Encore un beau billet dhumeur de SERGE HOUSSARD. Il a raison - TopicsExpress



          

Encore un beau billet dhumeur de SERGE HOUSSARD. Il a raison malgré tout car si on était au Moyen Age ca serait la ST BARTHELEMY tous les jours voir a chaque instant. Déjà quil faut faire attention a ce que lon dit car on prête des sens auxquels on ne pense pas toujours. Cest dire la sensibilité malsaine qui en font des tartines. A cela sajoute légoïsme de tous les instants pour défendre son pré carré qui devient de plus en plus étroit comme lesprit pleurnichard qui habite de plus en plus un monde niais naÏf et infantilisé . Cest une question de mentalité certes il faut que nous puissions sadapter a un monde réel qui ne soit pas trop édulcoré Bon voici le billet de SERGE HOUSSARD BILLET DU DIMANCHE : « Il n’y a plus rien « chantait Léo Ferré….. La bienveillance se retire, les milices de l’ombre avancent Le vingt et unième siècle devait être celui de la paix, du progrès, de la réduction de la pauvreté…. Ce n’est pas original de constater que le climat social et politique actuel en Europe et dans certaines parties du monde est délétère. L’an 2000 devait être une promesse, promesse de paix et de liberté. La promesse tourne au vinaigre. Notre projet européen n’est plus qu’un méli mélo de règles, transformant nos pays associés en vaste bureaucratie surchargée, pendant que tous les produits et biens du Monde entier, au mépris de ces mêmes règles, rentrent sans vergogne et détruisent chaque jour des milliers d’emplois. Le fond de l’air devient malsain Les stigmatisations succèdent aux stigmatisations. Le langage se vide de sens. Le vertige des slogans et lémotion facile prennent la place de la réflexion. Il suffit aujourd’hui de lancer à la face d’un adversaire des mots simplistes, que l’on ne se donne même plus la peine de définir ou détayer, pour prétendre avoir exprimé une pensée ou désigné lennemi. Réactionnaire, raciste, machin-phobe, misogyne, font partie de ces mots quon lance pour isoler ou faire mal, dans le même esprit quen d’autres temps des délateurs désignaient ceux qu’il fallait déporter ou emprisonner. Quand je lis, que le mythe du progrès, dont on sait où il mène quand il est martelé comme un dogme fondateur (épuisement des ressources, pollution massive, pureté politique, etc), est repris par les troupes comme pour sauver un régime, ou plutôt un courant politique à l’agonie, je crois rêver. On dirait Mao parlant à son Comité Central. Evider le langage, comme une épuration politique ou idéologique, est ce que l’on a connu sous les régimes autoritaires. Les mots n’avaient plus besoin d’avoir de sens. Il suffisait qu’on leur imprime une charge émotionnelle pour justifier les conséquences qu’on leur faisait porter. Cela recommence aujourd’hui. Contester, penser autrement, mettre en question les dogmes actuels imposés à marche forcée, cela fait de vous l’ennemi désigné, le réactionnaire, la bête, l’empêcheur de tourner rond. On ne pense plus, on vous stigmatise. On ne veut pas que vous pensiez, on vous ridiculise. On envoie les experts, les sondages, les débats arrangés, les élites médiatiques… et le tour est joué, on endort, on calme l’inquiétude, on travestit la vérité sous des chiffres tordus dans tous les sens. On questionne le citoyen, pour tout et pour rien, tribune de l’instantanée, de la démocratie d’opinion, camouflant les vrais problèmes de société. Vous êtes POUR ou CONTRE ou vous PRONONCEZ PAS, pour tout. La réflexion commune sur la société est supprimée au profit didéologies avec lesquelles on fracasse les esprits. Ceux qui ne les suivraient pas seraient les réactionnaires, les traîtres au progrès quoi. Les conservateurs, honteux conservateurs ! Les repères fondamentaux du masculin et du féminin sont dilués dans la théorie du genre, disloqués par le diktat d’ultra minorités qui se sont imposées dans les sphères du pouvoir. La séparation du corps et de la culture est un des mécanismes de la fascisation. La censure revient La censure revient, sous forme indirecte en imprégnant le monde de la peur de penser et la peur des mots, ou directement. La censure non visible qui trie sur les média les intervenants, les chroniqueurs, les économistes, toujours les mêmes à s’exprimer… Les milices sombres du pouvoir sont en route. Les tensions sont exacerbées. Dans ce processus, les stigmatisations sont justement attisées pour rendre ces tensions insolubles. Pauvre débat politique La réduction du langage politique à quelques slogans agressifs et stigmatisant, en période difficile, est inquiétante. La violence intellectuelle et morale précède toujours la violence physique en politique. Dresser les citoyens les uns