Française de Mécanique (Douvrin): la CGT craint la suppression - TopicsExpress



          

Française de Mécanique (Douvrin): la CGT craint la suppression de 1 000 postes d’ici 2016 Publié le 08/06/2013 - Mis à jour le 08/06/2013 à 19:17 Par EDOUARD WAYOLLE Alors que la crise frappe de plein fouet le secteur de l’automobile, la CGT de la Française de Mécanique invite la presse, lundi prochain, à Douvrin pour relayer ses inquiétudes face à de sombres perspectives. « Un plan de suppression de 1 000 emplois à la Française de Mécanique.» Ainsi s’intitule le communiqué de presse envoyé ce vendredi par la CGT, à l’issue d’une réunion de la commission économique du CE. Le syndicat convie donc les médias lundi midi à son local pour parler des « mesures annoncées» lors de la séance. Contacté par nos soins, le délégué syndical Alain Labarre précise toutefois : « Les mesures n’ont pas été identifiées. Ce sont les perspectives économiques qui ont été tracées.» Si le marché ne redresse pas la tête, celles-ci prédiraient un effectif de 1 800 salariés – contre actuellement 3 200 (3 400 avec les alternants) –, à l’horizon 2016. « Nous attendons le début de négociations, mais nous voulons prévenir l’opinion publique de la situation. Pour conserver FM à long terme, il va falloir se battre», reprend le délégué CGT. Chute des volumes Producteur de moteurs en série pour les groupes PSA et Renault, le site implanté à Douvrin connaît une forte baisse d’activité depuis plusieurs années, déclin qui s’est accéléré avec la crise. Les chiffres sont éloquents. En 2003, l’entreprise comptait près de 5 000 emplois et fabriquait plus de 9 000 moteurs par jour. En 2012, elle affichait une production journalière encore supérieure aux 5 000 unités. Les derniers chiffres tournent autour de 4 200 moteurs/jour. Le lancement de la production d’un nouveau produit PSA fin 2013 ne sera pas suffisant pour inverser la tendance, d’autres familles de moteurs artésiens étant en fin de vie ou très concurrencées. La pression de la conjoncture est forte. Depuis le début de la crise, la Française de Mécanique fait le dos rond, jonglant avec le chômage partiel mais sans toucher à ses effectifs, hors intérim. Tiendra-t-elle cette position encore longtemps ? Contactée, la direction confirme que s’est tenue « uneréunion économique comme il s’en déroule chaque semestre sur les résultats et les perspectives. Effectivement, la situation est difficile mais nous n’avons pas fait état d’annonces telles que celles rapportées par la CGT». Accords de compétitivité ? En attendant, ce qui apparaît probable est que la filiale de Renault et PSA Peugeot Citröen à parts égales n’échappe pas à l’ouverture de discussions sur des accords de compétitivité. Au sein du groupe Renault, un accord a été signé en mars. PSA Peugeot-Citroën négocie le sien actuellement. Au regard de son statut « hybride », le site douvrinois n’est pas concerné par ces mesures, généralement des efforts sur le salaire ou sur la flexibilité du travail. Si des accords devaient être signés, ils seraient donc propres à l’usine douvrinoise et donc négociés en interne. Sur ce point, la direction déclare que « si des choses devaient être faites, elles feront l’objet de négociations avec les partenaires sociaux».
Posted on: Wed, 26 Jun 2013 19:58:32 +0000

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