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La fin de la crise vue par le N.O.M. : "Les maux clés de la rentrée + Kai A. Konrad : “L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro”" Pour sa rentrée et pour délivrer la France du mal, le gouvernement s’attaque au déclinisme et annonce un avenir radieux à très très brève échéance. Rentrée sociale, rentrée politique, rentrée littéraire, rentrée des classes. Le concept de rentrée est une invention française née de la mauvaise conscience de prendre chaque année de si longue vacances. Pour sa rentrée et pour délivrer la France du mal, le gouvernement s’attaque au déclinisme et annonce un avenir radieux à très très brève échéance. Les maux clés de la rentrée, de A comme 2025 à Z comme Verts. 2025 C’est la réponse de Hollande aux marasmes de la France. Il a demandé à ses ministres de lui faire passer chacun une note sur sa vision de la France en 2025 avant de partir en vacances. 2025, c’est demain, mais ça n’a pas empêché les technos réunis en urgence pour pondre ce satané devoir de vacances, d’oser faire dire à leurs ministres qu’en 2025, la France aura retrouvé le plein-emploi (Moscovici), qu’en 2025, se loger sera devenu “un plaisir” (Duflot), et autres perles qui en disent long. Long sur le mépris dans lequel on tient le récepteur de tels messages. Voir fiction ALLÔ Le retour du plein-emploi en 2025 ? Non mais allô, quoi. AUTO-ENTREPRENEURS Devenir soi-même une entreprise en deux clics et sans paperasse, l’idée était séduisante. La droite a créé et bâclé le statut d’auto-entrepreneur pour permettre aux uns d’arrondir leurs fins de mois, aux autres de créer leur propre emploi et surtout à l’Etat de délester les statistiques du chômage. La gauche, aussi à l’aise avec le concept d’entreprendre que la droite avec le concept de justice, ne sait pas quoi faire de ce mouton à cinq pattes qui finira tôt ou tard en méchoui autour duquel se seront réunis les lobbies d’artisans. Voir entrepreneurs ALGÉRIE Lorsque le président Bouteflika aura fini de mourir, on osera peut-être parler de l’avenir de l’Algérie. Les barbus ont été politiquement tondus il y a dix ans et le FLN est parvenu à ce que les révolutions arabes restent aux portes. La guerre civile des années 90 a été la première révolution arabe perdue par les religieux au profit de militaires plus gras que leur solde. L’Algérie n’est pas un cas à part, c’est un avant-poste historique. ALLEMAGNE Meilleur fabricant de voitures et d’écologistes du monde. Voir France BACHELOT Bachelot, Roselyne, chroniqueuse télé, a demandé et obtenu sa carte de presse. Voir journalisme, voir presse BARTOLONE Attention, homme qui monte ! Pendant trente ans, on l’a aperçu en premier porte-flingue de Fabius et puis soudain, on ne voit plus que lui. On lui prête toutes les ambitions, Premier ministre, premier secrétaire, premier opposant. Le cumul des mandats et le cumul des ambitions sont-ils cumulables ? CUMUL Le cumul des mandats est aux élus de la nation ce que la cassette était à Harpagon. Lorsque François Hollande leur a demandé de la rendre, ils ont dit non. CONFIRMATION Voir reprise CORSE La Corse a ses réseaux que la raison ne connaît pas. CUMUL Le peuple cumule les emplois pour boucler ses fins de mois tandis que ses élus cumulent les mandats parce que tout ce qui est pris n’est plus à prendre. CROISSANCE Elle est là, on l’aperçoit, là, au bout du tunnel. Elle a fait 0,5 % au dernier trimestre. Est-ce un rebond ? Un sursaut ? Une rémission ? Une poussée de fièvre ? Un spasme ? DATAR Désormais, pour la prospective, le gouvernement n’a plus besoin d’elle. Voir 2025 DÉCLINISME Concept inventé à droite il y a dix ans pour dénoncer les annonciateurs d’un déclin français et repris soudain par le gouvernement comme thème de bataille du redressement français. Ne pouvant terrasser le mal, il combattra le mot. DÉCOMPLEXÉE Se dit d’une personne qui ne craint plus d’afficher ses tares ou ses défauts. Voir droite DROITE Voir gauche ÉCOLOGIE Le gouvernement a tellement intégré l’écologie dans son action qu’il en est à son troisième ministre en un an. Voir Verts ÉGYPTE Breaking news. ENTREPRENEURS