Djibouti-Dakar-Ouagadougou Soutien a Fardoussa Mahamoud et son - TopicsExpress



          

Djibouti-Dakar-Ouagadougou Soutien a Fardoussa Mahamoud et son Enfant Le chemin de croix d’une mère ! djiboutiL’histoire de cette jeune dame l’est. A peine si l’on n’en vient pas à verser des larmes avec elle, en l’écoutant raconter, mélancolique, son parcours digne d’un véritable enfer sur terre. En quittant son Djibouti natal pour poursuivre ses études à Dakar au Sénégal, elle était certainement loin de s’imaginer que son chemin croiserait celui de ce jeune officier de l’armée burkinabé. Elle était sans doute aussi très loin d’imaginer qu’elle se retrouverait par la suite à Ouagadougou, où sa vie de couple basculerait du rêve au cauchemar. Après avoir subi des traitements des plus inimaginables dans son foyer, elle se retrouve aujourd’hui abandonnée. Son bébé d’à peine un an lui a été retiré. Malgré une décision de Justice lui confiant la garde du bébé, l’officier de l’armée refuse catégoriquement de se plier et nargue royalement la Justice . Pire, il n’hésiterait pas à proférer des menaces des plus invraisemblables. Aujourd’hui pratiquement seule, abandonnée par la seule personne par qui elle a connu le Burkina, elle se retrouve sans secours ni recours, réduite à une vie de traîne-misère. Elle a tapé à toutes les portes. La hiérarchie militaire a été saisie. Mais jusque-là, aucune oreille attentive pour prêter attention à son désarroi. C’est pratiquement à son corps défendant, estime-t-elle, qu’elle se résout à laver le linge sale de son foyer sur la place publique. Son seul espoir est de voir enfin les autorités de ce pays voler à son secours. Certains épisodes de cette histoire digne d’un scénario fantastique donnent parfois froid dans le dos. Une histoire qui avait pourtant commencé sur des chapeaux de roues, dans la tendresse et la fascination mutuelle. Tout commence dans le courant de l’année 2008. Fardoussa Mahamoud et Zakaria Nacro se rencontrent à Dakar. Tous deux étaient dans la capitale sénégalaise pour des raisons d’études. Officier de l’armée burkinabè de son état, le jeune Nacro, sorti du PMK (Prytanée militaire du Kadiogo), était allé poursuivre des études en pharmacie. De nationalité djiboutienne, Fardoussa avait quant à elle commencé à exercer dans le domaine de la santé. Le 29 mai 2011, ils convolaient en juste noces. Quelques mois plus tard, Fardoussa tombe enceinte. Mais avant son accouchement, le séjour de Zakaria prenait fin à Dakar. Il devait rentrer au bercail. Fardoussa abandonne tout et décide de suivre Zakaria au Burkina Faso. Avec sa grossesse à terme, elle s’engage pour le long voyage par la route. Arrivés à Ouagadougou à la mi-décembre 2011, la jeune dame accouche le 1er janvier 2012, d’un petit garçon. La suite n’est que supplice et amertume pour Fardoussa. Le climat social au sein du couple commence à se dégrader vertigineusement sans que Fardoussa ne se l’explique. Les scènes de ménages sont quotidiennes. Les disputes succèdent aux disputes. C’est le début de l’enfer pour dame Fardoussa. Voici le film des évènements tels la jeune dame les raconte : le 19 janvier 2013, en allant au travail le matin, Nacro Zakaria prend le bébé âgé d’à peine 1 an et l’emmène chez sa sœur Adissa Nacro, coiffeuse exerçant au quartier Pissy de Ouagadougou. Il devait le ramener à la maison le soir à sa descente du travail. Mais, il ne rentrera qu’aux environs de 2 heures du matin, sans l’enfant. Il ne donne pas la moindre explication. Fardoussa passe une angoissante nuit sans son enfant. Le lendemain, avant que Zakaria ne s’en aille, elle lui demande de la déposer chez sa sœur afin qu’elle puisse allaiter son bébé. Elle essuie un niet catégorique. Faire le cadre pour s’évader ! La jeune dame décide de se rendre à pied au salon