LES FACA : CHRONIQUE ANNONCEE DE LA DESTRUCTION D’UN SYMBOLE - TopicsExpress



          

LES FACA : CHRONIQUE ANNONCEE DE LA DESTRUCTION D’UN SYMBOLE NATIONAL La dernière décision de celui qu’on appelle de manière impropre « l’homme fort de Bangui » n’a de quoi surprendre. Pur changement nominal ? Et pourquoi ne pas reconnaître et perpétrer l’esprit des Forces Armées Centrafricaines ? Cela procède-t-il d’une probable refondation de l’Etat et de la nation ? Un président intérimaire autoproclamé en l’absence de toute disposition constitutionnelle adoptée par le peuple souverain peut-il se targuer de détruire en toute impunité l’un des symboles forts de l’Etat et le substituer par une armée de rebelles sans foi ni loi assemblés pour les besoins de la cause? La mise entre parenthèse d’une structure de cohésion nationale et de défense de l’intégrité du territoire centrafricain, même momentanée, ne pourrait être tolérée par tout démocrate et patriote, à quelque région qu’on appartienne. Les tuteurs politiques de la SELEKA du Rassemblement Démocratique Centrafricain Louis Pierre GAMBA, du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain Martin ZIGUELE, du Convention Républicaine pour Progrès Social Nicolas TIANGAYE et autres formations lilliputiennes telles que PATRIE de Crépin MBOLINGOUMBA, MDREC de Joseph BENDOUNGA, de LONDO de Henri POUZERE ayant fait le serment de la destruction totale et du dépeçage de ce qui reste des valeurs nationales, sont aujourd’hui comblées des prouesses amoncelées au quotidien et depuis le 10 Décembre 2012 par « leur DJOTODIA providentiel ». Seulement, une seule hirondelle ne saurait faire le printemps. D’où l’expression envahissante sur les réseaux sociaux et médias indépendants, de la colère et de l’indignation de nos concitoyens. Notre contribution ici voudrait tenter d’éclairer l’opinion sur quelques faits et repères qui donnent lieu à soutenir, face aux envahisseurs étrangers mus par des idéologies criminelles, les propres créations et valeurs nationales authentiques. C’est le cas ici des Forces Armées Centrafricaines, organisation et concept globalisant ayant traversé les différents régimes et devant résister à la mainmise étrangère, pour toujours arborer le droit de défendre la patrie. LA BRAVOURE DES OUBANGUIENS DANS LA DEFENSE DE LA FRANCE L’OUBANGUI-CHARI qui sera rebaptisée le 1er décembre 1958 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE à l’issue du référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 par l’Abbé Barthélemy BOGANDA, est un ancien territoire cédé à la France par la conférence de Berlin (1884 / 1885). En effet, les oubanguiens avaient eu leur part de responsabilité dans la défense de la France lors de la première guerre mondiale (1914-1918), et très peu étaient revenus de leur mobilisation forcée. Aucune récompense, même morale, pour ces damnés de la terre et leurs descendants. Les turbulences sous le ciel d’Europe ayant provoqué la seconde conflagration mondiale en 1939, encore une fois la France, « notre mère-patrie » fut dominée, envahie et administrée par la trop puissante Allemagne d’Adolf HITLER. Le Général de Brigade Charles De Gaulle trouva refuge à Londres et lança le 18 juin 1940 l’historique Appel dans lequel il déclara que « la France avait perdu une bataille mais n’avait pas perdu la guerre ». Opposé au gouvernement de Paris retranché à Vichy sous l’autorité du Maréchal Philippe PETAIN contraint à collaborer avec l’Allemagne conquérante, De Gaulle s’était souvenu des hauts faits de guerre des africains et proclama : « dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l’ennemi… Notre patrie est en péril de mort. Luttons pour la sauver…. ». Il n’en fallait pas plus pour que l’Afrique Equatoriale Française(AEF) à l’instigation du gouverneur Félix EBOUE et sous les ordres des chefs de