Enfance violée A peine l’a-t-il cloîtré dans la salle de - TopicsExpress



          

Enfance violée A peine l’a-t-il cloîtré dans la salle de bain, Que l’enfant des abus, sans voix et honteux, Laisse piteusement son bourreau traîner ses mains Sur son corps plein de désespoir, sous ses yeux. Ce violeur aisé, comme, il est dans ses habitudes, Lui, naguère enfant, devient à son tour laid ! Ses lèvres brûlantes se posent sur sa solitude, Ses mains impatientes fouillent ses parties secrètes. Envole-toi loin de cet esprit morbide, fracassant, Va te réfugier dans un monde supérieur, ultime, Et évade-toi, comme un prisonnier innocent, Tant que la violence remplit tes espaces intimes ! Derrière les cris et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids son existence brumeuse, Heureux celui qui viendra au secours de son destin S’élancer à travers champs vers un chemin lumineux. Ferme les yeux devant ce miroir profond et sombre, Où le démon charmant, avec ses doux sourires, Tous chargés de désir, apparaissent à l’ombre Des moments de paix détruisant tes rires. Tremblant, triste, il entend ses murmures, Et d’un soupir à peine dissimulé seulement, Où la folie du violeur ressemble aux ordures, Son intimité secrète est traversée brusquement. Colère d’enfant, confiant en l’être humain, Il ne peut que ramasser les douleurs de ce goujat, Son cœur gonflé de honte par ce Satan incertain, Mélancolique face à l’étendue des dégâts. Cette malédiction, ces viols, ces plaintes, Ces cris, ces pleurs, ces larmes, ces douleurs Sont l’écho autorisé par mille labyrinthes, D’une mère sans cœur rempli d’infinies horreurs.
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 16:53:18 +0000

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