Voir pigeons FICTION La politique fiction était une activité réservée jusqu’ici aux suppléments d’été des journaux sérieux mais qui se développe, ce qui prouve à quel point le spectacle politique est étouffant. D’ailleurs, même le gouvernement s’y met et invente une France radieuse dans douze ans pile, sauvée par le gaz de schiste et plein de voitures électriques, de policiers 3.0 et de touristes faisant la queue pour acheter de l’art de vivre à la française. Voir 2025 FONCTIONNAIRES Espèce protégée. GAUCHE Voir droite GAZ DE SCHISTE Oui, mais attention : à la française, propre, sans pollution ni dangers environnementaux. Voir écologie GUÉRINI Voir affaires, voir justice ISLAMOPHOBIE Attention, nouveau mot à la mode. Vous n’avez rien contre les Arabes mais vous ne vous sentez plus chez vous ? Ne craignez rien, vous n’êtes pas raciste, vous êtes juste islamophobe. Voir racisme JOURNALISME La presse est en crise, mais pas le journalisme. Voir Bachelot JUSTICE Voir petits pois LOBBIES Voir gaz de schiste MARASME Plus que douze ans à tenir. Voir 2025 MARSEILLE tic-tac tic-tac tic-tac tic-tac… Voir Méditerranée MANDAT Voir cumul MÉDITERRANÉE Terre d’avenir. MONTEBOURG Coq français. MOSCOVICI Monsieur plein-emploi. Voir 2025 PARADIS FISCAUX Contrairement à la légende, seuls les méchants vont aux paradis. PETITS POIS En 2008, Sarkozy les avait traités de petits pois et leur avait serré le kiki budgétaire. En 2013, les juges se vengent. C’est la revanche des petits pois. Les factures tendues aux élus pris dans les filets s’alourdissent, les peines d’inéligibilité s’allongent et les peines de prison ferme aussi. PIGEONS Se dit en France d’un type qui veut monter une boîte. Par ailleurs, le tir au pigeon fait vivre les tire-au-flanc. Voir entrepreneurs PLEIN-EMPLOI Voir Moscovici POLICE En 2025, elle sera 3.0. Mais comme le plein-emploi sera de retour, elle sera devenue presque inutile. POLITIQUE Voir fiction PRESSE La crise de la presse s’aggrave mais Bernard Tapie en patron de presse et Roselyne Bachelot en journaliste laissent entrevoir une sortie du tunnel. PROSPECTIVE Voir Datar, voir 2025, voir fiction QATAR Etat schizophrène, investisseur frénétique, agitateur politique sadique. RACISME Voir islamophobie RENTRÉE Rentrée sociale, rentrée politique, rentrée littéraire, rentrée des classes. Le concept de rentrée est une invention française née de la mauvaise conscience de prendre chaque année de si longues vacances. RÉSERVE (PARLEMENTAIRE) Touche pas au grisbi ! RETOUR Voir Sarkozy RETRAITE Partir plus tard et toucher moins. SARKOZY Voir retour SCANDALES Qui seront les prochains Cahuzac, DSK, Guérini, Tapie, qui pollueront l’automne de leur faits, méfaits et gestes, de leur démentis, de leurs dénégations ? On n’a soudain pas hâte de le savoir. SYRIE Guerre russo-américaine par ailleurs. TAPIE Saisi mais insaisissable, tari mais intarissable, imprévisible et tellement prévisible. VERTS Les écologistes français ne sont pas verts, ils sont transparents. Voir écologie Par Pierre-Louis Rozynès Source : lenouveleconomiste.fr/les-maux-cles-de-la-rentree-19490/ img4.hostingpics.net/pics/254551Money.jpg Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, s’attend à l’effondrement de la zone euro. Il propose que l’Allemagne quitte l’union monétaire – c’est l’Europe, non l’euro, qu’il faudrait sauver selon lui. L’économiste du Max-Planck-Institut et conseiller scientifique en chef du Ministère des Finances, Kai A. Konrad, craint que le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe n’en vienne à s’accélérer notablement. Il affirme qu’en cas de crise grave l’Allemagne devrait abandonner l’euro. La crainte que cette sortie ne provoque une catastrophe pour l’économie allemande est selon M. Konrad largement exagérée. Tout au contraire, les entreprises du pays pourraient en sortir renforcées. Die Welt: Monsieur Konrad, le gouvernement a reporté toutes les décisions importantes concernant la crise de l’euro à l’après-élections. Tente-t-on de tromper les électeurs ? Kai A. Konrad: Je crois plutôt à un statu quo après les élections. Depuis l’apparition de la crise, la classe politique