contre les autres, fait partie du plan de toutes les dictatures, confortées aussi par l’économie chancelante et un climat général de défiance et de mépris. Bienveillance en retrait Je réalise que la bienveillance est en train de se retirer du monde. Cest bien ce qui fait mon inquiétude. Cela ouvre la porte à de grands dangers, car il n’y a plus le garde-fou habituel qui fait que les disputes restent limitées et que les adversaires évitent d’aller au pire. Les gardes-fous sont en train de lâcher. Alors, il faut être extrêmement prudents. Il ne faut céder ni à l’émotion, ni à la peur qui est chaque jour instillée, ni aux stigmatisations. Il faut plus que jamais aimer ceux que l’on aime, rester droits et dignes, défendre ses valeurs qui ont posé les cadres du droit et du respect de l’autre, respect dont la reconnaissance des différences est un pilier fondamental. Je constate que la gauche française, autrefois libertaire, ne porte plus ces valeurs et quelle pactise avec loppression. Où se tourner, quand la droite peine à poser des valeurs claires associant la liberté et la protection sociale nécessaire? Il ne faut pas accepter la fascisation rampante qui s’opère, mais réagir en osant penser, que cela plaise ou non. Par un retournement de l’histoire, la gauche ne défend plus la liberté de penser. Elle soutient l’oppression. Le silence assourdissant de la pensée à gauche est un conformisme et une quittance donnée aux milices de l’ombre. En France, tous les élus et tous les courants disposant de sièges dans des assemblées doivent être acceptés dans un vaste dialogue social. Cela devient urgent. Le risque d’une fascisation rouge ou brune est inversement proportionnel à la force des autres courants politiques et à la réponse qu’ils apportent au pays. Et les citoyens doivent dans ce débat reprendre toute la place qu’il ont confié avec trop de confiance et d’aveuglement idéologique à leurs représentants parlementaires. Osez vivre ! Osez penser ! Osez l’amour ! Oser la confiance ! Oser l’altruisme ! Le «progrès», qui prétend jeter nos racines à la poubelle en dénigrant le passé, ne saurait seul donner un sens à lHistoire. Le « progrès » qui créait tant d’inégalités n’a pas de sens. Les « progrès » qu’on appellent nouvelles solidarités qui par le social atténuent la misère, n’a pas de sens, sauf de réagir dans l’urgence, mais pas comme modèle social. Les « progrès « techniques qui rendent le travail moins pénible, mais qui remplacent les travailleurs par des robots ou des machines, et en fait des chômeurs, n’a pas de sens, s’ils n’ont pas prévus de réduire et mieux répartir le travail humain. Les « progrès » libéraux, de la liberté des échanges de biens et services dans le Monde, n’ont de sens que dans l’application de règles de réciprocité. Les « progrès » des techniques de la santé n’a de sens que si les maladies régressent, au lieu de créer une médecine à trois vitesses trop coûteuse pour de plus en plus de concitoyens. ….. Le « progrès » ce prétexte à nos crises….. Et l’homme ? Où est sa place ? On a transformé les villes pour la voiture. On transforme aujourd’hui les villes pour les transports en commun, toujours aussi déficitaires. Quand va-ton penser la ville pour l’homme ? Quand l’homme pourra reprendre sa place ? LE POUVOIR DE DIRE NON C’est rare, que j’aborde le monde sous cet angle. Je suis un amoureux de la vie, un optimiste, un atypique, joueur, à l’esprit critique certes et parfois provocateur, mais pas en rupture de foi dans l’humain. Là, je doute. Nous avons le pouvoir de dire NON. Nous avons le pouvoir de VIVRE, d’AIMER, de faire CONFIANCE, d’oser L’ALTRUISME …. De RESISTER à cet air malsain, à cette ambiance morose, à ce combat pour l’avenir et la sur-utilisation de mots vidés de sens. Il existe toujours un moyen pour la société civile de récuser cette instrumentalisation : le pouvoir de dire non. Pour RESISTER, les Municipales sont le moment idéal de reprendre les clés de votre cité, de son avenir. La politique est notre affaire à toutes et à tous et elle ne se limite pas à être électeur. Elle conduit aussi à être acteur. L’avenir est incontestablement aux citoyens de notre pays, qui après une expérience et si possible une réussite de terrain dans la sphère économique, industrielle, sociale, académique, associative, accepteront de consacrer un peu de soi, et quelques jours de leur vie à la cité. C’est cette reconquête de nos champs d’action par les citoyens, par la société civile, qui pourra nous sortir de cette impasse où nos élites et nos politiques, pas tous mais nombreux, nous enferment. Le 24/11/2013
Posted on: Sun, 24 Nov 2013 11:07:05 +0000

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