En 1922, Georges Remi, un jeune belge âgé de 15 ans publie, sous le pseudonyme de Hergé, ses premiers dessins dans plusieurs revues dont Le Boy-Scout. L’abbé Wallez, directeur du xxe siècle lui confie un ouvrage Moscou sans voile, lui conseillant de s’en inspirer pour dessiner une histoire. En 1929, paraissent Les Aventures de Tintin au Pays des Soviets. Tintin, reporter du Petit Vingtième, et son chien Milou, entrent dans l’histoire de la bande dessinée. Hergé dessine Quick et Flupke (1930) avant Tintin au Congo (1930), Tintin en Amérique (1931). Le style d’Hergé est qualifié de « ligne claire » : trait précis, absence d’ombre, personnages stylisés dans un décor particulièrement soigné grâce à une documentation abondante. En 1930, aux Etats-Unis, paraît en bande dessinée le héros de dessin animé de Disney apparu en 1927, Mickey Mouse. En Europe de 1934 à 1949, un double mouvement vient d’être initié par Dimanche Illustré : l’intérêt des jeunes principalement, mais aussi du public familial, c’est toute la famille qui ouvre le journal du dimanche pour lire sur la page de gauche les aventures de Bicot et sur la page de droite Zig et Puce de Alain Saint-Ogan. Le public des jeunes de 7 à 77 ans, déjà satisfait par des créateurs belges, découvre les bandes dessinées en provenance des États-Unis. En France, le 21 octobre 1934, est publié le premier numéro du Journal de Mickey. Les séries qui y sont publiées sont toutes américaines à quelques exceptions prêt. Tirage : plus de quatre cent mille exemplaires. Ce succès va porter préjudice aux auteurs français, engageant alors les autres maisons déditions françaises à réagir. Malgré leurs efforts, les séries américaines (comic books) vont peu à peu envahir le marché français. A quelques exceptions : Les Pieds Nickelés et Bibi Fricotin ou quelques rares créations comme Futuropolis.
Posted on: Sun, 01 Dec 2013 00:00:29 +0000