In Blancs soucis, de Georges Didi-Huberman : Il y a donc, centrale - TopicsExpress



          

In Blancs soucis, de Georges Didi-Huberman : Il y a donc, centrale à toute pratique du témoignage, une question de forme et de dispositif quil faudrait, à chaque fois, interroger de près. Parce quil met en forme -et de façon plus radicale que dans tout documentaire ou toute collection dentretiens avec des survivants -les silences des narrateurs, le montage dEsther Shalev-Gerz met en balance tout ce quil donne à voir avec tout ce quil ne donne pas à entendre (et cest pourquoi la décision de mettre face à face ces grands visages silencieux et la parole intégrale des témoins me semble si juste et si importante : cest comme si lartiste avait assumé quon ne sépare pas les éclats de lumière et la surface de leau, les inspirations du souffle et la musique de Bach.) (...) Comme dans une partita, il y a des silences qui soudent et des silences qui cassent ; comme dans une variation, la forme apparaît ici dans sa capacité illimitée de métamorphoses.
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 00:56:24 +0000

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