LE MYSTERE DE CHRIST ET DE SON EGLISE Jésus-Christ S’est - TopicsExpress



          

LE MYSTERE DE CHRIST ET DE SON EGLISE Jésus-Christ S’est offert Lui-même pour être, une fois pour toutes, le parfait sacrifice sur la croix du Calvaire, pour les péchés de l’humanité déchue. Le plus grand triomphe de tous les âges a été le Sien, lorsqu’Il emmena captive la captivité, et brisa toutes les chaînes de la prison, en faveur de ceux qu’Il avait rachetés. Puis Il monta dans les lieux célestes et revint sous la forme du Saint-Esprit pour demeurer dans les Siens et Se manifester au milieu d’eux tout au long des âges, Jusqu’à ce qu’Il revienne pour Son Epouse immaculée, laquelle est revêtue de la robe de Sa justice. Quelle belle image de Christ et de Son Eglise dans la prophétie nous est dépeinte dans le livre de l’Apocalypse. Jean Le vit marchant au milieu des sept chandeliers d’or, comme le Fils de l’homme. “Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite, en disant: Ne crains point! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises” (Apoc. 1.12-20). Dans cette image prophétique, le Seigneur Jésus-Christ est présenté dans Son glorieux état, marchant et parlant au milieu de Son Eglise. La ceinture d’or sur Sa poitrine Le représente comme étant Le Juge. “Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu” (1 Pier. 4.17). Jean ne Le vit pas comme le Fils de Dieu, sauvant les perdus et guérissant les malades; il ne Le vit pas plaçant les différents ministères au milieu de Son Eglise. Il ne parla pas des dons spirituels, des douze apôtres, ou des soixante-dix disciples, mais il vit le Seigneur Jésus-Christ comme le Fils de l’homme, tenant les sept étoiles dans Sa main droite. Sa Parole “… est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur” (Héb. 4.12). “Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu” (Jean 8.47). “Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour” (Jean 12.48). Le Seigneur Jésus-Christ Se présente Lui-même aux sept Eglises comme le Tout-suffisant, “… le premier et le dernier, l’Alpha et l’Oméga, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant” (Apoc. 1.8). C’est Sa révélation finale à Son Eglise. Il a été décrit dans Ses divers attributs et aspects se rapportant au plan de rédemption. Ici, Il est dévoilé dans Sa complète Divinité. Dans l’Ancien Testament, il était déjà parlé du chandelier, lequel représente l’Eglise. Le prophète Zacharie vit le chandelier à sept lampes, et il rendit ce témoignage: “… Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout d’or, surmonté d’un vase et portant sept lampes, avec sept conduits pour les lampes qui sont au sommet du chandelier…” (Zach. 4.2). L’huile du vase était amenée dans les sept lampes par sept conduits. Le même Dieu, le même Saint-Esprit, descendit dans chacun des sept âges de l’Eglise pour donner la véritable révélation à l’Eglise vivante. Alors que le prophète Moïse était sur la montagne, le Dieu Tout-Puissant lui montra le modèle du Tabernacle, et lui donna des instructions détaillées sur là manière de le bâtir (Héb. 8.5). Ce Tabernacle devait être la demeure du Dieu d’Israël, lorsqu’Il rétablit Sa communion avec le peuple de l’alliance, et c’est la qu’Il reçut leur adoration et les offrandes qu’ils présentaient sur l’autel. Le Tabernacle se divisait en deux parties, le saint des saints, et le lieu saint où se trouvait le chandelier d’or à sept branches et la table des pains de proposition (Héb. 9.2). Moïse avait reçu des instructions pour le faire: “Tu feras un chandelier d’or pur; ce chandelier sera fait d’or battu; son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs seront d’une même pièce” (Ex. 25.31). Ceci nous parle de la floraison de l’Eglise. Le chandelier était entièrement fait d’un seul morceau d’or. Aucun métal n’y était ajouté ou enlevé. Quelle merveilleuse image de l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ! Elle est une avec Lui, et Elle est faite du même matériel, lavée dans Son Sang, née de nouveau et scellée par Son Esprit. Le chandelier à sept branches ne portait pas des bougies, comme cela se fait de nos jours. Mais il portait des lampes remplies d’huile, lesquelles étaient allumées et arrangées journellement par les sacrificateurs qui veillaient à ce qu’elles brûlent constamment (Ex. 27.20,21). Elles illuminaient le lieu saint pour celui qui venait prendre part à la table du Seigneur. Les lampes n’étaient pas elles-mêmes la lumière, mais elles manifestaient et transmettaient la lumière qu’elles recevaient du récipient contenant l’huile. Ces