Kumari,la deesse vivante de Nepal » Une Kumari est une jeune - TopicsExpress



          

Kumari,la deesse vivante de Nepal » Une Kumari est une jeune fille vénérée tant par les bouddhistes que par les hindouistes, comme une déesse vivante au Nepal.La tradition des Kumaris (vierges en népalais) date du XVII-e siecle. Elle consiste à isoler de très jeunes filles pour les adorer. Ces déesses vivantes sont l’incarnation vivante de la déesse hindou Dourga représentée par des petites filles prépubères. Des petites filles, dès 4 ans, sont choisies parmi des milliers de candidates par un comité de prêtres bouddhistes, sur des critères physiques très précis : ne posséder aucune cicatrice, avoir de grands yeux ronds.. Chacune d’entre elles est sélectionnée au moment où elle perd sa première dent de lait et doit démissionner au moment de la puberté, pour revenir à la vie normale, tout en recevant une rente annuelle permanente. Une superstition énonçait que le mari éventuel de ces jeunes femmes devrait mourir dans les six mois suivant le mariage; mais la plupart des anciennes kumaris sont mariées et mères de famille.Il y a aujourd’hui au Nepal 7 kumaris, la plus vieille a 14 ans.Mais la plus importante est toujours issue de l’ethnie Newar. Ces jeunes filles doivent respecter différentes traditions en rapport avec leur statut. Elles ne doivent pas marcher sur le sol, considéré comme impur, ne doivent s’habiller que de rouge, symbole des déesses, et porter toujours une parure constituée du collier du cobra (symbole) et d’un trait au khol noir, qui selon la tradition éloignerait les démons. Le moindre de leurs gestes est observé et analysé, de ce fait, elles ne montrent que très rarement leurs émotions. Un sourire, ou des pleurs sont considérés comme de mauvais présages. Chaque année en septembre, lors du festival Indra Jatra, les jeunes déesses participent à un rituel au cours duquel elles donnent au monarque régnant le pouvoir de gouverner pour l’année entière. Il est important d’évoquer aussi l’avenir de ces jeunes filles : en effet, dès qu’elles atteignent l’âge de la puberté, c’est-à-dire leurs premières règles, elles ne sont plus considérées comme déesses vivantes et doivent revenir à une vie normale. Ce retour est généralement extrêmement difficile, puisqu’elles ont été adorées et servies pendant des années. La plupart n’ont jamais mis de chaussures, leurs pieds ne devant pas fouler le sol impur. Jusqu’à il y a quelques années, elles n’allaient pas à l’école. Depuis peu, grâce à l’action de différents associations pour les droits de l’homme, elles bénéficient d’une éducation lors de leur « règne » afin d’avoir des diplômes et de pouvoir accéder à une meilleure vie. L’État leur verse une allocation mensuelle de l’ordre de 14 000 euros (soit 120 années de salaire moyen népalais) pour « service rendu à l’état ». Néanmoins, elles trouvent rarement un compagnon. En effet, une légende raconte que se marier avec une kumari entrainerait la mort dans l’année qui suit. La kumari vit dans son temple, le luxueux Kumari Ghar, situé tout près du Palais Royal. Elle reçoit tous les hommages et tous les égards que l’on peut faire à une divinité. Dans un des pays les plus pauvres de la planète, son existence est plus que confortable. Mais elle vit là comme on vit dans une cage dorée. Entourée de ses nounous et de petites filles issues de sa caste, elle est coupée du reste du monde et ne voit jamais sa famille. Son éducation se limite à des cours de népalais et de mathématiques. Ses sorties, rares, correspondent toujours à des cérémonies religieuses, treize fois par an. La plus importante de toutes a lieu en septembre, lors du festival Indra Jatra. C’est le moment où les kumaris du pays se réunissent afin de donner au roi le pouvoir de gouverner l’année suivante. Le but, non avoué de ces cérémonies, est d’attirer les touristes. Un livre sur ce sujet
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 15:44:12 +0000

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