La réservation en ligne fait débat PUBLIÉ LE 23/08/2013 Par - TopicsExpress



          

La réservation en ligne fait débat PUBLIÉ LE 23/08/2013 Par E.L Réagir Share on rss Le journal du jour à partir de 0,79 € Les sites de réservation en ligne sont dans le collimateur du principal syndicat hôtelier. L’Umih dénonce des pratiques anticoncurrentielles. Dans l’industrie touristique, les sites de réservation en ligne sont devenus incontournables.Remi Wafflart Imprimer- A + Les sites de réservation d’hôtels ont le vent en poupe. Le principe est simple et efficace. Quelques clics de souris suffisent à réserver un hôtel à la carte. Tout y est. Le standing, les options, la géolocalisation, une note sur 10 comme à l’école et même les commentaires des clients-internautes. En pôle position sur la toile, ils ont réussi un autre tour de passe-passe qui consiste à imposer des tarifs lissés. Comme le prix de la nuitée est rigoureusement identique à celui pratiqué par l’hôtelier, il n’y a pas de raison objective pour que le client fasse l’effort de surfer jusqu’à ce dernier. Il n’est donc pas illogique que les sites de réservation comme Expedia, Booking ou HRS trustent aujourd’hui le marché. Ils font la pluie et le beau temps, empochant au passage de substantielles commissions comprises entre 16 et 25 % du prix de la chambre. Le principal syndicat hôtelier leur reproche cet « abus de position dominante ». « Le système est bien ficelé. Vous êtes presque obligés de passer par eux car, en achetant de la pub, ils sont assurés que le client va tomber sur leur site en tapant hôtel et le nom d’une ville », commente Joël Oudin, président de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (Umih) pour la Marne. L’autre atout dans la manche de ces illusionnistes réside dans la parité tarifaire. Foin de ristournes ou de réductions de dernière minute accordées par les hôteliers. Ces derniers doivent aligner leurs prix sur ceux des sites auxquels ils adhèrent. « Du racket pur et simple » Les hôteliers ont sans doute eu tort de mettre le doigt dans l’engrenage.« Dès que vous êtes sur Booking, votre taux de remplissage augmente à la vitesse grand V sauf que vous n’avez pas d’autres solutions aujourd’hui que de passer par eux » , déplore Joël Oudin. « C’est du racket pur et simple. Il arrive qu’ils proposent la onzième nuit gratuite à la charge de l’hôtelier » , s’offusque-t-il. Un autre grief leur vaut d’être dans le collimateur des politiques. « L’industrie hôtelière française » ne doit pas être « la simple sous-traitante des sites de référencement » dont « une grande part des impôts n’est pas payée en France » , reproche le député PS Razzi Hammadi. La patronne d’un hôtel près d’Épernay n’est pas la dernière à trouver la pratique inadmissible. « Booking est une société hollandaise qui ne paie pas de TVA alors qu’elle travaille à partir d’une activité française. Il est incroyable que notre administration, pourtant très pointilleuse, n’ait pas trouvé la faille. » Cerise sur le gâteau, les sites de réservation prennent leur pourcentage sur le prix TTC de la nuitée. Alors que les sites incriminés font la sourde oreill
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 18:13:53 +0000

Trending Topics



/div>

Recently Viewed Topics




© 2015