Histoire de Badjoko Le capitaine Nicolas tolback sera donc le - TopicsExpress



          

Histoire de Badjoko Le capitaine Nicolas tolback sera donc le premier résident de Stanley Falls, comme on dira dorénavant en vertu du décret du 29 janvier 1892 qui spécifie que le résident est le représentant de l’état auprès des chefs coutumiers. Mais sa mémoire survit parmi les indigènes sous le surnom de Bwana Tumbaku ; déformation de son patronyme, qui signifie tout simplement Monsieur Tabac. A cette époque, Tolback résidait sur la rive gauche. Le 12 mai 1893 au soir, l’Arabe Mohamed Bin musa, qui avait servi Tippo-tip vint trouver joseph Badjoko, le boy- interprète de Tolback, avec lequel il entrainait d’excellents rapports. Badjoko, intelligent et dévoué aux européens était en quelques sortes l’agent de renseignement de tolback. Vivant chez parmi les arabes il était parvenu à capter leur confiance. Mohamed avertit Badjoko que le chef Mukusu Nkula avait décidé, avec l’aide de ses partisans de race et à l’insu des Arabes, d’assassiner Tolback. L’arrêt de mort devait être exécuté la même nuit. Mis au courant le résident n’hésite pas. Accompagné de quelques soldats Bangala, il traverse le fleuve en pleine nuit. Pour se réfugier à la station. Là. Il fait prévenir les européen de ce qui se trame à la station. Il fait renforcer la défense du poste. Badjoko et douze soldats restent sur la rive gauche. Au lever du jour, comme prévu, les partisans de Nkula envahissent la résidence. Rendu furieux par la disparition de celui qu’il avait condamné à mort, ils prennent à joseph Badjoko qu’ils font prisonnier. Il sera conduit devant Rachid pour s’entendre condamné à mourir. Il échappera à la sentence grâce à l’intercession de plusieurs Arabes influents dont il avait conquis l’estime. Rachid exigera de Badjoko qu’il se rendre auprès de tolback afin de le convaincre de revenir sur la rive gauche occuper sa résidence. Badjoko au nom de son maitre accepte le marché, bien décidé à ne pas le faire observer. Il conseille à Tolback de rester sous la protection de la station. ce dernier voulut cependant secourir ses douze soldat ainsi que Langeld, l’agent de la « HOLLANDAIS » resté lui aussi sur la rive gauche. Le lendemain matin, accompagné de Badjoko, faisant fi du danger de mort qu’ils risquaient tous les deux, Tolback repasse la rive gauche. A l’insu des Arabes, avec l’aide des Wagenia, il déménage ses bagages et les marchandises de la factorerie « la hollandaise » il réussira finalement à rejoindre la rive droite en compagnie de Langeld, Badjoko et ses soldats . Il est certain que Tolback dut la vie à la conduite dévouée, voire Héroïque, de Badjoko, en récompense des services rendus, celui-ci sera nommé agent de l’état indépendant du Congo. Il vécut jusqu’en 1950 à Lileko dans le territoire D’Isangi où il possédait une petite plantation de caféiers et d’hévéas. Apres l’indépendance son fils Charles devient ministre et vice-président du gouvernement provincial. Il avait hérité de son père l’attachement aux européens. Roger Depooter.
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 04:03:26 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015