bataillon De ROUX et AMIEL créa le Bataillon de Marche N° 2(BM2) en Oubangui-Chari. Cette unité constituée à 90% de soldats indigènes, comportait trois compagnies de fusillers voltigeurs et une compagnie lourde. Ces soldats oubanguiens (français et indigènes) avaient vaillamment pris part aux campagnes suivantes : - Pointe- Noire, le 7 février 1941(contre les vichystes) - Suez, puis Palestine en 1942 - Campagne de la région d’Euphrate (juin-juillet 1941 et prise de Damas) - Campagne de la Cyrénaïque : 1942- bataille de Bir el Hakeim - Stationnement à Madagascar (1943) - Bangui (1943-1944) - Front Atlantique : 17 janvier – fin Avril 1945 Bataille de Royan) L’Oubangui-Chari perdit dans les combats décisifs de 1942, le plus téméraire de ses soldats, le Lieutenant KOUDOUKOU fort apprécié du chef de la France Libre. Le BM2, après une participation pleine à l’effort de guerre fut dissous en 1945, mais non sans avoir été particulièrement distingué : - Deux citations à l’Ordre de l’Armée des 28 aout 1942 et 29 octobre 1945 ; - Fourragère avec Olive aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1939- 1945(décision 1F du 1 septembre 1946) - Compagnon de la Libération (décret du 9 septembre 1942) Notre pays, avec le Bataillon de Marche N°2, composante essentielle de la Brigade mixte de l’Afrique Française Libre, avait donc mérité de la France. Malheureusement, les futures autorités françaises ignorantes de ces relations d’Histoire, n’ont jamais su renvoyer l’ascenseur au moment opportun et de manière inconditionnelle à la République et au Peuple centrafricains, aussi bien sur le plan de l’économie qu’au plan militaire. D’ailleurs, le laisser- faire de Paris sous le prétexte incompréhensible de ne plus avoir pour vocation de sauver un régime (même démocratique) et au non de l’anti-françafrique, face à l’invasion barbare des mercenaires et djihadistes darfouriens et tchadiens sous le couvert de la nébuleuse SELEKA, est l’illustration essentielle de ce que les sacrifices de nos parents et grands parents avaient été vains. La France a-t-elle totalement laissé tomber son ancienne colonie qui dispose pourtant d’énormes potentialités économiques (pétrole, uranium, fer, or, diamant, cuivre, manganèse, colton, mercure) parmi 435 indices minéraux non exploités ? Et si la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie, l’Allemagne ou l’Afrique du Sud venaient à s’y intéresser sérieusement et durablement, les français crieraient-ils encore à la trahison et à l’ingratitude ? Les autorités françaises ont-elles passé un deal secret avec les puissances arabes sur le dos des centrafricains ? Jusques-à quand ? Pourquoi? LES FACA : ACTIONS ET SYMBOLISME Le successeur de Barthélemy BOGANDA à la tête de l’Etat naissant (1er décembre 1958), feu David DACKO, pour doter la République Centrafricaine de l’un des attributs de la souveraineté, créa l’Armée nationale en 1961. Des officiers de l’Armée française, dont le chef de bataillon BIGEART, y furent détachés pour servir de conseillers, d’instructeurs et de chefs d’unités opérationnelles. Le jeune Lieutenant François SANA sorti frais émoulu des écoles d’application françaises après la formation d’enfants de troupes à Brazzaville(CONGO) fut le premier commandant du premier Bataillon d’Infanterie basé à Bouar. Quant au Capitaine Jean Bedel BOKASSA mis à la disposition du ministère de la défense en qualité de conseiller au titre de l’Assistance technique(en tant qu’officier français), il bénéficia de la haute attention du jeune chef de l’Etat- par ailleurs son cousin - qui le nomma chef d’Etat Major. Les premières années de l’indépendance furent émaillées de troubles et poussées irrédentistes dans maints Etats africains tels le Cameroun, le Gabon, l’Algérie, le Togo, le Congo-Kinshasa (actuelle RDC), etc.