de coiffure d’Adissa, où celle-ci se trouve avec son enfant. Là-bas, Adissa lui annonce qu’elle avait reçu instruction de son frère de ne pas lui remettre l’enfant. Une vive discussion s’installe entre les deux et la situation s’envenime très vite. Des rixes éclatèrent et Fardoussa sera, dit-elle, copieusement battue par Adissa et ses apprentis. Lorsque, alerté, Zakaria arrive sur les lieux, lui aussi n’a pas hésité a roué l’infortunée de coups de poings, car, aurait-il dit, il ne l’avait pas autorisée à se rendre chez sa sœur pour voir l’enfant. Mais Zakaria ne s’arrête pas là. Aidé par un de ses amis, ils ligotent la jeune dame, la projettent dans un véhicule et la trimballe illico presto à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Précisément au service de psychiatrie, où elle sera présentée comme étant une folle. Il lui fait administrer des doses de valium et de barbiturique (des produits utilisés pour tranquilliser les fous), avant de la faire enfermer dans une cellule. L’insistance de Fardoussa pour faire comprendre qu’elle ne souffrait qu’aucun trouble mental n’y fait rien. Sur les injonctions de l’officier militaire, le personnel soignant ne pouvait que la traiter comme une folle. Les nombreuses blessures issues des coups reçus pendant la bagarre et ceux de Zakaria ne sont l’objet d’aucun traitement. Elle passe la nuit dans la cellule de fous du service de psychiatrie, où Zakaria monta la garde toute la nuit. Le lendemain, voyant tout le danger qu’elle courait si elle devrait continuer de subir le traitement de fous qu’on lui réservait en ces lieux, elle use de ruse pour s’évader. Elle a dû faire le cadavre, enveloppé dans un drap blanc, qu’une bonne volonté a bien voulu faire sortir de l’hôpital à bord de son véhicule. Par la suite, elle est allée se faire hospitaliser dans une clinique de la place pour être soignée. Depuis lors, Zakaria lui refuse tout accès à son enfant. Face à cette situation intenable pour toute mère normale, Fardoussa a dû s’en remettre à la Justice pour réclamer la garde de son enfant. Parallèlement, elle a saisi la gendarmerie d’une plainte pour coups et blessures. Depuis plus de 6 mois, la gendarmerie ne semble pas vouloir donner suite à cette plainte. Ses nombreux va-et-vient n’y ont rien changé. Vraisemblablement, quelqu’un a mis le pied sur le dossier qui ne serait jamais acheminé au parquet. Zakaria condamné ! zakariaZakaria Nacro promet de rééditer 2011 si jamais…Par contre, en ce qui concerne la garde de l’enfant, les choses ont vite évolué au niveau du palais de Justice . Par ordonnance aux fins de garde d’enfant N°2013 – 1292 /CAO/TGI.O/CAB.J, du 28 mars 2013, le juge du Tribunal de grande instance de Ouagadougou a fait droit à la requête de Fardoussa. La Justice lui a confié la garde de l’enfant. En conséquence, l’officier Zakaria Nacro est condamné à lui payer 35 000 FCFA par mois à titre de pension alimentaire au profit de l’enfant, à compter du mois d’avril 2013. Le droit de visite et de surveillance est consenti au père. Zakaria interjette immédiatement appel. Mais cela ne saurait suspendre l’exécution de la décision. Celle-ci est assortie de l’exécution provisoire dans sa totalité. Mais jusque-là, la décision de Justice n’a pas été exécutée. Zakaria s’y oppose fermement. Au grand dam des droits du bébé et de sa mère, privés chacun de voir l’autre depuis près de 7 mois. A l’endroit de la mère de l’enfant, tout comme de l’huissier de Justice commis à l’exécution de la décision, Zakaria n’hésite pas à proférer des menaces de toutes sortes. Il aurait dit attendre de pied ferme la première personne à mettre pied chez lui pour reclamer l’enfant. A la mère, il aurait dit qu’elle s’est lourdement trompée en décidant de se confier à la Justice . L’enfant, aurait-il dit, est son