a toujours tenté de remettre au lendemain les décisions et de procrastiner. Die Welt: Considérant le niveau extrême des dettes, presque tous les économistes tiennent des répudiations au moins partielles pour inévitables. Konrad: En réalité, les Grecs possède suffisamment de richesses pour pouvoir s’acquitter sans aide de leur dette. Mais ils refusent, ou se trouvent dans l’impossibilité, de prendre des décisions aliénant ces avoirs. De ce fait, un nouveau défaut constituerait sûrement une option. Die Welt: Selon les estimations de la Bundesbank, la Grèce aura besoin début 2014 d’un troisième plan d’aide. Admettra-t-on alors enfin que ce pays est un puits sans fond ? Konrad: Mais la Grèce est déjà un puits sans fond, personne n’ayant jamais prédéfini une limite à ce qu’elle peut engloutir. Le taux d’endettement grimpe, entre autres parce que l’économie du pays se réduit comme peau de chagrin. Ce qui n’empêche nullement la Troïka, c’est à dire l’UE, la BCE et le FMI,de continuer imperturbablement à publier pour ce pays les prévisions les plus déconnectées de la réalité. Die Welt: Ne vaudrait-il pas mieux que la Grèce quitte l’euro, au moins temporairement ? Konrad: Non. Le pays serait alors étranglé par sa dette extérieure. Si l’on veut en finir avec l’Union Monétaire, c’est par les pays du nord de la zone qu’il faut commencer. Et si on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro. Die Welt: Il faudrait que l’Allemagne fasse pour la troisième fois exploser l’Europe ? Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais. Konrad: L’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ! Il est vrai que, pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la première. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons est cela. Dans certains pays, les conditions économiques sont devenues proprement insupportables. Par surcroit, une certaine agitation politique s’y est fait jour. Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé. Die Welt: Le prix à payer serait la ruine de la capacité exportatrice de l’Allemagne. Konrad: Cette capacité exportatrice pourrait au contraire en sortir renforcée. Elle s’est fort bien accommodée, lors des décennies passées, de l’appréciation continue du mark allemand, et a ainsi appris à maintenir sa compétitivité. La situation actuelle n’est pas, à beaucoup près, aussi exigeante. Mais pour cette raison précisément, la capacité qu’elle avait eu de réagir sous la pression s’est évaporée, et cela est dangereux. Die Welt: Il n’en reste pas moins que la banque centrale allemande va devoir faire tourner la planche à billet, pour contrer une appréciation excessive du nouveau mark. Konrad: En effet, la Bundesbank va devoir acheter des devises étrangères pour des montants considérables, afin de contenir cette appréciation du nouveau mark dans des bornes acceptables. Die Welt: Ce qui pourrait précipiter l’Allemagne dans une dépendance sévère – comme la Chine d’aujourd’hui, qui est coincée avec des réserves “himalayesques” de dollars. Konrad: Mais les avantages dominent cependant. Les bénéfices dus au seigneuriage seraient gigantesques. On pourrait investir les réserves en devise d’une manière moins conventionnelle, par exemple en instituant notre propre fonds souverain, qui investirait à l’étranger dans des entreprises, de l’immobilier ou des stocks de matières. Par ailleurs, le pouvoir d’achat de la population allemande serait dopé: les voyages, l’essence et bien d’autres choses deviendraient meilleur marché. Die Welt:Mais ne craindriez-vous pas une guerre des devises, si l’Allemagne, armée de sa planche à billets, se mettait à racheter le monde ? Konrad: Tout au contraire. L’Allemagne n’autoriserait une appréciation du mark que dans les bornes de ce qui serait justifié, ce qui reste impossible à faire aussi longtemps que nous faisons partie de l’euro. Die Welt: Revenons au présent: Outre la Grèce, il y aura le Portugal et Chypre, voire peut-être l’Irlande, qui se verront contraints de demander une aide. Sera-t-il possible à l’Allemagne de supporter ce fardeau dont l’ombre menace? Konrad: L’étranger se représente l’Allemagne comme une