LE POINT DE PRESSE TENU PAR MONSIEUR L’APOTRE WA KANA A L’OCCASION DE SA LIBERATION DE LA PRISON CENTRALE DE MBUJIMAYI CE MERCREDI, LE 05/12/2012. - Mesdames et Messieurs de la Presse Kasaïenne, toutes tendances confondues ; - Distingués Invités ; - Mes chers compatriotes. C’est avec fierté en ce jour que j’ai particulièrement résolu de tenir ce point de presse, devant votre présence nombreuse, afin de vous informer de votre état de conscience. De prime abord, je sollicite sincèrement le pardon de ma plate –forme politique, à savoir la Majorité Présidentielle en général, et plus particulièrement à mon Leader Provincial, nous citons Monsieur Alphonse NGOYI KASANJI. Aux Militantes et Militants de notre lutte politique, je leur adresse mes excuses pour mon comportement à leur endroit. Mes chers compatriotes, Mon propos de ce jour repose, comme je vous l’ai annoncé ci- haut, sur l’information de mon état de conscience ; cela bien entendu après un temps de confusion volontairement entretenues par ceux –là mêmes de notre tendance politique. Bref, un conflit de nos ambitions individualistes ! Je suis d’abord et avant tout conscient des conséquences néfastes d’une telle entreprise. Ainsi, avec humilité, en tant que Ngoiste – kabiliste confirmé, j’ai donc couragement accepté d’assumer ma responsabilité, et cela jusqu’au sacrifice suprême. A ce sujet, nous demandons à nos adversaires politiques, toutes tendances confondues, d’être toujours sincères. C’est ainsi que je porte à la connaissance de ma famille biologique et politique que je n’ai jamais eu particulièrement de problème avec on leader politique. Et même si mon comportement aurait suscité une sanction punitive quelconque, je vous rassure que je reste et demeure toujours fidèle, loyal et intègre en tant que Ngoiste – Kabiliste confirmé. Mesdames et Messieurs, Et, par ailleurs, pour en avoir fait l’expérience, y compris à des moments particulièrement difficiles de l’histoire de notre leader provincial Monsieur Alphonse NGOYI KASANJI, tout en étant conscient de l’importance de la charge à laquelle le peuple Kasaïen nous avait invité, nous nous étions résolus à y répondre positivement dès nos premières heures de l’approche par notre leader politique provincial ci- haut cité. Mesdames et Messieurs, Quiconque n’ayant contribué, ni de loin, ni de près à cette confusion énoncée ; mais mû par l’intérêt provincial, et en vertu de principe de la solidarité autour de l’action à mener par notre leader nous nous sommes attelés à y contribuer positivement, à y donner bravement le meilleur de nous-mêmes, et cela avec abnégation. Par conséquent, j’étais devenu inaudible et même non fréquentable par la cohésion de l’action salvatrice pour notre chère province du Kasaï Oriental. Et pourtant, la tâche qui attendait était d’autant plus titanesque que les défis à relever avaient des racines très profondes. Face à cette situation dramatique, qui empirait au jour le jour, notre urgence consistait à arrêter cette détermination, en rétablissant les fondamentaux. Nos priorités ont donc été les suivantes ; à savoir : - Rétablir l’harmonie au sein des Ngoistes – kabilistes ; - Encourager le débat politique consensuel ; - Envisager des actions autour d’un même et unique leadership; - Entretenir la liberté d’expression ; - Respecter les droits de la personne humaine. Il y a maintenant neuf mois, tous ces paris paraissaient fous. Aujourd’hui, ces paris sont tous gagnés ou en voie de disparaitre totalement au sein de notre tendance politique, offrant aux Kasaïennes et Kasaïens un fondement solide pour l’édification d’un avenir meilleur. Dans cette optique, nous avons toujours personnellement adopté le dialogue et la réconciliation. Chers Compatriotes, En effet, notre peuple a tout vu, tout entendu et tout connu. Il connait son histoire et ses politiciens ! Il sait qui est qui dans notre Province ! Il sait qui a fait quoi et pour quel résultat ! Il sait qui a une parole, qui n’a pas de parole, et qui n’a que la parole ! Mesdames et Messieurs de la presse Kasaïenne, toutes tendances confondues, Distingués invités. Mes chers compatriotes Et, pour conclure, nous en tant qu’acteurs politiques du pouvoir, comme ceux de l’opposition, chacun à son niveau, il sied à ce que nous devons contribuer ensemble au développement de notre chère Province du Kasaï -Oriental. Ce développement, nous le devons à notre peuple qui, même dans les moments les plus difficiles de notre histoire, a toujours fait preuve de dignité et de maturité. Que vive la République Démocratique du Congo ! Que vivent les Kasaïens par excellence ! Et que Dieu nous bénisse tous : Je vous remercie. Apôtre WA KANA
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 19:40:06 +0000
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