enfant à lui et non l’enfant de la Justice . A ce titre, aucun magistrat ne peut lui retirer cet enfant. Plus grave, Zakaria n’hésiterait pas à mettre en garde quiconque s’hasarderait à le forcer à exécuter cette décision de Justice . Il promet dans ce cas, de rééditer les évènements ayant secoué le Burkina en 2011. Il aurait dit avoir ses hommes prêts à cet effet… A ce jour, l’enfant se trouverait chez un frère aîné de Zakaria, un certain Daouda Nacro qui, de son côté aussi se montre très menaçant. Zakaria motiverait son refus de céder l’enfant à sa mère par le fait que celle-ci serait « dangereuse » pour l’enfant. Ce que la mère conteste énergiquement. Selon elle, bien au contraire, c’est Zakaria lui-même qui souffrirait des problèmes du genre, pour avoir séjourné une fois dans un centre psychiatrique à Dakar pour des soins. L’huissier de Justice est pratiquement désarmé. Il a dû saisir la hiérarchie de Zakaria Naro afin de solliciter sa facilitation dans l’exécution de la décision de Justice . Si celle-ci s’était montrée quelque peu hésitante en ce qui concerne la remise de l’enfant à sa mère, elle se serait engagée à exécuter l’aspect pécuniaire de la décision. C’est-à-dire le payement de la pension alimentaire à la mère de l’enfant. En effet, saisi depuis le mois d’avril 2013, le trésorier payeur des armées aurait dit être à mesure de procéder à la retenue sur les avoirs de Zakaria Nacro pour le payement de la pension à la mère. Curieusement, jusqu’à ce jour, rien n’est fait à ce propos. Relancé, l’intéressé serait pratiquement revenu sur ses propos. Jusqu’à quand durera ce mépris de la Justice ? compQue fera le chef suprême des armées ?Nous avons contacté Zakaria Nacro au téléphone afin de le rencontrer pour entendre sa version des faits. Dans un premier temps, il se dit disposé à nous rencontrer, mais il souhaiterait requérir l’autorisation de sa hiérarchie avant de se prononcer. Attitude bien curieuse, dans une affaire non militaire, de surcroît dans laquelle la même hiérarchie avait déjà déclaré ne pas vouloir se mêler, du fait de son caractère personnel. Dans un deuxième temps, c’est un homme, se présentant comme étant l’avocat de Zakaria Nacro qui nous contacte pour nous dire que son client voudrait savoir l’objet de l’entretien que nous sollicitions. Nous lui avons fait part de notre surprise devant une telle attitude de son client, à partir du moment où il semblait avoir bien compris l’objet de l’entretien quand il a dit vouloir requérir l’autorisation de sa hiérarchie avant de réagir. L’avocat en question a promis de nous rappeler mais jusqu’à ce que nous bouclions notre article, il n’a toujours pas réagi. Même comportement du côté de la sœur de Zakaria Nacro, avec qui Fardoussa a eu la bagarre. Contactée, elle nous avait donné dans un premier tempsun rendez-vous pour nous donner sa version des faits. Au jour-j, lorsque nous nous sommes présenté à son salon, elle nous a fait savoir que son avocat a dit de prendre notre contact et qu’il nous recontacterait. A ce jour, point de contact du prétendu avocat. Quant au frère Daouda Nacro, chez qui l’enfant se trouverait, il se montre particulièrement fébrile au téléphone. Dès que nous évoquons le sujet, nous n’avons le temps de terminer quand il dit ne rien à voir avec cette affaire et nous raccroche au nez. Jusqu’à quand durera ce mépris vis-à-vis de la Justice ? D’où l’officier Nacro tire-t-il autant d’assurance pour défier avec tant de suffisance la Justice de son pays ? Le ministre de la Défense nationale, par ailleurs chef suprême des armées et président du Conseil supérieur de la magistrature est sans doute interpellé. Fardoussa Moud Zakaria Nacro
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 19:58:14 +0000

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