sorte d’Hégémon hésitant. Mais c’est là une surévaluation injustifiée. Les récentes statistiques comparant sur les richesses respectives des divers peuples européens ont montré que l’Allemagne ne se classait pas si haut. La classe politique et les médias sont restés d’une discrétion de violette sur ce sujet.Nous devons cependant l’admettre: l’Allemagne n’est pas tellement grosse en comparaison de l’UE. Et en comparaison de ses voisins, l’Allemagne, au cours de ces quinze dernières années, s’est sensiblement appauvrie. Die Welt: Et donc l’Allemagne ne pourra pas supporter ce fardeau? Konrad: L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro. Qui le croit, s’illusionne. Il est vrai que la BCE a la capacité de prolonger la situation présente, à grand renfort de trombes d’argent, et ce jusqu’à finir par interférer avec les politiques fiscales des pays membres. Mais où cela nous conduit-il ? Le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe devrait de toutes façons notablement s’accélérer. Die Welt: Concrètement, cela signifie ? Konrad: L’Allemagne va continuer, dans les prochaines années, à profiter de la crise et à attirer un supplément de main d’œuvre. Cela va conduire à l’apparition, d’un côté, de centres de productivité et de l’autre, des régions emplies de retraités et d’autres bénéficiaires de transferts fiscaux. L’Europe va ainsi se retrouver dans la situation du Mezzogiorno. Ce que cela signifie concrètement, on peut l’observer depuis des décennies en Italie, ou le Nord riche et industrieux entretient le Sud, pauvre au moyen de transferts fiscaux. Déjà, en Italie, ça ne passe pas très bien. Les tensions que la même chose produiraient en Europe constituent pour l’euro un danger létal. Die Welt: Quand en serons-nous donc là ? Konrad: Il nous reste sans doute quelques années. En 2010, au début de la crise [de l’euro spécifiquement NdT] je m’étais dit : maintenant ça va aller vite. Mais l’euro a survécu jusqu’à ce jour. Apparemment, un processus de ce genre peut jouer les prolongations. Die Welt: La Banque centrale a, en se disant prête à acheter, en cas de nécessité, des emprunts d’État en quantité illimitée, ramené le calme dans les marchés. Mais cet automne, le tribunal constitutionnel allemand va devoir décider s’il y a lieu d’interdire ou de limiter ces achats. Et si c’est ce qu’il décide, que va-t-il alors se passer ? Konrad: Rien dans un premier temps. Le tribunal ne peut donner d’ordres à la BCE – et donc ce programme de rachat, l’OMT, resterait intact. Le tribunal pourrait peut-être interdire à la Bundesbank d’y participer. Mais qu’est ce qui empêcherait alors, disons, la Banque de France, de se charger de la part de la Bundesbank en sus de la sienne propre? Et l’Allemagne n’en resterait pas moins caution de la BCE pour 27% du total. Tout du moins, aussi longtemps que l’union monétaire se maintient. Die Welt:Et qu’advient-il si elle ne se maintient pas ? Konrad: A ce moment-là, chacune des banques centrales se retrouve avec ce qui figure dans ses livres de compte à elle. De ce fait, ces rachats de titres que prescrit la BCE fonctionneraient comme un gage politique : si la Bundesbank se trouvait avoir beaucoup participé à ces acquisitions, un retrait de l’Allemagne de la zone euro coûterait plus cher. Conséquemment, il deviendrait plus facile de convaincre les Allemands de participer à d’éventuels programmes d’aides. Mais si le tribunal constitutionnel interdit ces achats à la Bundesbank, cela apparaitra comme une bonne chose en cas d’éclatement de l’euro ; et de plus une telle interdiction aurait de toutes façons l’avantage de réduire la pression que les autres pays peuvent exercer sur l’Allemagne.. Die Welt: Somme toute, est-ce qu’une union monétaire sans union politique peut fonctionner ? Et sinon, est-ce que la tentative de créer un super-état européen ne risquerait pas de mettre fin à l’Europe ? Konrad: Une union monétaire sans union politique peut fonctionner, mais seulement si les États endettés sont véritablement contraints de se désendetter et si tous appliquent une discipline fiscale beaucoup plus stricte qu’il ne serait nécessaire s’ils