Kagame prépare la grande guerre : signes avant-coureurs Quand - TopicsExpress



          

Kagame prépare la grande guerre : signes avant-coureurs Quand Goma essuie des tirs d’obus lancés depuis le Rwanda, des jeunes rwandais de la diaspora sont initiés au maniement d’armes et à la protection de leur pays au même moment que des médecins présumés de l’US Army forment leurs homologues rwandais sur la prise en charge massive des blessés de guerre! Kagame prépare la grande guerre contre la RD-Congo. Plusieurs signes avant- coureurs l’attestent. Le premier : avec l’appui de Bill Clinton, 100 médecins américains ont débarqué à Kigali, où ils forment des médecins rwandais à la prise en charge massive des blessés de guerre. L’accord y relatif a été signé en 2012. Son exécution est devenue effective il y a peu quand l’ancien président américain a pesé de tout son poids pour déployer ces instructeurs dans des centres de formation éparpillés à travers le Rwanda. Des jeunes rwandais venus de la diaspora sont en formation à travers plusieurs régions du Rwanda. Ils ont été initiés au maniement des armes et à la protection de leur pays. Stratégie : contraindre les FARDC à riposter aux obus tirés depuis le territoire rwandais en vue de crier à la provocation et trouver un prétexte commode pour embraser Goma et ses environs. Au front, les signes d’un regain de tension se multiplient. Les actes de provocation se succèdent. Des bombardements ont frappé samedi 24 août les alentours de la ville de Goma, faisant deux morts et provoquant une vive tension dans la ville, trois jours après la reprise des affrontements entre les rebelles du M23, appuyés par des soldats rwandais, et les FARDC, selon les témoins. La population a accusé les casques bleus de les avoir tués. Dans la journée, les combats se sont poursuivis au Nord de Goma. Trois casques bleus ont été blessés par ides tirs d’obus à proximité de leurs positions, visées par le M23, a accusé en début de soirée la MONUSCO. Dans la matinée, la population de Goma a mis en cause les casques bleus, les accusant de passivité à l’égard du M23. Elle a pris des véhicules pour cible. Pour sa part, le maire de la ville a invité le personnel des Nations Unies à limiter ses déplacements dans la ville, certainement pour le sécuriser. «Une bombe vient de tomber sur mon quartier de Ndosho NDLR : à l’ouest de Goma», a affirmé à AFP un habitant du chef-lieu du Nord-Kivu, Charles Paluku, faisant état de deux morts. Des témoins ont ajouté que deux autres obus étaient tombés près de la ville dont l’un sur le camp de réfugiés de Mugunga 3, à une dizaine de kilomètres de Goma, mai aucun bilan n’a été établit. Soudain, la tension est montée d’un cran. Des manifestants ont pris à partie les forces de la MONUSCO, portant le corps d’un enfant tue à Ndosho par des éclats d’un obus. La ville était paralysée. La Police a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogènes. Alors que la MONUSCO est acculée, critiquée par la population de Goma, son chef, Martin Kobler, est sorti de sa réserve vendredi 23 août : «Ces agressions contre la population civile ne resteront pas impunies», a-t-il assuré dans un communiqué, affirmant «avoir donné l’ordre à la Force de la MONUSCO de réagir avec toute l’énergie nécessaire contre crimes effroyables et innommables». Des médecins de l’US Army à la rescousse Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ONU dans les Grands Lacs, doit certainement avoir regretté son penchant pour une solution politique avec le M23. Elle a jugé «inacceptables» les attaques contre des civils et des casques bleus, craignant une escalade. Le M23 a relayé le discours de Kigali. Via son porte-parole, Vianey Kazarama, la rébellion pro-rwandaise a mis en cause les FARDC, cherchant à faire croire que les tirs visaient la communauté rwandophone de Goma. Samedi, Bertrand Bisimwa, le président du M23 a adressé une lettre ouverte au Secrétaire général de l’ONU, accusant Kinshasa de bombarder les populations