Il peut y avoir des revers à la médaille et là aussi il faut - TopicsExpress



          

Il peut y avoir des revers à la médaille et là aussi il faut en parler par soucis dhonnêteté : WEEDON – Renée Montgrain, cette femme de 47 ans de Weedon, dont la santé sest détériorée à la suite dun don dorgane, na désormais dautre espoir quune intervention politique pour obtenir une compensation. La Cour supérieure vient de rejeter la requête en révision judiciaire qui aurait pu lui donner gain de cause auprès de lindemnisation des victimes dactes criminels (IVAC), qui indemnise non seulement les victimes dactes criminels, mais aussi les personnes qui subissent un préjudice après avoir posé un acte de civisme. «Ce nest pas la Cour supérieure qui peut intervenir pour corriger linjustice dont se dit victime la demanderesse, a indiqué le juge Martin Bureau. Si une intervention peut et doit être faite, elle ne peut lêtre que par les autorités politiques ou gouvernementales, soit en acceptant une dérogation.» Renée Montgrain a fait don dun rein à sa mère en 2004. Dans les mois et les années qui ont suivi, sa santé sest détériorée. «Mes poumons sont à 49%, a-t-elle dit. Mon rein est sur le bord de la dialyse. Les allergies, tout saggrave.» Sans parler de paralysies temporaires. «Cest lexpertise dun médecin qui a décidé que cétait à cause du don dorgane», a-t-elle expliqué. Cétait en 2007, trois ans après avoir fait le don dun rein. Elle a alors fait une demande dindemnisation à lIVAC en vertu du programme destiné à ceux qui se blessent en posant un acte de civisme. Elle a essuyé un refus, puis un autre, la demande étant «hors délais». La période prescrite par la loi, soit une année, était écoulée. Elle essaie de se faire entendre depuis. Sur le fameux délai, elle lignorait, comme tous ceux qui lentouraient à lépoque. «Ce nétait pas évident que cétait à cause du don dorgane que jétais comme ça, a-t-elle toutefois souligné. Ce nest pas nécessairement tout de suite après le don dorgane que tu tombes malade.» Renée Montgrain espère quon fasse une exception à la règle et quon lui consente une indemnité qui lui assurerait une certaine autonomie. Médicaments coûteux Ses médicaments coûtent environ 100$ par semaine. «Pensez-vous que je prendrais autant de médications si je nétais pas malade? Le CLSC, les auxiliaires à domicile, tout le monde reconnaît mes besoins, pourquoi IVAC ne veut pas reconnaître mes besoins?» Saisi du dossier, au bureau du ministre de la Santé Réjean Hébert, on dit être loin des promesses, mais à tout le moins se pencher sur la situation de Mme Mongrain.
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 06:45:40 +0000

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