Hier, j’ai eu des informations relatives à la cérémonie de dédicace de ma jeune sœur Mahoua Bakayoko-Soumahoro. Félicitations et encouragements à Mahoua. Mahoua et moi avons le goût de l’écriture en commun et un statut de Toughan douillet, marqué par le conformisme de la diplomatie et des privilèges que cela garantit. De plus, nos premières œuvres ont été publiées par la même maison, hors de notre terroir où elles ne sont pas disponibles. Nous sommes, Mahoua et moi, de complicité et de convergence, dans l’amour de la mère patrie que nous ne cesserons point de nourrir. Avec Mahou, il est question de prophète en son pays, tant ses œuvres ont une résonance dans la conscience publique ivoirienne. L’écriture de Mahou Bakayoko est de vérité, de bonté et de candeur ; elle est de profondeur en ce sens qu’elle nous ramène à nous-mêmes en posant des questions essentielles de notre identité et sa perversion dans un autre être hors de nous et de notre terroir. J’espère emboîter le pas à ma jeune sœur, pour une cérémonie de dédicace de ma troisième œuvre, à la fin de ce mois. Ma quatrième œuvre sera lancée au Congo et en Angola, parce qu’elle porte sur la Rumba congolaise. Bon retour au bercail à Mahoua!
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 20:45:09 +0000
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