En lisant « La République québécoise » - Marc Chevrier – 36 - TopicsExpress



          

En lisant « La République québécoise » - Marc Chevrier – 36 La République selon Bodin En 1576, un juriste français, Jean Bodin, publia Les Six Livres de la République, un traité où « il voulut concilier la souveraineté du monarque avec l’idée du bien commun garanti par le respect de certaines lois et des limites à la puissance du prince. (...) Pour Bodin, tout régime de gouvernement bien ordonné (...) est une République. Bodin la définit comme « un droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun avec puissance souveraine. » "La République unit la puissance souveraine - du peuple, de l’aristocratie ou du monarque – avec quelque chose de commun et de public, tel que le « domaine publie, le trésor public, les rues, les murailles, les temples, les usages, les lois, les coutumes, la justice ».(...) « La famille bien conduite est la vraie image de la République. » En 1611, Charles Loyseau, dans son Traité des Seigneuries, établit une distinction entre le monarque absolu et le monarque seigneurial. (...) « Le monarque seigneurial (...) est un souverain en propriété, possesseur de son État, de ses biens et de ses sujets, comme s’ils entraient dans son domaine privé. En somme tout historien du droit sérieux devraient faire remonter l’histoire de l’État de droit au Québec à la Nouvelle-France et à ses antécédents juridiques. » « La République, selon Bodin, c’est la souveraineté régulée par le droit et quelque chose de commun. « Malgré les affirmations d’historiens comme Francis Parkman, qui s’employa à dénier à la Nouvelle-France « les qualités d’une communauté soudée par une quelconque idée du bien commun », qu’en est-il vraiment? » (Réf : pp. 125-129; notes 42-46)
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 10:17:09 +0000

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