…. Aux termes des Accords de coopération du moment, l’Armée nationale envoya ses éléments pour ramener l’ordre et la paix dans certains de ces pays. C’était une armée bien entrainée, disciplinée et équipée, à la hauteur des ambitions nationales. Il ne serait venu à la tête de personne les cas d’abandon ou de désertion en temps de guerre car le respect sacro-saint du règlement intérieur de l’armée s’imposait à tous, sans exception. L’année 1965 se termina malheureusement sur de vives empoignades entre le chef d’Etat Major et le gouvernement pour l’arbitrage budgétaire au niveau de l’Assemblée nationale, sur fond de rumeurs de coup d’Etat. Vint inéluctablement le 1er janvier 1966 où à la grande surprise des observateurs et des dirigeants d’alors, le colonel Jean Bedel BOKASSA décida de créer une rupture en réalisant le premier coup d’Etat de l’histoire du pays qui entrainera l’élimination physique de bon nombre d’officiers(les commandants IZAMO de la gendarmerie et MOUNOUMBAYE de la garde présidentielle), de soldats, et de responsables politiques (le ministre Maurice DEJEAN, les députés ABATCHOU de Yalinga et BERROT de Mbaïki). Ce funeste projet ne pouvait avoir vu le jour qu’avec la bénédiction du patron de la cellule africaine de l’Elysée, l’inénarrable Jacques Foccart. Certes, le règne de BOKASSA avait vu la disparition d’officiers généraux et de soldats de grande valeur (Martin LINGOUPOU, Jean Claude MANDABA, Alexandre BANZA, Fidèle OBROU, KOLIGNAKO, etc.….), mais il avait été marqué par la création de l’Ecole Spéciale de Formation des Officiers d’Active (ESFOA) de Bouar, institution qui avait produit plusieurs promotions de cadres pour les Forces Armées Centrafricaines, dont le Général d’Armée François BOZIZE, ancien Officier d’Ordonnance de l’Empereur, le plus jeune des généraux d’active qui accèdera à la magistrature suprême de l’Etat en 2003. Face aux excentricités et crimes divers commis par celui qui se disait le « cousin » du président français Valéry Giscard d’Estaing et qui se fera couronner le 1er décembre 1977 Empereur de Centrafrique, la France se verra obligée de monter l’opération Barracuda qui remettra en scelle le 20 septembre 1979 David DACKO, le président déchu treize ans plutôt. En 1981, ce dernier ne supportera pas l’intransigeance et l’impatience des leaders politiques et des intellectuels longtemps tenus au silence par le monarque déchu. Il remettra de son propre chef le pouvoir au chef d’Etat major des Forces Armées centrafricaines nommé par ses soins, le Général d’Armée André KOLINGBA. Le processus de démocratisation consécutif au discours de la Baule en 1990 du président français François MITTERRAND conduira les dirigeants de Bangui à organiser en 1992 puis en 1993 des élections présidentielles qui se solderont par une sanction populaire à l’encontre du général président qui passera le témoin à l’agronome et ancien premier ministre de l’ex Empereur, Ange Félix PATASSE, rentré d’exil du TOGO. Les beaux diseurs n’étant pas les beaux faiseurs, la politique de ce dernier conduira à une impasse totale au triple plan politique, économique et militaire. En plus, ce chef d’Etat n’avait pas confiance aux FACA et privilégiait la garde présidentielle. Il essuya en 2001 une tentative de coup d’Etat perpétrée par des soldats acquis à son prédécesseur dont la tête fut mise à prix. Il conclut un marché avec le chef rebelle congolais (RDC) Jean Pierre BEMBA, dont les troupes impitoyables humilièrent les FACA et s’illustrèrent dans les exactions contre les populations civiles. Accusé d’être mêlé à cette tentative de putsch et relevé de son poste de chef d’Etat Major des FACA, le Général François BOZIZE prit le maquis avec une partie de l’armée et revint le 15 mars 2003 à la faveur d’une insurrection populaire qui balaya le régime MLPC du président PATASSE. Le nouveau pouvoir engagea un processus de réconciliation