La Marsa: La reine des cœurs C’est elle mon repère quand j’errais tout seul Niais ma colère, sécher mon linceul, Tes couleurs, tes odeurs, ma terre, mes souvenirs Misère austère, avec toi n’a guère de soupirs. Tu es mon sourire d’enfant, mon rêve ascendant, Toi, le premier sens à mon existence de flan, De ta beauté la poésie est jalouse, Et la grandeur de l’histoire n’est qu’une pelouse Qui fleurit juste à l’écoute de ton nom, Doux, sonore et élégant, mon hymne profond. C’est mon port d’attache dans mes nuits d’insomnie, Ma bouffée d’air, parfumée, sainte et bénie, Mes douleurs, le froid qui m’écœure et ma chance, Ternis par ton printemps, me mène à la transe. Les mousses de tes vagues dans une soirée fraîche et douce, Ta brise, les parfums du Saf Saf me poussent, À défier la canicule, spectre ridicule, La coupole toujours debout face au crépuscule La montagne qui jubile avec l’horizon, Pour chanter ton nom de gloire, sans trahison. Les chants et les prières de tes Marabouts, Ont fusionnés mots et silence jusqu’au bout, Comme ceux qui pieusement sont morts pour ta beauté MARSA, je t’aime au delà de l’éternité. Le jour où ta terre accueillera mon tombeau, Écrire : premier martyre ou dernier bourreau. Karim Charrad
Posted on: Sat, 15 Jun 2013 02:40:00 +0000
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