Eglise catholique : Malumalu échappe à l’exclusion ! *Comme - TopicsExpress



          

Eglise catholique : Malumalu échappe à l’exclusion ! *Comme l’on pouvait s’y attendre, l’Abbé Apollinaire Malumalu est officiellement démis de ses fonctions de Directeur de l’Institut panafricain Cardinal Martino. C’est ce qu’ont décidé les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) réunis en assemblée plénière du 24 au 28 juin dernier, à Kinshasa. De leur réunion, ces hommes en soutane ont forgé un communiqué final faisant état de la démission de ce prêtre qui, selon eux, aurait passé outre les normes de l’église catholique. A travers cette plénière, la CENCO a saisi la balle au bond, pour interpeller la conscience de tous les ecclésiastiques afin qu’ils honorent les exigences de leur mission. « Ce cas déplorable de M. l’Abbé Malumalu a donné aux évêques membres de la CENCO, l’opportunité d’exhorter et de rappeler à tous les ecclésiastiques (prêtres, religieuses et religieux) la noblesse de leur identité dans l’Eglise et l’impératif d’honorer les exigences de leur vie et de leur ministère », souligne le communiqué. Vraisemblablement, le pire qu’on aurait cru, n’est pas arrivé. La désignation de Malumalu sans le consentement formel de son église, avait ouvert le débat sur ce que pourrait être la suite de sa vie sacerdotale. Mais, visiblement, le mauvais vent est passé. Ceux qui, en réfléchissant sur des éventuelles sanctions, auront pensé à l’excommunication, n’ont peut-être pas revu les droit canon et d’autres règles qui régissent l’Eglise catholique. L’excommunication et la réduction à l’Etat laïc sont des mesures ultimes qui, pour des raisons évidentes, ne s’appliquent pas dans la précipitation au sein de l’Eglise catholique romaine. Y penser autrement pour le cas de l’Abbé Malumalu, revient peut-être à renverser la courbe des choses et, même, à la limite, à danser plus vite que la musique. Balle renvoyée… La démission ne pouvait qu’arriver d’autant plus que la nouvelle loi de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) exige strictement aux nouveaux membres de cette institution de renoncer aux fonctions qui sont incompatibles avec celles qu’ils assument actuellement, depuis l’investiture et la prestation de serment devant la Cour Suprême de Justice. M. l’Abbé Muholongu Malumalu Apollinaire ne pouvait que s’attendre à cette démission qui, au regard de la nouvelle loi, n’est nullement une surprise, pour lui. Mais, seulement, les mesures contre lui ne s’arrêtent pas manifestement là. Toute une batterie de sanctions pourrait encore tomber contre cette personnalité ecclésiastique. Brèche dangereuse ! Dans leur communiqué rendu public le 29 juin dernier, les Evêques ont ouvert une brèche somme toute dangereuse, en mentionnant que l’Abbé Malumalu qui a opté d’œuvrer au sein de la CENI, sera pris en charge par son Evêque qui appliquera à son endroit, des sanctions canoniques qui s’imposent. La balle est donc renvoyée au camp de son éminence Melchisédech Sikuli, Evêque de Beni-Butembo et Chef hiérarchique de l’Abbé Apollinaire Malumalu. Pourtant, jusqu’ici, cet évêque reste plutôt préoccupé par la situation sociale et sécuritaire de ses fidèles qui flanchent sous des affres occasionnées par des menées rebelles jusqu’au point où eux-mêmes et leurs activités, sont dramatiquement menacés. (LA PROSPERITE)
Posted on: Mon, 01 Jul 2013 06:16:37 +0000

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