nationale et de large participation à la gestion du pays, lança un projet de Réforme du Secteur de la Sécurité(RSS) et fit adopter une Loi de programmation militaire, soutenus par la communauté internationale. Le président BOZIZE avait une inclinaison particulière pour le dialogue et les négociations visant à créer les conditions pour une paix durable et la reprise des activités de production dans le pays. Il passa des accords avec les chefs des rébellions armées aux termes desquels les combattants devaient opter pour leur réinsertion dans la vie civile ou leur intégration dans les forces de défense et de sécurité. Les leaders avaient l’opportunité de travailler dans les institutions publiques ou de transformer leurs mouvements en partis pour animer la vie politique et se soumettre au suffrage de leurs concitoyens en vue de briguer des postes électifs de représentation nationale. Hélas, tous les espoirs s’effondrèrent quand le 10 décembre 2012 une coalition de groupes rebelles s’illustra par l’occupation sauvage de la préfecture du Bamingui Bangoran (Ndélé) frontalière du Tchad avec destruction des édifices publics et l’assassinat programmé des responsables de l’administration, des éléments des forces de défense et de sécurité, des militants du parti au pouvoir le Kwa Na Kwa(KNK) d’obédience socio- démocrate créé par le président de la République, le pillage systématique des biens privés, la profanation des églises chrétiennes, le viol des femmes et jeunes filles, les atteintes aux droits humains… Sensible à cette situation catastrophique, le gouvernement entreprit la médiation et accéda à l’idée de partager le pouvoir avec cette rébellion. Ainsi furent signés le 11 janvier 2013 à Libreville sous les auspices des chefs d’Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) conduits par le président tchadien Idriss DEBY ITNO, quatre accords dont il ressort : - Le respect des dispositions constitutionnelles impliquant le maintien en poste du président de la République élu au suffrage universel direct en 2011 pour un deuxième et dernier mandat de cinq ans ; - L’ouverture du gouvernement aux chefs des rébellions dont la présidence était attribuée à un dirigeant de l’opposition démocratique (Me TIANGAYE, l’actuel premier ministre) ; - L’arrêt des hostilités par la rébellion SELEKA et le cantonnement des combattants dans leurs bases d’origines; - Le respect d’un code de bonne conduite. Mais ces efforts seront vains, car le Tchad soutiendra officiellement la coalition rebelle dite SELEKA avec de puissants moyens militaires et financiers pour éliminer de la scène publique le Président de la République François BOZIZE dont le deuxième et dernier mandat électif court pourtant de 2011 à 2016. Pourquoi ? Seul le président DEBY pourra le dire. En, tout cas, ce survol permet d’affirmer que les Forces Armées Centrafricaines ont toujours été mêlées à l’évolution politique de la RCA et ont la capacité de défendre la patrie et la communauté nationale, envers et contre tout, malgré la modestie des moyens. Arbitres dans les moments de crise, leur vocation d’armée républicaine n’est jamais démentie, malgré la coexistence souvent rude avec les gardes présidentielles successives. En 2012, les dés étant jetés, les chancelleries étrangères et les services spécialisés ont réussi à intoxiquer les officiers et soldats centrafricains afin qu’ils ne défendent pas l’étendard de la patrie face aux mouvements rebelles. En leur demandant d’ouvrir un boulevard pour le passage des hommes de DJOTODIA, la communauté internationale a tué les FACA, symbole et creuset de l’Unité Nationale. Il n’est un secret pour personne que n’aurait été l’implication directe des chancelleries occidentales et onusiennes dans la déstabilisation à travers ces manœuvres de désinformation, les FACA auraient parfaitement contenu