sept lampes sur le chandelier d’or représentent l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ dans la prophétie, pendant chacun des sept âges. A l’opposé du chandelier d’or, il y avait la table des pains de proposition, sur laquelle se trouvaient les pains sans levain (Lév. 24.5,6). C’était une image prophétique de Christ, le Pain de Vie pour tout croyant. Ces pains étaient mangés par les sacrificateurs; et nous, en tant que sacrificature royale du Nouveau Testament, nous devons avoir part au Seigneur Jésus-Christ, la Parole Vivante, car Il dit: “Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif” (Jean 6.35). L’autel des parfums était placé devant le voile, et les parfums y étaient brûlés tous les matins et tous les soirs, lorsque les lampes étaient préparées et allumées. Une fois par année, le Souverain Sacrificateur faisait l’expiation sur l’autel avec le sang de la victime expiatoire (Ex. 30.6-10). Vous pouvez demander: “Qu’est-ce que tout cela peut bien avoir à faire avec nous?” Il nous est dit: “… marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur” (Eph. 5.2). Nous, en tant que croyants du Nouveau Testament, nous apportons nos prières devant le Dieu Tout-Puissant comme un parfum de bonne odeur. “Que ma prière soit devant ta face comme l’encens, et l’élévation de mes mains comme l’offrande du soir!” (Ps. 141.2). “Nous sommes en effet pour Dieu la bonne odeur de Christ…” (2 Cor. 2.15). Il est question de l’autel des parfums dans Apocalypse 8.3: “Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu”. Il n’est pas question ici de la prière de ceux qui prétendent croire, mais des prières des saints, de ceux qui ont été sanctifiés par la Parole et l’Esprit de vérité. “Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints” (Apoc. 5.8). Toutes les prières de ceux qui reconnaissent la Parole promise dans l’alliance faite par Dieu montent jusqu’au trône du Tout-Puissant comme un parfum de bonne odeur. Les prières de ceux qui croient véritablement le message apporté par le messager-étoile, l’ange terrestre pour cet âge de l’Eglise, sont portées au trône de Dieu par les anges célestes. La Parole révélée dans chaque âge part du trône de Dieu, et les prières de Ses saints, qui ont reçu cette Parole, retournent au trône. “Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins” (Es. 55.11). “Les sacrificateurs qui font le service entrent en tout temps dans la première partie du tabernacle” (Héb. 9.6). Mais, avant qu’ils pussent servir devant le Seigneur, ils devaient être consacrés et sanctifiés, car tous les objets et les vases étaient saints, parce qu’ils avaient été oints et sanctifiés pour le service du Seigneur: “… tout ce qui les touchera sera sanctifié” (Ex. 30.29). Les sacrificateurs étaient donc conduits à la tente d’assignation et “… ils se laveront les mains et les pieds afin qu’ils ne meurent point” (Ex. 30.21). Après être lavés, ils devaient être revêtus des saints vêtements spécialement confectionnés pour eux, conformément aux instructions exactes que le Seigneur avait données. C’est alors qu’ils étaient oints. Quelle belle image de l’Epouse du Seigneur Jésus-Christ! Elle est rachetée par Son Saint Sang; Il l’a sanctifiée et lavée par le lavage d’eau de la Parole, “… afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible” (Eph. 5.27). Cette Eglise peut dire: “Je me réjouirai en l’Eternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la délivrance, comme le fiancé s’orne d’un diadème, comme la fiancée se pare de ses joyaux” (Esa. 61.10). Elle est ointe et scellée par le Saint-Esprit (2 Cor. 1.22). L’Eglise de Jésus-Christ est “… une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte…” (1 Pier. 2.9). “A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen!” (Apoc. 1.5,6). Le saint des saints était séparé du lieu saint par le voile. “Et, après le second voile, un tabernacle qui est appelé saint des saints, ayant l’encensoir d’or, et l’arche de l’alliance entièrement couverte d’or tout autour, dans laquelle était la cruche d’or qui renfermait la manne, et la verge d’Aaron qui avait bourgeonné, et les tables de l’alliance; et, au-dessus de l’arche, des chérubins de gloire ombrageant le propitiatoire…” (Héb. 9.3-5). Lorsque Jésus-Christ, le parfait Agneau sacrifié, mourut au Calvaire, Son Sang expia nos péchés. Lorsque le souverain sacrificateur offrait les sacrifices des animaux, le voile ne s’est jamais déchiré en deux, mais, lorsque le Fils de Dieu donna Sa vie pour les péchés du peuple, “… voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas…” (Mat. 