étaient en dehors de l’union monétaire. Je pense ici à un ordre de grandeur de 10% du PIB. Mais les réalités politiques, on le sait, sont tout autres. Une autre alternative serait une union politique véritable, formant un État central unique, très fort, ayant une légitimité politique très forte aussi… mais il s’agit là de pensée magique, qui n’a rien à voir avec les réalités politique de l’Europe. Kai A. Konrad, 52 ans, est l’un des principaux économistes d’Allemagne. Il est directeur au Max-Planck-Institut für Steuerrecht und Öffentliche Finanzende Munichet et chef du conseil scientifique interne du Ministère des Finances. M. Konrad est sorti en 1990 de l‘Université Ludwig-Maximiliansde Munich. Il est chercheur à la Freie Universität de Berlin, à l’Université de Bergen et à l’University of California d’Irvine. En 2012, il a co-signé avec Holger Zschäpitz, rédacteur à “Die Welt” : “SchuldenohneSühne? Was Europas Krise uns Bürger kostet” (“Dette ou péché ? ce que nous coûte la crise”, Éditions DTV, 284 pages) Et voilà le ministre lui-même, donc le patron de ce Monsieur Kai, qui admet à son tour une petite chose génante : lexpansion.lexpress.fr/economie/allemagne-le-ministre-des-finances-admet-que-la-grece-a-besoin-de-plus-d-aides_399023.html lexpansion.lexpress.fr/economie/allemagne-le-ministre-des-finances-admet-que-la-grece-a-besoin-de-plus-d-aides_399023.html Oh, trois fois rien, mais la ligne du parti se fissure. On dirait que les Chleux se repositionnent. Jusqu’à présent, seule la Bundesbank se permettait ce genre de désagréabletés… Qaunt à l’interview à Die Welt, en tout cas, elle n’est pas passée entièrement inaperçue outre-Rhin. Trois exemples : geolitico.de/2013/08/20/die-wahrheit-ueber-deutschland-und-den-euro/ wallstreet-online.de/nachricht/6303857-top-oekonom-deutschland-eurozone-retten freitag.de/autoren/menschenzeitung/201dwhistleblower201d-kai-konrad-vertrauen Bien entendu, en France, pas un mot. de.nachrichten.yahoo/bundesbankpr%C3%A4sident-jens-weidmann-eine-w%C3%A4hrungsunion-ist-kein-club-000000865.html finanznachrichten.de/nachrichten-2013-08/27779627-weidmann-euro-austritt-einzelner-laender-haette-gravierende-konsequenzen-003.htm unternehmen-heute.de/news.php?newsid=189951 Et ce que fait Weidmann dans la FAZ, c’est par exemple critiquer la politique de taux bas de la BCE : faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/ezb-monatsbericht-politik-des-billigen-geldes-geht-weiter-12278531.html … ou encore critiquer le manque de transparence de la BCE et de la Commission européenne, le défaut d’uniformisation des règles comptables et fiscales au sein de la zone euro, l’insuffisance des mesures d’austérité dans les autres pays de la zone euro, etc., mais pas préconiser, voire annoncer une sortie allemande de l’euro. Rien de tel, non plus, dans le dernier rapport mensuel de la Bundesbank : bundesbank.de/Redaktion/DE/Downloads/Veroeffentlichungen/Monatsberichte/2013/2013_08_monatsbericht.pdf?__blob=publicationFile Pour les germanistes, les autres rapports depuis 2009 sont ici : bundesbank.de/Navigation/DE/Veroeffentlichungen/Monatsberichte/monatsberichte.html Quant à Schäuble et à Merkel, ils s’apprêtent à s’engager dans un troisième plan d’aide à la Grèce, conçu non seulement comme “pas une nouveauté” mais surtout comme “inévitable”, et là aussi, c’est Die Welt, notamment, qui le rapporte : welt.de/wirtschaft/article119202086/Schaeuble-verwirrt-mit-neuem-Athenpaket.html Donc, sauf à vous voir donner des liens vers les sources officielles que vous alléguez, cette histoire de sortie dissimulée de l’euro par l’Allemagne ne tient, une fois de plus, pas debout. Sources : welt.de/politik/deutschland/article119104708/Deutschland-kann-die-Euro-Zone-nicht-retten.html fortune.fdesouche/318061-kai-a-konrad-lallemagne-ne-peut-pas-sauver-la-zone-euro Aller plus loin : La crise de l’euro a rapporté plusieurs milliards à L’Allemagne et à la Belgique (fortune.fdesouche/318435-la-crise-de-leuro-rapporte-plusieurs-milliards-lallemagne-et-la-belgique)
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 09:04:09 +0000

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