur, reprirent leur cours Mais entre nous, le bonheur se doit dêtre éphémère Et malgré les expériences vécues, uniques et magiques Le même cercle vicieux, nous revîmes apparaître Enchaînant les disputes au ressenti tragique A notre dernière rupture, nous finîmes par arriver Et même pour tout lamour que je peux te porter Jamais je ne pourrais penser avec toi recommencer A vivre quelque chose, mon cœur te donner Car comme à chaque fois, tu me dis changer Prendre du temps pour sur toi travailler Et tu me certifies à jamais maimer Je lai encore même devant moi, daté Et un mois passe, tu te fais de nouveaux contacts Et avec moi tu nen entretiens aucun Et ce nest quavec peu de tact Que japprend que tu es avec quelquun Alors où fut la vérité dans toute cette histoire ? Depuis le début, tu maurais menti ? Joué un jeu, trompant jusquà toi dans le miroir ? Te riant de moi, jouant de ma vie ? Car tu sais, moi, je taime encore Mais je Sais que cest un amour impossible Et pour toi cet amour est si fort Que je ne cesse de souffrir le martyr Impossible dis-je ? Et pourquoi ? Car à chaque fois tu te jouerais de moi Aimer tu ne connais pas Et malheureusement pour toi Jamais tu ne connaîtra.
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 04:34:14 +0000