27.51). Le chemin était ouvert pour aller jusqu’au trône de la grâce, dans le saint des saints. La loi avait été accomplie, et la grâce l’avait remplacée. Le fait même que le voile se déchira en deux depuis le haut jusqu’en bas, montrait que c’est Dieu Lui-même qui déchira le voile, lequel séparait l’assemblée de la sainte présence du Tout-Puissant. L’adorateur de l’Ancien Testament ne pouvait pas entrer au-delà du voile, et vivre; tandis que maintenant, si nous ne suivons pas dans le lieu très saint notre Souverain Sacrificateur, notre puissant Roi qui a anéanti les forces de l’ennemi, et qui a placé Son propre Sang sur le propitiatoire, nous demeurons morts dans nos péchés et nos offenses. Christ n’est pas notre Souverain Sacrificateur selon l’ordre d’Aaron, mais selon l’ordre de Melchisédec, le Roi de Salem, le Roi de paix, le Seigneur de gloire (Héb. 7). Il est le Souverain Sacrificateur de notre confession, Lequel peut être touché de compassion pour nos faiblesses (Héb. 4.15). Les dimensions du lieu très saint étaient égales en longueur, en largeur et en hauteur, et cela nous parle de perfection. Cette description est identique à celle qui nous est donnée de la nouvelle Jérusalem, la demeure future de l’Epouse de Christ. “Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu … La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur … La longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales” (Apoc. 21.9,10,16). Quelle magnifique résidence l’Epoux a préparée pour Son Epouse! Si Celle-ci a pénétré dans le Saint des saints, ici sur cette terre, Elle vivra avec Lui pour toujours dans la Nouvelle Jérusalem. L’arche de l’alliance et le propitiatoire étaient dans le saint des saints. Les deux chérubins avaient leurs faces tournées vers le propitiatoire. Ils étaient tirés de la même masse d’or que le propitiatoire (Ex. 37.1-9). La Parole était gardée dans l’arche de l’alliance. Le Seigneur regardait Sa Parole, qui est toujours devant Lui, et Il veille à ce qu’Elle soit exécutée (Jér. 1.12). Dieu avait fait une alliance dans l’Ancien Testament, et Il en fit aussi une dans le Nouveau. “Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs” (Marc 14.24). Dans l’arche de l’alliance, il y avait aussi un vase d’or contenant la manne, et cela signifiait que là où se trouve la Parole, la nourriture fraîche se trouve aussi en sa saison. Dans chaque âge de l’Eglise, les vainqueurs se sont nourris de la manne cachée, qui est la Parole révélée. La manne que les enfants d’Israël recevaient chaque jour se corrompait le jour suivant, mais la manne conservée dans l’arche de l’alliance, dans la présence de Dieu, ne se gâtait jamais. Pareillement, nous ne devons pas prendre les restes de nourriture d’un âge de l’église pour les introduire dans l’âge suivant. Il y a une Parole promise pour chaque âge, et la nourriture fraîche vient d’En-Haut pour ceux qui accomplissent la Sainte Sacrificature en Christ. La verge d’Aaron, qui avait bourgeonné, était aussi conservée dans l’arche de l’alliance. Dieu Lui-même avait ordonné Aaron pour être sacrificateur, ainsi que ses fils, et Il rendit témoignage d’une manière surnaturelle en faisant fleurir et porter du fruit à une verge sèche, en l’espace d’une seule nuit. De même, l’Eglise du Dieu Vivant a été établie pour être une sacrificature florissante, portant les fruits du Saint-Esprit. Le Seigneur a pris les os desséchés pour en faire un corps vivant, revêtu des attributs de Jésus-Christ. Dans l’Ancien Testament, où que fût transportée l’arche de l’alliance, les gens étaient bénis abondamment. “David et toute la maison d’Israël firent monter l’arche de l’Eternel avec des cris de joie et au son des trompettes” (2 Sam. 6.15). Dans le Nouveau Testament, Jean vit aussi l’arche de l’alliance. “Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l’arche de son alliance apparut dans son temple. Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre, et une forte grêle” (Apoc. 11.19). Il y a de grandes réjouissances dans le camp des rachetés, lorsque la Parole de l’alliance du Dieu Tout-Puissant revient vers les Siens, dans ces derniers jours. Lorsque toutes choses furent faites en accord avec la Parole, la nuée descendit sur la tente d’assignation, et la Gloire du Seigneur remplit le tabernacle; c’est Elle qui conduisit les enfants d’Israël pendant leur voyage vers le pays promis. Le Seigneur agit de la même manière avec Son Epouse, avec ceux qui se conforment à Sa Parole, jusqu’à ce qu’Elle entre par les portes de perles de la Sainte Cité. Le chandelier d’or à sept branches représente l’Eglise du Dieu Vivant dans la prophétie, car Elle est la demeure du Très-Haut. Les sept lampes nous parlent de l’illumination qu’apporte la Parole promise par Dieu à l’intérieur des sept différents âges de l’Eglise du Nouveau Testament. La table des pains de proposition est une image prophétique de Christ, le Pain de Vie. L’autel des parfums indique que, dans la prophétie, les vainqueurs, ceux qui ont reçu la Parole révélée pour leur temps, apportent leurs prières devant le trône de Dieu, et que celles-ci se répandent comme une bonne odeur dans Sa sainte présence. Les saints de tous les âges de l’Eglise ont vaincu à cause du Sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et parce qu’ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort (Apoc. 12.11). Le premier âge de l’Eglise est symbolisé par la première lampe; c’est avec le feu venant de l’autel que Dieu l’alluma Lui-même le jour de Pentecôte. Chaque lampe des âges suivants reçut sa lumière de la lampe précédente, et par la même flamme du feu divin; et toutes mirent en lumière la Parole promise. Dans chaque période, il y eut des personnes qui reçurent la lumière de l’heure, et d’autres qui la rejetèrent. Un message envoyé par Dieu nous ramènera toujours à la Parole, et le Saint-Esprit nous conduira à la repentance. Si nous ne nous repentons pas et ne nous soumettons pas à la Parole de Dieu, le Seigneur ôtera le chandelier de sa place, et nous serons laissés dans les ténèbres spirituelles (Apoc. 2.5). La lumière qui éclaire l’assemblée ne brille qu’aussi longtemps que la lampe brûle. Quiconque s’oppose à la lumière sera aveuglé par elle, mais ceux qui marchent dans la lumière, “… comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. … Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité” (1 Jean 1.6,7). Suivre Christ signifie que nous Le suivons dans la révélation même qu’Il a donnée. Il dit: “Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8.12). L’Ecriture dit de ceux qui ont vu l’accomplissement de la prophétie concernant la première venue de Christ: “Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit” (Esa. 9.1). Et c’est à nous qui vivons au temps de Sa seconde venue, que l’apôtre Paul a été inspiré d’écrire ceci: “Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur” (1 Thess. 5.4). Au temps de Moïse, toute l’Egypte se trouvait dans de profondes ténèbres, mais les enfants d’Israël avaient de la lumière dans leurs demeures. (Ex. 10.23). Ils avaient reçu la Parole promise pour leur temps, et ils avaient accepté Moïse, le prophète envoyé par Dieu; c’est pourquoi ils avaient part à ce que Dieu faisait dans ces jours-là. La même chose se répète maintenant. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples, mais là où habitent les saints, se trouve l’éclatante lumière de la Parole révélée, selon la promesse faite pour cette heure. “Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants, et au milieu des vieillards, un Agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre” (Apoc. 5.6). Nous voyons ici l’Agneau avec les sept Esprits, les sept yeux, qui parle aux sept anges-messagers, auxquels il est accordé de voir, par révélation divine, la Parole promise pour leur âge. Le ministère prophétique, dans l’Eglise, est comparable aux yeux dans un corps, lequel est formé de plusieurs membres. “Car l’Eternel a répandu sur vous un esprit d’assoupissement; il a fermé vos yeux (les prophètes), il a voilé vos têtes (les voyants). Toute la révélation est pour vous comme les mots d’un livre cacheté que l’on donne à un homme qui sait lire, en disant: Lis donc cela! Et qui répond: Je ne le puis, car il est cacheté” (Esa. 29.10,11). Voici un langage clair. Si les yeux du Corps de Christ ne sont pas en état de voir, tout le Corps est dans les ténèbres. Mais, que Dieu soit béni, Il a donné une vision bien claire, par Sa Parole révélée. Beaucoup ont essayé de lire le dernier livre de la Bible, mais ils n’étaient pas en mesure de comprendre son contenu, parce qu’il était scellé. Maintenant, par la providence du Dieu Tout-Puissant, Il a fait connaître toutes ces choses cachées. Il a plu au Seigneur de divulguer les mystères cachés au travers des âges, par le moyen du ministère du prophète envoyé de Dieu pour ce dernier âge de l’Eglise. Ces choses sont encore cachées aux yeux des sages et des intelligents, mais elles sont révélées aux enfants, à ceux qui veulent apprendre. Pour acquérir une vue d’ensemble de Christ et de Son Eglise dans la prophétie, nous devons