La musique andalouse (actualisé) Echantillon de musique andalouse marocaine, avec Amina Alaoui. Fermez les yeux et imaginez-vous, sirotant un thé à la menthe, dans les jardins des Ouddaias, sur les hauteurs de Rabat. (photos 1 et 2). Ci-après, Li Ayyi sabab & Ya adili billah youtube/watch?v=08k4m1DMy8U maghrebspace.net/Music/Amina+alaoui/49466/Ecouter La musique arabo-andalouse un genre musical profane, classique ou savant, du Maghreb, distinct de la musique arabe classique pratiquée au Moyen-Orient et en Égypte. Elle est lhéritière de la musique chrétienne pratiquée en Espagne et au Portugal avant la Reconquista, de la musique afro-berbère du Maghreb et de la tradition musicale arabe transmise au IXe siècle de Bagdad (alors capitale des Abbassides) à Cordoue et Grenade. La musique arabo-andalouse développée en Espagne sest propagée grâce aux échanges importants entre les centres culturels d’Andalousie. Limplantation maghrébine sest accentuée avec les Morisques (musulmans dEspagne convertis de force au catholicisme) et les Juifs sépharades (Juifs dont les ancêtres vécurent dans lEspagne médiévale) expulsés d’Andalousie devenue catholique en 1492 lors de la Reconquista et arrivant en masse en territoire maghrébin. La musique arabo-andalouse est une musique non écrite se transmettant oralement de maître à élève. Bien avant la chute de Grenade, de nombreux musiciens musulmans sétaient repliés en Afrique du nord. La musique andalouse se retrouve (avec des variantes spécifiques) au Maroc (Fès, Tétouan, Rabat-Salé), en Algérie (Alger, Constantine et Tlemcen), en Tunisie (Kairouan et Tunis) avec une influence ottomane, en Lybie et en Israël (orchestre andalou d’Israël). Les instruments les plus fréquents sont: le rabâb, instrument à cordes frottées à l’aide d’un archet. Le rabâb marocain est une vièle munie de deux cordes faites en boyaux.(photo 03). le oûd, luth à manche court, à l’origine du luth occidental du moyen-âge. On distingue le luth arabe et le luth oriental, dit luth égyptien. (photo 04).L Le târ, sorte de tambourin, sur cadre circulaire muni d’une fine peau de chèvre et percé généralement de cinq rangées douvertures où se fixent des cymbalettes circulaires en cuivre ou en laiton. (photo 05). la darbouka : tambour en calice, en bois d’olivier ou en poterie, couvert d’une peau de chèvre ou de poisson. (photo 06) le nay : flûte en roseau à embouchure libre, à six ou sept trous. (photo 07) le qanûn ou kanoun : cithare aux nombreuses cordes, jouée avec des onglets aux doigts.(08) le violon (alto), utilisé à la verticale à la verticale. (photo 09). Il n’est pas rare d’entendre aussi le piano
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 16:37:46 +0000
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