civiles et demandant la formation d’une commission d’enquête indépendante. Pour sa part, l’armée rwandaise a accusé la RD-Congo d’avoir bombardé vendredi des villages situés du côté rwandais de la frontière et averti que «ces actes de provocation qui mettent en danger les vies de citoyens rwandais ne resteront pas sans réponse indéfiniment». Le conseil de sécurité saisi De son côté, Kinshasa a rejeté toutes ces allégations du M23 et du Rwanda, évoquant, dans une lettre transmise le vendredi à Maria Cristina Perceval, président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, via la mission permanente de la RD-Congo auprès des Nations Unies, évoquant une campagne destinée à induire l’opinion en erreur et un scénario similaire à celui qui avait précédé l’invasion de Goma par les forces armées rwandaises en novembre 2012. L’alerte signée Ambassadeur Ignace Gata Mavia est riche en détails. Elle signale que les rebelles terroristes du M23 ont attaqué à Kibati, depuis la nuit du mercredi 21 août, à partir des tranchées où ils s’étaient repliés à proximité de la frontière entre le Rwanda et la RD-Congo, les positions des FARDC qui soutenues par là Brigade d’intervention, ont dû se défendre. «Cette contre-offensive a permis d’infliger de nouveaux revers aux assaillants. Les FARDC ont, en outre, pu détruire le dépôt des munitions des M23 à Kibumba, dépôt qui u brulé tout au long de la journée du jeudi 22 août 2013. Ce qui donne une idée du volume des approvisionnements acheminés à partir du territoire rwandais en faveur de cette force négative», rapporte Gata dans son courrier. Puis: «Dans la journée du jeudi 22 août 2013 en début d’après-midi, ces terroristes du M23 ont lancé, en deux temps, onze -11- obus dans divers quartiers de lu ville de Goma, notamment les quartiers Katondo gauche, Murara, Office et dans la proche banlieue de Munigi. Cette pluie de bombes a provoqué des pertes en vies humaines et d‘importants dégâts matériels, notamment une femme morte à Munigi avec ses trois enfants, 12 blessés graves. L‘école anglicane du quartier Office 2 a été gravement endommagée tout comme un immeuble qui abrite le personnel de la MONUSCO». Puis encore : «Selon les premières indications fournies par les experts, le plus grand nombre de tirs à la roquette provenaient du territoire de la République du Rwanda, plus précisément des localités de Mukamira et de Rugero dans le district frontalier de Rubavu et de la localité de Mahuku. Il va sans dire que ces attaques sanglantes visaient délibérément la population civile de Goma car les affrontements militaires proprement dits entre les FARDC et la coalition dénommée M23 se déroulaient à plus de 15km du chef-lieu du Nord-Kivu. Il faut bien en déduire que l’on se trouve en face de crimes de guerre au sens du droit international». Autant d’informations qui tendent à confirmer les renseignements donnés à AfricaNews par des sources internes à Kigali, annonçant que le Rwanda prépare une grande guerre contre la RD-Congo et les forces de la MONUSCO. Ces sources notent ce qu’elles considèrent comme des signes avant-coureurs : avec le probable appui de Bill Clinton, 100 médecins américains ont débarqué à Kigali, où ils forment des médecins rwandais à la prise en charge massive des blessés de guerre. L’accord y relatif a été signé en 2012. Son exécution est devenue effective il y a peu quand l’ancien président américain a pesé de tout son poids pour déployer ces instructeurs dans des centres de formation éparpillés à travers le Rwanda. Des jeunes rwandais venus de la diaspora sont en formation à travers plusieurs régions du Rwanda. Ils ont été initiés au maniement des armes et à la protection de leur pays. Stratégie: pousser les FARDC à riposter aux obus tirés depuis le territoire rwandais en vue de crier à la provocation et trouver un prétexte commode pour embraser Goma et ses environs.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 13:45:24 +0000

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