considérer l’Ecriture dans Sa continuité. Nous devons voir comment un sujet est imbriqué dans l’autre, jusqu’à ce que le plan entier de la rédemption se déploie devant nous. Les sacrificateurs de l’Ancien Testament reconnaissaient les ordonnances, et ils y obéissaient. Ils comprenaient que le chemin de la propitiation, du pardon de leurs péchés, était accompli par l’expiation. Par leur obéissance aux ordonnances, ils montraient leur fidélité envers Dieu. Les sacrificateurs royaux du Nouveau Testament manifestent aussi leur fidélité et leur obéissance envers Dieu en observant les ordonnances du Nouveau Testament. Nous sommes rachetés par le Sang de l’Agneau. Nos péchés sont pardonnés. Dans l’Ancien Testament, le peuple élu de Dieu observait la Pâque, et dans le Nouveau, nous partageons le Repas du Seigneur, en commémoration de la mort de Christ, jusqu’à ce qu’Il revienne. Dans l’Ancien Testament, ils avaient été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer (1 Cor. 10.2). Dans le Nouveau Testament, les croyants sont baptisés dans l’eau au Nom du Seigneur Jésus-Christ, après qu’ils se soient repentis de leurs péchés (Actes 2.38), et ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit conformément à la promesse (Actes 2.39). Dans l’Ancien Testament, les sacrificateurs devaient laver leurs mains et leurs pieds avant d’entrer dans le sanctuaire. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ Lui-même lava les pieds de Ses disciples, et Il leur dit: “Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait” (Jean 13.5-17). Les sacrificateurs revêtaient un vêtement spécial, et de même, l’Epouse de Christ est revêtue d’un vêtement de noce. “… et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. — Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints” (Apoc. 19.8). Notre justice ne vient pas de nous. C’est Lui qui nous a lavés; c’est Lui qui nous a revêtus; c’est Lui qui nous a oints. L’Epouse de Christ est ointe de Son Esprit. “En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,…” (Eph. 1.13). Le Saint-Esprit promis accompagne toujours la Parole promise, et scelle dans le Corps de Christ ceux qui croient cette Parole. Il y a une immense différence entre une personne qui est ointe, et une personne qui est scellée. Beaucoup de personnes sont ointes par le Saint-Esprit, et elles font de grandes choses; cependant, le Seigneur leur déclarera: “Je ne vous ai jamais connus…”. Cela, parce qu’elles n’auront pas reçu la Parole de vérité, la Parole de la promesse, et que, par conséquent, elles ne peuvent pas être scellées par l’Esprit de Vérité. Ces personnes acceptent les bénédictions du Saint-Esprit, mais rejettent la Parole révélée par ce même Saint-Esprit. Beaucoup parlent d’un ministère spécial, et ils citent en exemple leur propre réalisation. Cependant, le temps est venu où toutes choses doivent être éprouvées par la Parole. Un chrétien fidèle ne se satisfait pas d’un simple compte-rendu d’une réunion de réveil; il désire entendre la Parole de Dieu, afin que Celle-ci pénètre profondément dans son coeur, et lui fasse porter des fruits spirituels. Dans son esprit, il y a un profond désir des réalités qui viennent du Seigneur. Beaucoup prêchent la seconde venue de Christ, et cependant, ils sont frappés d’aveuglement comme le furent les Juifs lors de Sa première venue. La similitude est saisissante. Alors que Dieu est sur le point de tourner à nouveau Sa face vers les Juifs, pour exercer Sa faveur à leur égard, et que la dispensation des nations s’estompe de plus en plus, en fait, les chrétiens rejettent le Seigneur de gloire, et ils Le crucifient à nouveau. Certainement qu’ils parlent de Lui comme étant toujours leur Sauveur et leur Médecin, le Fils de Dieu, ou le Fils de David, mais ils Le rejettent dans Son ministère prophétique de Fils de l’homme, alors qu’Il marche et fait entendre Sa voix au milieu des sept chandeliers d’or. Cependant, Dieu a gardé un petit reste de croyants qui reconnaissent la Parole promise pour leur temps. Ils voient Christ et Son Eglise dans la prophétie. Que Dieu puisse accorder à chacun de comprendre la signification du chandelier d’or à sept branches, illuminé, lequel représente la même Eglise dans ses sept périodes, et que chacun puisse identifier les messagers, comme étant les étoiles dans la main droite du Seigneur. C’est là la gloire du Seigneur, la même Colonne de feu qui était avec les enfants d’Israël, et qui plane également sur Son Eglise.
Posted on: Sat, 10 Aug 2013 08:22:31 +0000

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