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Dossier spécial :Quel avenir politique pour le mali ? (analyse de la rédaction de agence Mali presse) Au Mali les partis poussent comme des champignons dans un environnement politique très pollué au vu de la population. Ces partis politiques sont pour le plus souvent sans idéologie ni projet de société. A la lumière de ce phénomène politique incohérent qui inonde le Mali et ralenti son développement vis-à-vis des nations démocratiques, s’ajoute la création en nombre incalculable des associations au nom de la société civile. La scène politique Malienne est plus que sale de nos jours, des partis politiques en nombre qui ne représentent aucune force en matière de mobilisation. Et ne sont représentés que par soit le Secrétaire général ou par le président qui gèrent le parti comme leur propre famille. On retrouve au sein de plusieurs regroupements politiques les mêmes têtes toujours candidats aux différentes élections comme s’ils sont indispensables dans la vie du parti, aucune chance n’est possible pour les autres militants du parti. Tous sur la direction du vent Au mali, les ambitions politiques ne sont pas grandes, on peu même dire qu’elles n’existent quasiment pas. Cela s’explique par la grande migration des hommes politiques maliens entre les différents groupements politiques sans état dame. Chacun de ces leaders politiques bougent en suivant l’odeur du pouvoir, ils sont toujours du côté du pouvoir même par incohérence avec leur base. Au mali, la quasi-totalité de tous les leaders politiques ne pensent qu’à leur intérêt personnel et non à l’intérêt du parti ou du pays. En 2007, le cas d’ATT devait servir de leçon pour tous les citoyens maliens, tous les groupements politiques se sont réunis autour du général ATT, il n’y avait pas d’opposition, certains sont partis jusqu’à faire des concertations pour demander un troisième mandat du président ATT et ses même gens se sont retrouvé au créneau à Kati pour soutenir le push. A quel type de Malien nous faisons face ? Ceux qui ont fait la pluie et le beau temps sous le régime ATT, sont ceux qui le critique vivement aujourd’hui et refuse de s’assumer par la suite. Le spectacle ne s’entant pas s’arrêter là, car cette année encore l’éphorie IBK gagne le terrain politique, avec les résultats du premier tour qui placent en tête Ibrahim Boubacar keita, tous les regroupements politiques virent du côté du candidat du RPM mais à quel fin ? Ministre ? Directeur général ? Ou être seulement et toujours du côté du pouvoir ? L’électeur malien doit comprendre que le changement tant voulu et tant demandé n’est pas possibles avec les mêmes hommes politiques qui bougent au rythme du tamtam. Des associations et leurs statuts La société civile n’est plus dignement représentée au mali, des milliers d’associations créés pour le développement avec plus généralement la mention « apolitique » dans leurs statuts, ne respectent plus les statuts et deviennent toutes du coup des associations de soutient politiques. Aucun suivi sur la vie que mènent les associations qui ne sont représentées le plus souvent que par un président ou un secrétaire général. C’est juste des associations qui n’existent que de nom sans force de mobilisation et sans membres actifs. Et pourtant, ce sont ces associations qui sont les premières à envoyer des communiqués ou des messages au nom de la société civile à chaque fois que surgissent un évènement au mali. Ces associations ont t-elle raison de réagir ainsi en contradiction parfaite des statuts et règlements qui les régissent ? Des docteurs et professeurs mais pas forcement des intellectuels. A l’issue des évènements de mars 2012, de nombreux leaders politiques et de la société civile se sont levés pour soutenir et donner raison au push sans faire référence à la constitution qui le condamne de manière imprescriptibles, pourquoi ? Peut être pour des intérêts personnels. Après tout cela, d’autres parmi ces mêmes voies ont manifesté pour exiger l’application de la constitution quand le président par intérim Dionkounda Traoré est investit au pouvoir pour assurer la transition, par ce que tout simplement ils n’avaient pas d’intérêts à adhérer à ce jeu même si cela est une réalité et que c’était de cela que le mali retrouvait la paix. Un nouveau mali est possible. Le mali à besoin d’un nouveau type de malien prêt à servir le mali contre vent et marée, s’informer à la source, se former pour informer, prendre conscience des réalités qui nous entourent, être fier d’être malien, croire à un lendemain meilleur forgé par lui, comprendre que la négociation et le dialogue sont indispensables dans la vie du mali. Le citoyen malien doit comprendre que le pouvoir ne s’arrache pas, ne se donne pas, mais qu’il se mérite par la confiance du peuple. Il faut que l’environnent politique malien soit assainit des impuretés pour une marche vers le développement tant souhaiter. Agence malipresse.
Posted on: Tue, 06 Aug 2013 20:33:15 +0000

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