En jachère depuis l’indépendance, le secteur de la jeunesse et - TopicsExpress



          

En jachère depuis l’indépendance, le secteur de la jeunesse et des sports de la commune de Tamridjet, 70 kilomètres à l’est de la capitale des Hammadites, accuse un déficit chronique en matière d’infrastructures culturelles, sportives et de loisirs de jeunes, notamment à Laâlam, le village le plus surpeuplé, situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de la commune.Quasiment inexistantes, ces aires indispensables à la promotion des différentes activités liées à ce secteur, sont devenues le parent pauvre du développement local, si on se réfère à l’actualité amère d’une jeunesse abandonnée, désappointée et livrée à elle-même sans la moindre occupation.Dans ce village meurtri, isolé sur les hauteurs des montagnes d’Agouf et de Sidi-Djaber jouxtant les Babors, qui a enregistré son lot d’incursions terroristes meurtrières, à l’instar d’autres régions du pays, les habitants s’accrochent courageusement à leurs terres, au moment où les jeunes n’ont que les cafés maures pour ceux, évidemment, qui arrivent à décrocher des places, pour d’autres, malheureusement, ils sont de véritables SDF. Selon les informations recueillies, le mouvement associatif à fléchi faute de moyens et n’a pu résister après avoir courageusement entamé un programme culturel et sportif en s’appuyant sur les maigres cotisations des adhérents et les rares subventions allouées par le fonds de wilaya comme le témoigne T. Alma, président de l’association culturelle “Thiziri” de Tamridjet, qui a lancé un cri de détresse pour venir au secours de ces milliers de jeunes qui vadrouillent à longueur de journée : “Il faut vraiment instaurer une véritable politique pour une meilleure prise en charge de ces jeunes cadres de demain” nous dit-il, avant d’enchaîner “c’est le véritable investissement”. Entre désespoir et espoir, les jeunes de Laâlam, demeurent de véritables damnés de la terre algérienne, des laissés pour-compte, nous disent-ils, sans toutefois pouvoir agir ! Ni savoir à quel saint se vouer pour lui faire part de leur calvaire. De toute manière, si on souhaite vraiment assurer un minimum de moyens pour leur épanouissement en leur offrant, néanmoins, un cadre de vie propice, il est temps que les responsables attachent un grand intérêt à cette importante frange de la population. Rabah Zerrouk...... la dépêche de Kabylie. 13 09 2005
Posted on: Wed, 11 Sep 2013 08:28:50 +0000

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