les avancées des groupes rebelles et détruit tout leur potentiel stratégique. Il n’y aurait pas eu la mascarade de Libreville en janvier 2013 qui n’était qu’une rampe de lancement pour la SELEKA. Pour preuve : à la fin de ces pourparlers, le président BOZIZE avait offert à toutes les délégations parties aux conflits de rentrer au bercail à bord de l’avion KARINOU affrété par le gouvernement; les membres de la SELEKA avaient trouvé l’astuce de refuser cette offre afin de se rendre d’abord à Ndjamena prendre les ordres pour la suite des événements. Le non respect des Accords de Libreville du 11 janvier 2013 par la SELEKA et l’opposition démocratique et les conséquences désastreuses qui en découlent expliquent la main mise étrangère sur le conflit et la situation en République centrafricaine. Le peuple meurtri et trahi a-t-il tort ou raison de réclamer justice, par le retour du président déchu François BOZIZE qui est censé mettre fin à ses souffrances ? En tout état de cause, les militaires des FACA encore loyalistes et éparpillés dans la nature auront le dernier mot. Humiliés par les caporaux tchadiens promus généraux par Michel DJOTODIA, dépouillés de leurs patrimoines familiaux et privés, les soldats, gendarmes et policiers qui n’avaient pas su appréhender les menaces à venir malgré les appels à la mobilisation lancés par le président BOZIZE au camp KASSAI une semaine avant la prise de la capitale, ont finalement compris qu’ils ont été manipulés au point de refuser de combattre la SELEKA dans ses avancées. Ils optent maintenant pour la défense de la patrie et l’étendard des FACA. D’ailleurs ce n’est pas le gouvernement SELEKA qui va leur payer leurs droits d’ancienneté, suite à la dissolution des FACA. Mieux encore, comment pourraient-ils collaborer avec les rebelles qui ont détruit le pays, tué nos soldats et leurs familles ? Seront-ils obligés de se convertir à l’islam ? Plus qu’un vulgaire sigle, les FACA sont et demeurent le symbole de l’unité nationale, du brassage des ethnies et de défense de la patrie. L’Armée étant issue du peuple, il appartient au peuple centrafricain de tout mettre en œuvre pour faire annuler cette décision scélérate et irréfléchie, de faire l’impasse sur tout ce qui touche aux FACA. Faire annuler le texte de l’Armée Républicaine de Centrafrique(ARC) et réhabiliter les FACA à tout prix, c’est une question d’honneur et de justice. L’INDIVISIBILITE ET L’UNITE DE LA REPUBLIQUE NON NEGOCIABLES Il est temps de rappeler à tous ceux qui se prévalent d’une certaine idée politique pour la conduite de ce pays que dans la hiérarchie des valeurs, il faut placer d’abord la patrie et la nation, forgé avec patience et courage par nos ascendants rassemblés par la divine providence sur cette portion de terre africaine. Honni soit celui qui brade l’unité du territoire national pour des peccadilles. Sans l’engagement des uns et des autres pour l’unité du territoire et l’union des centrafricains, il ne saurait y avoir d’avenir commun. Il est vrai que l’absence ou l’insuffisance des ressources budgétaires propres a plombé depuis trois décennies la dynamique de la solidarité nationale et du progrès général entamée depuis l’indépendance. Les maigres moyens disponibles ont été- autant que faire se peut- mis au service de l’administration territoriale et des services sociaux de base de manière équitable. Il n’y a jamais eu de ferment de division ni de préfecture mal aimée. Bien au contraire, des événements telles les fêtes nationales, les fêtes des moissons, les visites officielles des autorités nationales ou les campagnes économiques, ont souvent servi à exalter les élans régionaux et la productivité comme moyens de l’épanouissement des communautés. Il est par ailleurs surprenant et attristant à la fois d’entendre des prétendus démocrates faire l’apologie des rébellions, des tentatives de partition de la nation, en s’opposant aux missions cardinales et régaliennes de tout Etat et gouvernement que sont la lutte contre le grand banditisme, la criminalité et le terrorisme. Il faut tout faire pour préserver l’unité et l’indivisibilité de la République afin qu’elle survive aux hommes. Tout individu qui pour des particularismes égoïstes foulerait aux pieds ces principes devrait en répondre devant le peuple et la justice, à défaut d’être passé par le glaive. Aucun parti politique digne de ce nom ne saurait ainsi s’opposer à l’intérêt national et à la démocratie en se comportant comme dans une oligarchie. C’est le lieu de reconnaitre la faiblesse imputable au Chef de l’Etat, aux gouvernements successifs, à la représentation parlementaire et au pouvoir judiciaire, de n’avoir point suivi à la lettre les prescriptions du Dialogue National de 2003 relatives à la limitation du nombre des partis politiques. En la matière, ce n’est pas leur nombre pléthorique qui ferait l’enrichissement du débat politique et démocratique. Coquilles vides pour la plupart, les partis politiques sans tentacules nationales ni programmes alternatifs crédibles, n’ont été que des fonds de commerce pour leurs géniteurs. Comment de tels miséreux peuvent-ils voir plus haut que leurs nombrils et agir pour l’éducation civique, économique et sociale de leurs militants? Il est urgent d’assoir un programme à intégrer dans une vision globale de redressement moral de la Centrafrique nouvelle, sur les cendres de l’accident de parcours qu’est la parenthèse djihado-rebelle de DJOTODIA qui partira rejoindre le néant d’où il est venu, sans avoir eu la reconnaissance internationale. La RCA n’a plus à s’encombrer de nain politique. LA RESPONSABILITE HISTORIQUE DU PRESIDENT BOZIZE Enfin, rappelons pour la gouverne du président de la République démocratiquement élu (2005 et 2011), le Général François BOZIZE dont le mandat court jusqu’en 2016, ce conseil toujours d’actualité de Nicolas MACHIAVEL Le président de la République François BOZIZE (1469-1527) : « TOUT LE MONDE CONVIENT QUE RIEN N’ELEVE TANT UN PRINCE QUE LORSQU’IL SURMONTE LES DIFFICULTES ET LES OBSTABLES QU’ON LUI OPPOSE » Ce n’est pas peu dire qu’au vu du relèvement très marquant de la RCA sous son mandat ces dernières années, François BOZIZE demeure L’otage des populations qui le réclament afin qu’il leur fasse oublier les heures noires qu’elles ont vécu, c’est-a-dire les crimes crapuleux perpétrés sous la barbe de la communauté internationale depuis le 10 décembre 2012. Le peuple centrafricain attend aussi de connaitre l’attitude et les corrections que le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la Cour Pénale Internationale adopteront à l’encontre des dirigeants de la SELEKA et leurs complices. L’expérience, le patriotisme, la raison, le sens du commun et le sens du pardon qui sont reconnus au président BOZIZE lui commandent d’agir promptement et efficacement pour sauver ce pays au bord de la désintégration et un peuple dans l’oubli et l’indifférence. « On va faire ravaler son ARC à ce DJOTODIA », « les FACA ne sont pas morts, Il va le sentir très fort », « Ce ne sont pas ses soldats d’opérette qui vont nous résister », « DJOTODIA, les FACA sont déjà dans Bangui, où est ton ARC ? » Ces propos reflètent bien l’état d’esprit et la hargne perceptibles chez nos soldats prêts à reprendre leur place. Gare aux présomptueux et aux usurpateurs! Avec cet espoir, bon vent à la République bientôt reconquise, à l’économie et au social revigoré, au peuple réconcilié et à la nation ressoudée autour des FACA qui connaitront une réelle montée en puissance, sur fonds des accents nationalistes et patriotiques de la Renaissance (l’Hymne national).
Posted on: Tue, 13 Aug 2013 09:03:16 +0000

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